Le Littré de la Grand’Côte/3e éd., 1903/Avaloir

Chez l’imprimeur juré de l’académie (p. 24).
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AVALOIR, s. m. — Gosier. J’ai eu la barbe blanche longtemps avant les cheveux. Un bon canut, sans gêne, que j’avais pour ami, prétendait que ça tenait à ce que, chez moi, l’avaloir avait plus travaillé que l’entendoir.

Les Lyonnais font souvent masculin les mots en oire : un écritoir, un araignoir, un avaloir. « Dites avaloire. » (Molard.) Arm. Fraisse, qui avait subi l’influence lyonnaise, ajoute : « Encore un conseil que je ne puis me décider à suivre. » En quoi il a tort. Il disait certainement une passoire. Or qu’est-ce qu’un avaloir, si ce n’est une passoire sans grille ?