Le Diable à Paris/Série 1/L’Argent

Le Diable à ParisJ. HetzelVolume 1 (p. 1-6).

L’argent

par Gavarni
Mon cher mosieu, c’est du bon argent que je donne à quinze… à seize, si vous voulez — contre de mauvaises signatures. — C’est une infamie ? Bien ! je fais de l’usure… très-bien ! Mais alors, quand vous prenez de ces actions, au capital soi-disant garanti, et que vous comptez bonnement sur des dividendes de trente, quarante, cinquante, cent pour cent… qu’est-ce que c’est que vous faites ?

LES CONDAMNATIONS DE L’ANNÉE.
Voyons. « vol avec escalade » « Vol avec effraction, » c’est pas ça. « Escroquerie, » nous y voilà ; c’est par ici que je dois trouver mon ex-homme de confiance.

La charité est un plaisir dont il faut savoir se priver.
Je fais une affaire d’un rien pour faire des affaires de tout.

— Oui, ça fait vingt-huit francs. Eh bien pour un effet de cent vingt-huit francs, et à quatre-vingt-dix-sept jours encore !

— Ah çà ! m’sieu… Alonzeau, vous imaginez-vous, par exemple, que nous demandons la charité dans les maisons de banque !

Un lion de la vallée
(marché aux volailles)