Le Parfum des prairies (le Jardin parfumé)/22


SUPPLÉMENT


L’édition autographiée contient, au chapitre XI, cinq histoires qui ne figurent pas dans notre manuscrit. Les voici :

Histoire de la femme aux deux maris

On raconte qu’un homme, au bout de quelque temps de séjour dans un pays où il venait d’arriver, éprouva le désir de se marier. Il s’adressa, pour trouver une épouse, à une vieille femme dont les services lui parurent pouvoir être avantageusement utilisés en cette circonstance, et qui lui dit :

— Je puis te procurer une fille douée d’une grande beauté et de toutes les perfections du corps. Elle te conviendra sûrement, car, outre ces qualités, elle est vertueuse et pure. Seulement le métier qu’elle exerce l’occupe pendant tout le jour ; mais la nuit elle t’appartiendra complètement. C’est pour ce motif qu’elle se tient dans la réserve, craignant que ce soit une raison pour que tu ne l’agrées pas.

L’homme répondit :

— Que cette femme se rassure. Moi, également, je ne suis pas libre le jour, et je n’aurai besoin d’elle que pendant la nuit.

Il la demanda alors en mariage. La vieille la lui amena et elle lui plut. Ils vécurent dès lors ensemble, en observant toutefois ce qui avait été convenu.

Cet homme avait un ami intime, auquel il fit connaître la femme qui avait arrangé le mariage, ainsi que les conventions de cette union, et qui le pria de solliciter d’elle le même service pour lui. Il y consentit et alla trouver la vieille, à laquelle il dit :

— J’ai un ami qui désirerait que tu lui trouvasses une femme convenable.

— C’est facile, lui répondit-elle. J’en connais une remarquable par une beauté merveilleuse, qui dissipe les plus noirs chagrins. Seulement, le métier qu’elle exerce l’occupe pendant toute la nuit, et elle ne pourra se trouver avec ton ami que pendant le jour.

— Peu importe ! répondit-il.

Elle conduisit alors la jeune fille à l’ami. Celui-ci en fut satisfait et l’épousa suivant les conditions qui avaient été convenues.

Mais il ne se passa pas longtemps sans que les deux amis reconnussent que les deux femmes que leur avait fait épouser la vieille n’en faisaient qu’une seule.

Apprécie, d’après cela, les ruses des femmes et ce dont elles sont capables.

Histoire de Bahia

On raconte qu’une femme mariée, nommée Bahia (beauté éclatante), avait un amant dont les relations avec elle ne furent bientôt plus un mystère pour personne, ce qui la mit dans l’obligation de s’éloigner de lui. Cet éloignement l’affecta tellement qu’il tomba malade du désir de la revoir.

Il alla un jour trouver un de ses amis et lui dit :

— Ô mon frère, un désir effréné s’est emparé de moi, et il m’est devenu impossible de patienter davantage. Ne pourrais-tu pas m’accompagner dans une visite que je veux faire à Bahia, la bien-aimée de mon cœur ?

L’ami lui répondit qu’il était à sa disposition.

Le lendemain ils montèrent à cheval et, après avoir voyagé pendant deux jours, ils arrivèrent près de l’endroit où demeurait Bahia. Là, ils s’arrêtèrent. L’amoureux dit à son ami :

— Va trouver les gens de ce pays et demande-leur l’hospitalité ; mais surtout ne divulgue rien de nos affaires et vois, avant tout, la servante de Bahia, à laquelle tu apprendras que je suis ici et que tu chargeras de demander un rendez-vous à sa maîtresse.

Puis il dépeignit la servante.

L’ami partit, rencontra la servante et la mit au courant de l’affaire. Celle-ci se rendit vers Bahia et lui répéta ce qui venait de lui être dit.

Bahia fit répondre :

— Préviens celui qui t’a envoyé que le rendez-vous aura lieu cette nuit même, près de tel arbre, à telle heure.

L’ami retourna alors vers l’amant et lui fit part de ce qu’avait décidé Bahia pour le rendez-vous.

À l’heure indiquée, les deux jeunes gens étaient près de l’arbre. Ils n’eurent pas à attendre longtemps pour voir apparaître Bahia. Dès qu’il l’aperçut, son amant se leva, s’élança au-devant d’elle, l’embrassa, la serra contre sa poitrine, et ils se mirent à se baiser, à se caresser et à s’accoler.

L’amant lui dit :

— Ô Bahia, n’aurais-tu pas un moyen pour que nous puissions passer la nuit ici, sans que ton mari soupçonnât de mal ?

Elle répondit :

— Oh ! par Dieu ! si cela te fait plaisir, il ne manque pas de moyens.

— Hâte-toi donc, reprit l’amant, de m’en faire connaître un.

Elle lui demanda alors :

— Ton ami t’est-il dévoué et est-il intelligent ?

— Oui, répondit-il.

Elle se leva, se dépouilla de ses vêtements et les donna à l’ami qui lui remit les siens, dont elle se revêtit ; puis elle lui fit mettre ceux qu’elle portait. L’amant, surpris, lui dit :

— Que veux-tu donc faire ?

— Tais-toi, lui répondit-elle.

Puis, s’adressant à l’ami, elle lui donna les explications suivantes :

— Rends-toi à ma maison et couche-toi à ma place. Mon mari viendra près de toi après le premier tiers de la nuit, afin de te demander le pot dans lequel on trait les chamelles. Tu ne soulèveras pas ce vase pour le lui mettre dans les mains, mais tu le garderas dans les tiennes jusqu’à ce qu’il vienne le prendre. Puis il se retirera et reviendra ensuite avec le pot plein de lait, en te disant : « Voilà le pot. » Mais ne le prends pas qu’il n’ait répété ces paroles une seconde fois. Alors prends-le-lui des mains, ou bien laisse-lui le soin de le poser à terre lui-même. Puis tu ne le verras plus jusqu’au matin. Lorsque le pot aura été posé par terre et que mon mari se sera éloigné, bois-en le tiers et remets-le à sa place.

L’ami partit, observa toutes les recommandations de Bahia et, lorsque le mari vint avec le pot plein de lait, il ne lui prit pas de ses mains qu’il n’eût répété une seconde fois : « Voilà le pot ! » Malheureusement, il retira ses mains du vase lorsque le mari voulut le poser ; celui-ci, croyant qu’il était soutenu, le lâcha ; le vase tomba à terre et se brisa. Le mari, s’imaginant parler à sa femme, s’écria :

— Où as-tu donc l’esprit ?

Puis, saisissant une verge, il l’en frappa jusqu’à la briser, en prit une autre et le roua d’une cinquantaine de coups, au point de lui rompre les reins. La mère et la sœur de Bahia accoururent pour le tirer des mains de ce furieux. Il avait perdu connaissance. Heureusement, elles parvinrent à emmener le mari hors de la chambre.

La mère de Bahia ne tarda pas à revenir, et, s’approchant de lui, lui parla si longuement qu’il était près d’être suffoqué de tout ce qu’elle lui disait, car il ne pouvait que se taire et pleurer. Elle terminait en disant :

— Aie confiance en Dieu et obéis à ton mari. Quant à ton amant, il ne peut venir te voir maintenant pour te consoler, mais je t’enverrai ta sœur pour te tenir compagnie.

Puis elle partit.

Elle lui envoya, en effet, la sœur de Bahia, qui se mit à lui prodiguer les consolations et à maudire celui qui l’avait frappé. Elle pleurait, et lui gardait le silence. Il sentait que son cœur s’attendrissait pour elle, car ses yeux lui avaient appris qu’elle était d’une beauté éblouissante, qu’elle réunissait toutes les perfections et qu’elle ressemblait à la lune dans la nuit de sa plénitude. Il posa alors la main sur sa bouche en rapprochant ses lèvres, de manière à l’empêcher de parler, et lui dit :

— Ô femme, je ne suis pas ce que tu penses. Ta sœur Bahia est maintenant avec son amant, et j’ai affronté le danger pour lui rendre service. Ne me couvriras-tu pas de ta protection ? Si tu me dénonces, ta sœur sera couverte d’opprobre ; quant à moi, j’en ai pris mon parti, mais que le mal retombe sur vous !

La jeune fille se mit alors à trembler comme un rameau, en songeant aux conséquences de l’acte de sa sœur ; puis, se prenant à rire, elle s’abandonna à l’ami qui montrait un pareil dévouement. Ils passèrent le reste de la nuit dans le bonheur, les baisers, les étreintes et les plaisirs réciproques. Il la trouva la meilleure des meilleures. Il oublia entre ses bras les coups de bâton qu’il avait reçus, et ils ne cessèrent de jouir, de badiner, de s’embrasser et de faire l’amour que lorsque brilla l’aurore.

Il partit alors pour aller retrouver son compagnon. Bahia lui ayant demandé des nouvelles de ce qui s’était passé, il lui dit :

— Interroge ta sœur. Par ma religion ! elle n’ignore rien à ce sujet ! Sache seulement que nous avons passé la nuit dans des plaisirs mutuels, dans des baisers et dans des étreintes, jusqu’à présent.

Puis ils firent de nouveau l’échange de leurs vêtements ; chacun reprit les siens. L’ami raconta alors à Bahia, dans tous les détails, ce qui lui était arrivé.

Apprécie, d’après cela, les ruses des femmes et ce dont elles sont capables !

Histoire de l’homme expert en stratagèmes
dupé par une femme

On raconte qu’un homme avait recueilli toutes les ruses et les stratagèmes que les femmes ont inventés pour tromper les hommes et prétendait qu’aucune ne saurait le tromper.

Une femme d’une grande beauté et pleine de charmes eut connaissance de ces propos. Elle prépara alors à son intention, dans le medjelés, une collation où plusieurs espèces de vins figuraient et où rien ne manquait comme accessoires, en fait de mets rares et recherchés. Puis elle l’envoya prier de venir la voir. Comme elle était renommée pour sa grande beauté et pour la rare perfection de sa personne, elle avait excité ses désirs et il s’empressa de se rendre à son invitation.

Elle avait revêtu ses plus beaux vêtements et exhalait les parfums les plus suaves, et assurément n’importe qui l’aurait vue ainsi serait tombé dans le trouble. Aussi, lorsqu’il fut admis en sa présence, fut-il fasciné par ses charmes et plongé dans l’admiration par sa beauté.

Cependant cette femme paraissait préoccupée de son mari et laissait entrevoir la crainte qu’il ne vînt à rentrer d’un instant à l’autre. Il est nécessaire de faire connaître que ce mari était très orgueilleux, très jaloux et très violent, et n’aurait point hésité à répandre le sang de celui qu’il aurait rencontré rôdant près de sa maison. Qu’aurait-il fait, à plus forte raison, à celui qu’il aurait trouvé dans l’intérieur !

Pendant que la femme et celui qui se flattait de la posséder se divertissaient dans le medjelès, un coup fut frappé à la porte de la maison ; le cœur de l’amant se remplit aussitôt de crainte et d’inquiétude, surtout quand la femme s’écria : « C’est mon mari qui rentre ! » Elle le fit cacher tout tremblant dans une armoire qui se trouvait dans la chambre, en ferma la porte sur lui et laissa la clef dans le medjelès ; puis elle alla ouvrir la porte.

Son mari, car c’était lui, vit, en entrant, le vin et tous les préparatifs qui avaient été faits. Surpris, il demanda ce que voulait dire.

— C’est ce que tu vois, répondit-elle.

— Mais pour qui est-ce ? répliqua-t-il.

— C’est pour un amant que j’ai ici !

— Et où est-il donc ?

— Dans cette armoire, dit-elle, en montrant du doigt celle où était enfermé le patient.

Le cœur du mari se serra à ces paroles. Il se leva et alla à l’armoire, mais il en trouva la porte fermée.

— Où est la clef ? dit-il.

Elle répondit :

— La voilà !

Et elle la lui jeta. Mais comme il l’introduisait dans la serrure, elle se mit à rire aux éclats. Il se tourna vers elle en lui disant :

— De quoi ris-tu ?

— Je ris, répondit-elle, de la faiblesse de ton jugement et de ton peu de raison et de réflexion. Ô homme sans discernement, crois-tu donc que si j’avais eu réellement un amant et que je l’eusse fait entrer dans la chambre, je t’aurais dit qu’il s’y trouvait en t’indiquant l’endroit où il s’était réfugié ? Non, ce n’est pas admissible ! Je n’ai eu d’autre idée que de t’offrir une collation à ton retour, et j’ai voulu simplement plaisanter avec toi en agissant ainsi. Si j’avais eu un amant, certes ! je ne te l’aurais pas confié !

Le mari laissa alors la clef à la serrure de l’armoire sans ouvrir et, revenant vers la table où était la collation, il dit :

— C’est vrai ! je me suis levé, mais je n’ai pas eu le moindre doute sur la sincérité de tes paroles.

Puis ils se mirent à boire et à manger ensemble ; après quoi ils firent l’amour.

L’homme dut rester dans l’armoire jusqu’au départ du mari. La femme alla le délivrer et le trouva défait, ses effets souillés d’urine et d’excréments. Au moment où il en sortait, venant de courir un péril imminent, elle lui dit :

— Eh bien ! monsieur le connaisseur en ruses de femmes, parmi toutes celles que tu as recueillies, y en a-t-il une qui vaille celle-là ?

Il répondit :

— Je suis convaincu maintenant que vos stratagèmes sont innombrables.

Apprécie, après cela, les ruses des femmes et ce dont elles sont capables !

Histoire de l’amant surpris par l’arrivée
inopinée du mari

On raconte qu’une femme, mariée à un homme d’un caractère violent et brutal, se trouvant avec son amant lors de l’arrivée inopinée de son mari qui rentrait de voyage, n’eut que le temps de le faire cacher sous le lit. Elle se voyait forcée de le laisser dans cette position dangereuse et désagréable, car elle n’imaginait aucun expédient pour le faire sortir de la maison. Dans son inquiétude, elle ne tenait pas en place. Étant allée à la porte de la rue, une de ses voisines remarqua son état de trouble et lui demanda ce qu’elle avait. Elle lui confia ce qui lui était arrivé et en reçut cette réponse :

— Rentre chez toi. Je me charge du salut de ton amant et je te promets de le faire sortir sain et sauf.

Elle rentra donc.

La voisine ne tarda pas à venir la rejoindre, et elles préparèrent ensemble la nourriture et la boisson, puis ils commencèrent tous à manger et à boire. La femme se trouvait placée devant son mari, et la voisine en face du lit. Celle-ci se mit à raconter des histoires et des anecdotes sur les ruses des femmes, et l’amant écoutait tout ce qui se disait, de dessous le lit.

La voisine, poursuivant ses histoires, arriva à la suivante :

— Une femme mariée avait un amant qu’elle aimait avec tendresse et dont elle était non moins aimée. Un jour que le mari était absent, l’amant vint la voir. Or, il arriva que le mari rentra à l’improviste, à l’instant même où l’amant se trouvait en compagnie de sa femme. Celle-ci, ne trouvant pas de meilleur endroit pour le cacher, le fit mettre sous le lit, puis vint s’asseoir près de son mari qui prenait quelques rafraîchissements, et lui tint compagnie en plaisantant et en jouant avec lui. Au milieu de ses jeux, elle prit une serviette et lui couvrit les yeux. L’amant profita de cette occasion pour sortir de dessous le lit et s’échapper, sans que le mari le vît.

La femme, devant qui ce récit était fait, comprit le profit qu’elle devait en tirer ; elle prit une serviette et en couvrit les yeux de son époux en disant : « C’est au moyen de cette ruse que l’amoureux put sortir sans être vu du mari ! » et son amant, profitant de cet instant, réussit à sortir de dessous le lit et à s’échapper, sans que le mari s’en aperçût. Bien loin de se douter de ce qui se passait, celui-ci, au contraire, riait de toutes ces histoires, et sa gaîté s’était encore accrue des dernières paroles de sa femme et des simulacres dont elle les avait accompagnées.

Apprécie, d’après cela, les ruses des femmes et ce dont elles sont capables.

Histoire des précautions inutiles

On raconte qu’un homme avait une femme douée de toutes les beautés et de toutes les perfections : elle était comme la lune dans la nuit de sa plénitude. Lui était très jaloux, car il connaissait toutes les ruses des femmes et leurs façons d’agir. Aussi ne sortait-il jamais sans fermer soigneusement la porte de la maison et celle de la terrasse.

Un jour sa femme lui dit :

— Pourquoi agis-tu ainsi ?

— C’est parce que je connais vos ruses et vos coutumes ! répliqua-t-il.

— Ce n’est pas en agissant de cette façon, dit-elle, que tu réussiras. Car, certes ! lorsqu’une femme veut une chose, toutes les précautions sont inutiles.

— Bon ! bon ! répliqua le mari ; il est toujours plus prudent de fermer les portes.

— Non, répliqua la femme, car la clôture des portes ne sert à rien, si la femme s’est mis dans la tête de faire ce à quoi tu penses.

— Eh bien ! si tu peux faire quelque chose, s’écria le mari, fais-le !

Dès que son mari fut sorti, la femme monta tout en haut de la maison et fit, dans le mur, une petite ouverture par laquelle elle se prit à regarder ce qui se produisait au dehors. À ce moment, un jeune homme vint à passer dans la rue. Il leva les yeux, vit la femme et désira la posséder. Il lui dit :

— Comment puis-je arriver à toi ?

Elle lui apprit qu’il n’y avait aucun moyen et que toutes les portes étaient fermées.

— Comment pourrions-nous nous réunir ? reprit-il.

Elle lui répondit :

— Je ferai un trou dans la porte de la maison ; toi, guette mon mari, lorsqu’il reviendra de la prière du soir et quand, après avoir ouvert et refermé la porte, il aura pénétré dans l’intérieur, fais passer ton membre, auquel je ferai rencontrer ma vulve. Tu me besogneras ainsi : de toute autre manière, ce serait impossible.

Le jeune homme guetta en effet le mari jusqu’à sa rentrée de la prière du soir ; et, dès qu’il l’eut vu pénétrer dans sa maison et refermer la porte sur lui, il alla au trou qui y avait été pratiqué afin d’y faire passer son membre. La femme était également sur ses gardes. À peine eut-elle vu son mari dans la maison, et comme il était encore dans la cour, elle alla à la porte sous prétexte de s’assurer si elle était bien fermée ; puis, s’empressant de placer sa vulve en face du membre qui sortait du trou, elle l’introduisit tout entier dans son vagin.

Cela fait, elle éteignit la lampe et appela son mari, en le priant d’apporter la lumière. Il lui demanda pourquoi.

— Le bijou que je porte sur ma poitrine est tombé et je ne puis le retrouver, répondit-elle.

Il arriva alors avec une lampe. Le membre du jeune homme était encore dans la vulve à ce moment et venait d’éjaculer.

— Où est donc tombé ton bijou ? demanda le mari.

— Le voilà ! s’écria-t-elle, et, se retirant précipitamment, elle laissa à découvert la verge de son amant, qui apparut sortant de la vulve et encore tout humectée de sperme.

À cette vue, le mari tomba par terre de rage. Dès qu’il fut relevé, sa femme lui dit :

— Eh bien ! et ces précautions ?

— Que Dieu me fasse repentir ! fut sa réponse.