Le Géranium ovipare/Triolets en l’honneur de quelques romanciers vivants ou trépassés
TRIOLETS
EN L’HONNEUR
DE QUELQUES ROMANCIERS VIVANTS
OU TRÉPASSÉS
PRÉLUDE
Je veux chanter sur mon rebec
nos chers romanciers à la mode.
Gens de Lubeck et de Québec,
je veux chanter sur mon rebec !
Ouvrez l’oreille et non le bec
pour écouter ma sublime ode :
je veux chanter sur mon rebec
nos chers romanciers à la mode.
I
D’ABORD QUELQUES TRÉPASSÉS
D’HIER OU D’AVANT-HIER
Pour les romanciers de jadis
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II
QUELQUES CHERS MAÎTRES
Maintenant je les prends vivants,
Bazin, Bordeaux et des Gachons C’est le double Abracadabra Sur la grève à Perros-Guirec
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III
QUELQUES PRIX GONCOURT
Qui concourt pour le prix Goncourt mais à toi la langouste, ô Proust, Pour peu que la langue fourche on
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AUTRES CHERS MAÎTRES
Attendez ! ce n’est pas fini
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POSTLUDE
Cætera desiderantur :
c’est assez de littérature !
Rimbaud, Meyer, mes deux Arthur
cætera desiderantur !
Tout bas-bleu présent ou futur
sans hésiter je le rature !
cætera desiderantur
c’est assez de littérature.
- ↑ Puisqu’on appelle hexamètre le vers de douze pieds, pourquoi n’appeler tétramètre celui de huit ?
(Note de l’Auteur). - ↑ Un mort parmi les vivants ? Et puis après ?
(Note de l’Auteur). - ↑ On déjeune plutôt.
(Note de l’Auteur). - ↑ Depuis lors on lui a dit : « Prenez donc un fauteuil. »
(Note de l’Auteur). - ↑ Filles de la pluie et non pas de Savignon : ejus et non suas !
(Note de l’Auteur). - ↑ Jérimasag, ville de Chaldée voisine de Jérimadeth découverte par V. H.
(Note de l’Auteur). - ↑ Polygraphe plus connu sous le nom plus aristocratique mais moins mélodieux d’Henri de Koussanne.
(Note de l’Auteur).