Le Littré de la Grand’Côte/3e éd., 1903/Bisque

Chez l’imprimeur juré de l’académie (p. 47).
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BISQUE, s. m. — Pays-nostre. Indigène des Basses-Alpes, comme le Bedos du Vivarais, le Ponaud du Puy, le Gagat de St-Étienne, le Caladois de Villefranche, etc. Bisque se disait surtout des colporteurs (appelés encore culs-blancs et margoulins) pour autant qu’ils étaient en partie tous des Basses-Alpes. Il y avait jadis à Lyon d’importantes maisons de blanc et de rouennerie dont la clientèle n’était rien que de bisques. Les chemins de fer, en faisant arriver les commis-voyageurs jusque dans les endroits où l’on ne pénétrait qu’à dos de mulet, ont tué les margoulins.

Les Bisques sont-ils ainsi nommés parce qu’ils bisquent ou parce qu’ils font bisquer ?

Quel Gapian divin sondera l’Insondable ?

(Légende des Siècles.)