Le Deuxième Livre des quatrains/La fraise sauvage

Mercure de France (p. 6).

II

LA FRAISE SAUVAGE


Petit cœur d’ombre rouge à verte collerette,
Et plus compatissant que n’est le cœur humain,
Toi qui, sans hésiter, au pauvre qui s’arrête
Te donnes tout entier sur le bord du chemin !