Le Littré de la Grand’Côte/3e éd., 1903/Garçon

Chez l’imprimeur juré de l’académie (p. 179).
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GARÇON. — D’après les grands connaisseurs, vous ne devez pas dire : Le garçon de M. Petard est parti pour son sort, ni même le fils Petard, mais il faut dire M. Petard fils, ou, si vous le connaissez beaucoup, Petard fils. — Mais voulez-vous savoir la vie des garçons ?

La vie des garçons n’est agriâble :
Quand i n’ont cinq sous,
I mangent tout.
I vont aux Breteaux, à Villeurbanne,
I reviennent soûls,
Et voilà tout.

Cela se chante sur l’air : Allons aux Breteaux, ma mie Jeanne.

Il y a de quoi appeler son père garçon. Se dit lorsqu’il vous advient quelque chose de tout à fait extraordinaire.

Si c’était à recommencer, je ferais comme mon père, je resterais garçon ? Cri du cœur qui s’échappe souvent de la bouche des maris.