Le Pan-Pan au Cul du Nu Nègre
L’Aphorisme est un cataplasme de consolation : Vivre est une maladie imaginaire : se débattant, poursuit le bonheur, le plus lourd que l’air — le plus léger au vent s’abandonne : — Cet humain, tenant d’un pied l’inertie, la vitesse de l’autre — encore par ses jambes, est dépendant de l’extérieur et tributaire. À une cloche de verre équivaut l’idée — essaie de conserver une force — comme la cloche surplombe un fromage. L’humain est isomorphe : l’extrinsèque est déliquescent, efflorescent l’intrinsèque. Un chimiste râté vaut le philosophe — qui, en évaporant des vocables, découvre des principes. L’Ozone filigrane — amorphe — la carte de visite de la spécialisation. Le chiffre remplace le « moi » confisqué ; le nom, honorablement, l’habille : il n’existe pas, le nu du « moi » effectivement
— Qui, là-dessus, d’allotropique, désire retourner à sa valeur essentielle, se brûle la cervelle, consciencieusement : il s’agit de décomposition endothermique, en visant, sans tragique, comme qui dirait le second pronom du verbe réfléchi au mode personnel : présent.
Ce matin, sorti de la baignoire, projeté, face et pile, dans les glaces, doublement dédoublé — décharger les brownings, les bras tendus — la volonté en phare — tintinnabulant — monter, tourner dans le vide — triple saut périlleux : — de la main droite au ras du sol — hilarant, aux détonations cavalcadant la cascade des glaces — rattraper le pied gauche et me promener avec élégance acrobatique. Continue galopade de consonnes sur la sonorité des voyelles — à déferler, la chute :
Nu je suis : — plus d’action au tournesol qu’est une glace. — Annulées sont les attractions comme les répulsions : — isoloir, à l’état initial, déambuler sur un fil tendu à l’intersection où l’opaque et la transparence se confondent. Volontaires, les tessons des glaces — sinopismes usagés — servent d’instruments de tatouage à l’inutile. En vain tourner, le « moi » — enterré, courbé, nu, les bacs à ordure. Réquisitionner à la résurrection un orchestre complet et virtuoses en ignorance. Pan-énergétique est le vent.
Comme l’humaine, doucereusement fantomatique est l’âme du monde, en ses frontières mitoyennes.
Au clair-obscur, en soubresaut, nouer l’horizon au zénith : — Existent moyen et motif à pendre le monde. Reste à découvrir la potence. Par derrière ou par devant, sortira le « moi » nu singulièrement.
Au « oui » opposer un « non » — extraire du non-sens, ainsi, le sens. La partition du relatif : — Timballes ; en sourdine — triple pas — galopade. La réalité — Cymballes ! — est trépassée. Carillons : le reflet violet d’un spasme exsangue. — Éclats de rire — l’unité est multiple — violons : aigu — trilles — graves. — Cris de secondes aux clavier les doigts crispés. Forte — Timballes — bruits bruts. Renaissance de l’irréel dans les cendres de la réalité. — Saccader, bruits extrêmes aigus, graves — conscience, inconscience. — Goudronner, bitumer — Hou ! En béton armé, sert de potence l’arbre de la liberté — Sirènes, enclumes stridence des idéologies. — Pathologique est l’épiphénomène du chaos. Du moi négatif explose le moi positif. Aiguiser les croissants de lune. Exodes de l’humanité — la ronde autour de la potence : le veau n’est plus un veau. Monter en gammes chromatiques de quintes — les cordes — : vert, vert, bleu, — couper les chanterelles — la sueur est un parfum, l’humidité est un sperme — engendre les champignons. — En vrille, descendre — les cuivres — quartes rouges — secondes nerveusement neutres aux claviers — plus rouge, infra-rouge. — Sautent les caves de Champagne — Nausées extra dry. — S’entrepénètrent, sur deux rangées, les hommes heurtant les femmes. — Énergies utopiques — Tonnerres frénétiques — Les mâles ne sont plus mâles ; les femelles ne sont plus femelles — Reculer, eunuques, hermaphrodites, au point de départ — dimorphes, — dioïques ! Ici se brisent les nerfs, hypertrophiés : Pan — détonne le silence — silence — De mica est le silence. Blanche est la blancheur. Le moi, nu, est élastique — l’acrobatie s’est volatilisée — L’impossible rabattu dans la possibilité — le « moi » est le « sens », réalisant les probabilités.
Ensemble franchissent l’existence : l’avorton, le ciel et la terre. Mort-né, en fausse-couche découpa-t-on l’avorton du cordon de la non-existence.
Infinitésimal en ses inconnus est le théorème mis en scène. S’agit-il de zéro ou d’un : — miment interrogativement en ballet les sciences du nombre et appliqués. Aux arts mineurs est confiée la régie.
Barbare bataille des angles : — chirurgical, puerpéral et, sur ondulées, multiples criticismes d’autres spéciales ès sagesse. Un luthier, clownesque, découpera des chanterelles « paganiniennes » dans les boyaux extrinsèquement vierges. N’a plus que deux côtés le triangle des trois nouveaux-nés ! L’angle droit pleure l’hypoténuse. Ciel et terre c’est nous ! — s’émeutent toutes les choses, nées à la même heure. Prémisses sommes-nous en faveur du mort-né. Étirage du triangle et emboutissage : — Brisée, et ouverte à tous vents, reste du polygone la frontière. Impudique est la suggestion. — Résisteront scène et salle aux éclats de la bombe qu’est l’X de ce Pi ! Réclament les joutes oratoires du service anthropomorphique les empreintes digitales. Frénétiques, les rires et les pleurs s’assaillent pour et contre. Un point d’interrogation, pragmatiste, cherche sa place dans la combinaison, quand déjà : pistons, trombonnes et grosse-caisse fracassent la marche du mort-né à la morgue l’autopsie.
La suite à la génération suivante.
Nu, le moi — d’ambiances libre — dans le chaos se baigne. De dynamos les côtes couvertes — électriser l’entendement de l’océan : aux vagues infuser une individualité consciente. Et va la danse — danse : cakewalk en bourrasques — plongeons — sauter de trombe en trombe et tourbillonner sur l’écume — des mythes multiples de la vérité. Humaniser les vents : encaserner les alizés aux pôles. S’incarnent les abstractions — leurres grotesques ; utopies music-halliennes emplissent de ce Luna-Park les montagnes-russes. L’apparence sensorielle chevauche l’évidence sensoriale. La sagesse propage la confusion, méthodiquement : Plongent les poissons à l’approche de la belle icone, s’envolent les oiseaux : — ceci annulle la science exacte : Multiples sont les droites — variées d’après la réfraction de l’angle visuel — aérien, terrestre, aquatique — qui relient deux points. Franchir le seuil de l’idiotie : Tous les angles sont droits. Parlant un idiome plastique, idoine est la brute : — Une muselière au rêtheur de la surbrute. Au bagne sont les nuances imagées. L’idiot est le grand inutile : — Mieux que l’ichtyophage, saisit du poisson le critérium esthétique. Des sensibles trépassèrent, au temps de la bonne rente de tout repos, d’une affection cardiaque. Succombe au rire, la sensibilité géniale devant — entr’autres cas de tomber mort tout roide — des lits d’hôtels à chambres pour voyageurs le mutisme hilarant. Luxe de l’inutile. Le hasard fait faillir la finance. Méthode rationnelle à système rotatif, d’éducation émotive, pour chapeaux de dames et autres toilettes. Philosophe : poétise la marche du monde et la place de l’humain en ce monde.
Sur la décomposition — élever un balai à antennes radiotélégraphiques. La responsabilité est un orchestrion automatique : écraser une écœurante bacchanale coruscante : toutes les folies incombent aux sages et aux saints. La sainteté est sujet — objet est la sagesse.
Sage est l’idiot et saint. Saisissent le sens, à travers les mors, les chevaux ; les chiens, à travers la muselière, flairent le monde. À la musique chamarrée des orgues aux salles de danse, s’enfièvre la servante et son débardeur — comme leur monsieur au champagne aromatisé, en compagnie de sa dame.
De la chance la valse tumultueuse : — sur courroies planchers mobiles, à mouvements contraires — tournoyer en rapide pas inverse. La morale est le quotient de vibrations de la sentimentale gamme des résultats : chaque ton est un résultat : — Sépare la morale de bandit de la morale d’honnête homme — un simple intervalle : — à assonnance diplomatique, à consonnance utilitaire, à dissonnance de luxe ! clament les deux pédales : forte d’ambition — la résignation en sourdine ! De bandit, tonalité de paria, — à bandit, tonalité de l’homme de bien — il y a distance d’octave. Théorie musicale à la marmelade ! Les théoriciens sont : prunes, poires, figues et autres fruits — d’après le grand art culinaire, dûment cuits en compotte. Malaise amusant du goût les papilles — tout en conservant, quant à l’identité, une certitude empirique sur l’homogéniété de son assimilation.
Mort-né — ciel — terre : — zéro plus deux font trois. La multiplicité des choses, expulsant les deux derniers ; trois est un polynome. Comme zéro, la mort est amorphe : ce pendant avec une porte grand ouverte sur bien de possibilités.
La non-existence possède sa carte d’identité. Mort-né — moins un en deçà de zéro — à la base : polymorphe est le polyèdre. Chue dans l’abstraction, laisse un schéma sans dimensions — la réalité. Les chalets publics de nécessités fixent, autant que les musées ; sans cette narcotique conviction toutefois, l’éphémère du passant. Une roue sans moyeu est nécessairement sans raies. Ici, dans l’indéchiffrable, par un phénomène diastasique, pointe la résurgescence de l’immatériel, de la matière vainqueur. Rendre la masse à la lumière ! l’indémontrable gère la démonstration. Mène au delà de la sensible distinction, le vocable — et déroute. Devant l’incohérence, poussent du fond des poitrines un contre-ut les désabusés ! En vue de redresser la conviction — embrouiller d’avantage l’absurde ; délayer le scandale. L’avenir est au poing, qui étranglera, des siècles morts, le plus d’esprits schématiques : la mort hypnotise la vie, comme le rêve illusionne la réalité.
Devant le désaccord interchanger les termes : tout s’accomplit, effectivement, sans pourquoi équilibré. Le stable n’est qu’une face — le temps, quoi ! — de l’instable dans l’espace. Encore que dans l’illimité ne se meuvent qu’ombres et pénombres. Paradoxale est la logique : un ressort monté et le tic tac remplace le temps. Ainsi, un jour, un bec de gaz vit l’allumeur de réverbères se morfondre et confondre la borne et la distance. L’époux rêva être l’épouse : Au réveil suppose une erreur, et que ce fut la femelle rêvant d’être mâle — puis qu’il est, lui, mâle organiquement — ce qui est une frontière infranchissable. Et convaincu, son rêve saoule sa réalité.
Dans le domaine des probabilités, la roue sans raies se possibilisant, proche est le jour du moteur à chevaux illimités, résolvant l’inertie aux multiples dimensions. Peu doit chaloir la connaissance du nombre des générations qui se couperont encore la gorge, d’horreur devant l’irrésistible se réalisant.
Il en résulte que le moi — dûment déshabillé — est une salle de spectacle, bâtie en toute sécurité, s’emplissant, se vidant, avant comme après chaque séance.
Une bonne finale se danse. Avis aux amateurs : Ici commence le
avec les absents
Pan-pan
qui le dansent ailleurs à cette même heure
Pan-pan-Pan-pan
Pan-pan
Hier est un souvenir. Un souvenir est un attendrissement. Pointer, arabesque de dix-huit mois :
S’attendrir savoureusement au mélodrame rococo — une mèche de cheveux en une breloque — initiales gravées aux alliances. — Inaugurer la maquette à la mémoire du microbe statufié : — juvénilité du virus élyséen, déconcertant en bienveillance parasitaire. —
Vibrations en spirales, demain échoie : —
Préscience des fluides incurvant en profondeur la subconscience. Le médium somnambulisé, à bonds, au hasard, de clown, suggestionné, prophétise les feux d’artifice de la providence.
Le statique est une ondulée s’échappant, oblique, en explosion — i — sifflant, sur la courbe ellipsoïdale du dynamique. Universelle est l’erreur : le statique est l’accidentel — le jet sur l’artère coupée.
Transcendental, à travers la violence polyphonique du chaos, ondulant en mon degré d’obliquité, sur ma courbe, sous les détonations, zig-zagant — compénétrer en spirale le complémentarisme d’hier et demain.
— Tu as une tête en cône renversé tronqué. Ne sois pas fou au point d’en chercher le sommet à la base. Il est planté tout droit, apathiquement, dans le ventre. Le moi est entre hier et demain comme un fil conducteur entre la négative et la positive. Au mien, il faut pas tant l’isolateur que l’interrupteur, neutralisant, net.
Est-ce de l’orgueil ou de l’amour propre élémentaire que de remercier l’identité de poteau électrique ? Deux angles forces, au sommet tranchant, — l’un de face, demain, plus banal que l’autre, hier, de dos — poignardent en sourdine mon moi. Je me veux sans velouté de patines — nu — flexueusement nu, comme en une alcôve de bordel, à glaces concaves et convexes, nu —
— Sonore — o sphérique, roulant à bruits de moteurs, odeurs d’essences — des garages aux gares, des usines aux ports — où grincent les grues — oblongues les courroies autour des brielles et engrenages sphériques tourbillonnent o —
— Ta mère est bonne, fils. Elle est une unité de temps et de lieu, humainement statique en pure droite.
Ton assymétrie physique prélude un déséquilibre de formes animiques. Aux explosions de tes mouvements, tes pores réflectent des lumières cuivrées. Tu parles comme l’ivrogne, alogique. Aio ! petit scandale music-hallien ! Tu tends vers nous. Ohé ! le vitriol, ellipse de dix-huit mois ! De toute la violence mouvante de ma polyrythmique, mes équivalences spiralent vers ton arabesque, en contre-pointe. Femme — brosse la scène — aux jaunes des cliniques, les rouges des usines, les verts des maisons d’aliénés — Asperge les panneaux et le sol — trempe l’atmosphère de parfums similaires : iode, benzine, acide nitrique — Laisse crier i-i — les orgues, que les chats miaulent, hurlent les chiens —
En plein feu d’artifice nous dansons le
Pan-pan
Pan-pan — Pan-pan
Si un jour tu ailles en prison, tu jureras :
à dix-huit mois mon père me le chanta :
Pan-pan — Pan-pan
Si un jour tu ailles à l’hôpital, tu cracheras :
à dix-huit mois, mon père me le blasphéma ;
Pan-pan — Pan-pan
Si un jour l’on t’enferme en une maison d’aliénés
tu chanteras : à dix-huit mois, je l’ai dansé :
Pan-pan — Pan-pan
Polyphonie — polyfolie
Pan-pan
Ma mère est une sainte !
Pan-pan
Mon père est un café-chantant
Pan-pan — Pan-pan
Encore Pan-pan ? —
Bondissent, excités aux rouges bruts, sur les momies hiératisés, les buffles ? — Avoue que facile il est quand toute une armée t’apporte la solution à l’équation que tu te poses toi-même.
Tu me montres ton nombril en énonçant à l’évidence : Encore un œil. — C’est, de la boule de savonée, l’âme, qui colle à ta tête de la pipe. Aux choses soudées, l’âme est une soudure. Parce que ta puissance élastique se meut libre encore dans du souvenir l’ambiance, tu es capable de rapprocher le disparate de l’évidence. Ta mère t’apprend que, seuls, les porcs voient le vent, alors que toi, tu l’as vu, parfaitement, fugitif, éteindre les étoiles. Mais, sans prétendre à l’infirmité, tu es relativement gras. Le souvenir est la graisse à l’engrenage. Quelle folie de vouloir faire son apprentissage d’homme. Ne sont-ils pas deux, déjà, qui devant toi, se glorifient de leur œuvre. Un simple détail : Contemporairement la chienne en folie est emmenée chez le mâle ou sous la pompe, l’humain élève à sa propre démence une forteresse.
Mon « moi » ne sera pas une pyramide montée sur roues, maintenant que tu m’aies fait découvrir, se cachant au fond de l’œil fantastiquement velouté qu’est le nombril, l’âme humaine. C’est toute une architecture mouvante que les incurvations des influences, à démolir.
Je sors, d’entre hier et demain — volatilisé comme le bruit arc-en-ciellé, que font deux bouteilles, vidées, que l’ivrogne, en un raccourci plastique, base contre base, exécute, à son avis, capitalement.
Une balle se promène par les rues, les boulevards. — Qu’ils sont moelleux ces humains ! Sur ma ligne à zig-zag, je voltige, bondissant de la en soie froufroutante marquise, au déchargeur de charbon à carrure métallique. Je bondis le pan-pan ! Du rythme, mon nègre, adamantin ! Si un jour tu deviennes apache, tu aimeras ton revolver. Pan-pan ! Pan-pan ! — Est-ce moi ou un excentrique américain — pan-pan — dont le « moi », élastique, est une balle en caoutchouc !
Pan-pan — l’émeute ! Terrassiers, la contradiction diplomatique demande des débardeurs. Toute la vie cinématographique se déroule au journal à la dernière page : mécanique mensonge moral, à la réclame tam-tam. Polygamie, tam-tam. — Les types hilarement intéressants sont les mythiques cochers de fiacre, les racoleurs et de la rue, nuitement, tous les co-locataires.
Ce soir, je suis une annonce à l’édition de minuit Caricatures canalisées — pan-pan — Prototypes de la fraternité. Un calicot de réclame : promène-moi, marchands de journaux en grève : par la cohue des bars-restaurants — des thé-tango les grouillements, — et aux salles de danse — de la populace le brouhaha : Pan-pan-pan !
Du côté de la défaite, forcenés, tituber le tam-tam. Le Pan-pan de l’émeute avance. Fini le chômage, assassins ! Assaillir et enlever les résidences, toutes, des parodies charitables. Sabrer les émulations romantiques — Le pan-pan, ce soir, est en rouge — Tout et rien que l’acte est beau.
Ida la Rouge et ses costeaux
Pan-pan
Rouge-rouge-rouge-rouge
Pan-pan — Pan-pan
Rosa la rouge
Pan-pan
La gloire a battu les records : changer les statues publiques en réclames électriques. Trop absurdement vraisemblable, artiste statuaire. Comme la gloire, ton métier est anti-hygiénique en sa monotone stabilité. Tout et rien — et seulement en sa durée — n’est beau que l’acte. Grosse-caisse : la répétition ! La peinture décore dîner et souper. En smoking, la poésie rime cinq heures-thé. Entre l’après-souper et le lit, la musique bat la beuverie. Au couvre-feu d’après minuit, artistes : se raconter des mythes. Maçon, chômeur — se faire chauffeur d’auto-ambulance ! Souteneur, en ce temps syndicaliste, n’atteint pas le maximum. Monotone mécanique que la routine du métier quotidien. À part quelque savant serviteur dans le monde animal ; quelle profession exerce le sauvage ! Grêve, rêtheur sophiste. Des journées le regard sur un aveugle mur blanc : — Montent des marées : eaux — eaux écument ; bourrasques, rafales ! Tarauder les fosses lacrymales. Dans le bilatéral mouvement — en avant — en arrière à grande vitesse, en arrière — en avant simultanément — le vertige du sur-place. — Gueules enflammées de hauts-fourneaux. Coups secs de pilons, de presses à emboutissage. Bruits roulants dans les laminoirs de tôles — Salpêtre carbonise les fosses nasales. L’étendue striée de fracas, immense, perce en pointe de cône, à pic — ouvre le crâne. Gosse : être père et rongé de fièvre de la faim — faim de sincérité : Guillottine ! Tomber dans le vide — descente de charbonnage, qui dure. Vide, folie ! scalper, dépecer, désosser : chiens, porcs et autres humains. Un effet de neige ? Crapule ! — Grelotter ; claquent les dents — Ghr ! Gêle la vermine, la canaille, la crasse. Tu es l’ordure, immonde populace ! Brûtes — bê !
Sur toute la ligne — du départ à l’arrivée — parasite est le quotient de la progression : Pou : paria : … dont possesseur terme extrême. Et plus forte évidence que tout calcul usuel — réductible en cette section ultra-divine : pou est à paria comme paria est à possesseur — unilatérale en une ininterchangeabilité des termes, imprescriptible. Gosse, bon tu m’es : comme à toi est bon le bonbon ! To-nite ! — Douze balles — Pan-pan — Pansard. —
L’encéphale en bouilli. Vit l’esprit effectivement ? Pan-pan, de condoléances ! Folie sentimentale. Un gaz idéel filtre l’air, qui devient tonique.
Gosse : danse donc le Pan-pan, sur la fusion des indivisibles :
Pan-pan — Pan-pan.
Alliage de « trois » acier et le reste de l’ébène et de l’ambre
fait un cinq en cuivre anglais,
Pan
Un trois est italien, en ses vertes fioritures,
Pan-pan-pan.
Russe est deux — rêve blanc et noir
Pan pan — Pan-pan
Un est vin-France
Zéro est de la petite vérole
Brûler un O dans le drapeau :
souffle le magnétisme des chiffres,
consommation en cercles concentriques
rase cubique de la table ronde
Pan-pan !
Fin-fin
Pan-pan
Finale !
Pan pan
o i u a
pan pan
Da capo
Bê
Pan-pan — Pan-pan
Pan-pan