Le Littré de la Grand’Côte/3e éd., 1903/Vitriers

Chez l’imprimeur juré de l’académie (p. 350).
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VITRIERS. — C’est le nom que l’on donnait aux chasseurs d’Orléans, aujourd’hui chasseurs à pied, à cause du sac noir sur le dos que l’on comparait à l’ustensile que les vitriers ambulants portent sur leur dos et où reposent leurs vitres.

Ce mot n’est pas proprement lyonnais, puisque nous le trouvons dans la pièce de Paul Déroulède, Chasseurs à pied :

Les petits Vitriers, c’est ainsi qu’on les nomme,
Ont mis leur baïonnette au bout de leur fusil…
(Chants du soldat, p. 37.)