Le Littré de la Grand’Côte/3e éd., 1903/Fraises
FRAISES :
Notre sieur Marius Bardoire, de l’Académie, me communique une autre version du cri probablement plus moderne :
Nos plus jolies fraises viennent des bois de Courzieux.
Jadis il m’arrivait quelquefois de déjeûner au café de la Perle. Un jour, amenant un ami pour déjeûner, j’avise un joli panier de fraises. Tiens, fis-je, déjà des fraises ! — Oh ça, reprit le garçon en clignant finement de l’œil, ça n’est pas dans vos prix ! Ces garçons de café sont malhonnêtes.