Le Littré de la Grand’Côte/3e éd., 1903/Bénir

Chez l’imprimeur juré de l’académie (p. 42-43).

BÉNIR. — Autant qu’un pape en pourrai bénir. Se dit pour exprimer des quantités innombrables, vu qu’un pape peut en bénir des foisons d’un seul coup. Quand j’étais petit, le papa disait que j’aurais mangé des truffes frites tant qu’un pape en pourrait bénir.

Bénir les fesses avec un martinet. — Tous les gones vous diront ce que c’est.

Que le bon Dieu le bénisse ! Expression qui équivaut à « Que le diable l’ emporte ! » Allons bon, dira un homme de lettres, velà la Rothée que n’a mis tous mes papiers en ribotte ! Que le bon Dieu la bénisse !