(Attribution contestée)
Vital Puissant ? (T. 1 : Le Degré des âges du plaisir,p. 17-33).





CHAPITRE II.


Le chevalier de Belleval au collége ; Constance au couvent ; préceptes infâmes des moines pour animer les passions dans le cœur d’un jeune homme ; description des passe-temps lubriques des religieuses ; occupations voluptueuses de Belleval et de Constance depuis l’âge de dix ans jusqu’à l’âge de quinze ; retour à la maison paternelle.


Quelques aperçus des plaisirs secrets que Constance et moi nous goûtions ensemble, toutes les fois que nous en trouvions l’occasion, ouvrirent les yeux des auteurs de notre naissance, et les engagèrent à nous séparer. Je fus envoyé au collége des Bénédictins de la ville de *** et Constance aux Religieuses Visitandines de la même ville, jusqu’à ce que nous ayons acquis cet âge après lequel nous aspirions l’un et l’autre, celui d’être unis. Notre séparation fut amère et douloureuse ; des baisers indicatifs témoignaient aux témoins qui nous entouraient qu’une ardeur interne nous enflammaient, et que si nous n’étions pas déjà rangés sous les lois de l’hymen, au moins d’après les instructions secrètes de la nature, ce n’était que notre grande jeunesse qui nous avait sauvés de ce pas si rapide, si glissant, si voluptueux, quand on se trouve à l’âge que nous devions atteindre en si peu de temps.

On fut presque obligé de nous arracher des bras l’un de l’autre ; nos yeux étaient humides de douleur et de plaisir ; nos paupières brûlantes distillaient les larmes de l’ivresse la plus délicieuse, et je crois fermement, d’après les pétulantes agitations dont j’étais dévoré, que si mes adieux à Constance eussent été reçus par elle dans un tête-à-tête, que l’amour eût fait un miracle en notre faveur, que ma jeune et petite amante m’aurait immolé sur les autels de ce dieu sa virginité mourante, et que, jeune et bouillant sacrificateur, j’aurais avec un courage héroïque plongé dans les flancs de cette victime l’arme significative du plaisir, que j’aurais auparavant aiguisé sur ses appas ; qu’alors des torrents de sang confondus avec cette liqueur divine dont la source féconde nous range au nombre des créatures, auraient ruisselé sur ses cuisses célestes, que des soupirs étouffés, annonçant notre défaite et la mort la plus délicieuse, ne nous auraient laissé que la liberté de pouvoir articuler, en confondant nos âmes ensemble par la voix des plus brûlants baisers, ces paroles expressives : Ah ! dieux !… grands dieux !… quelle ivresse !… je n’en puis plus !… cher amant !… tendre amante !… va… va donc ! dieux… dieux… je me meurs !…

Nous nous séparâmes enfin en nous envoyant par le plus voluptueux des coups-d’œil des assurances réciproques des plaisirs que nous nous promettions bien d’éprouver ensemble lors de la fin du pénible exil qui nous était imposé.

Monté dans la voiture qui me conduisit chez les Révérends Pères Bénédictins, je ne cessai d’y pleurer ; le nom de Constance était toujours sur mes lèvres brûlantes. Je chargeai les échos de lui reporter mes soupirs et mes regrets, et je ne m’étais pas encore aperçu de la route, que j’étais déjà entré dans la clôture redoutable qui m’était préparée et où j’étais attendu.

Qu’on ne s’attende pas que je vais donner ici un détail ennuyeux du cours de mes études. Je n’écris que pour la volupté. C’est au plaisir que je consacre mes mémoires. D’ailleurs, mes livres, mes classes me devinrent insupportables, et, quelque temps après, les découvertes que je fis à la suite d’une explosion de tempérament me rendirent encore la maison où j’étais, les visages tartufes et hypocrites que j’étais obligé d’y voir, plus odieux et plus haïssables. Que fut-ce donc lorsque je connus plus parfaitement les inclinations monstrueuses de ces scélérats froqués, leurs penchants abominables. Ah ! saint Benoit ! saint Benoit ! dans quelque coin du ciel que vous soyez niché, si c’est vous qui avez inspiré à vos enfants les horreurs dont ils infectent l’âme de la jeunesse, vous ne pouvez qu’être un monstre indigne du culte que les sots vous adressent, et qu’avec saint François, saint Bernard, le scélérat antiphysicien, d’Ignace de Loyola, méritez d’être chassés ignominieusement du paradis que vous souillez par votre présence impure, à peu près comme on chasse en France, par les décrets d’une constitution sage, les moines fainéants, traîtres et fanatiques, qui nous ont abusés tant de siècles, et qui, le poignard parricide en main, nous ont privé d’Henri IV, le meilleur de nos rois, dont la mémoire doit être pour toute la terre un objet continuel de vénération.

Une après-dîner d’été, que des occupations impérieuses ne m’appelaient point à la classe, je m’étais enfoncé dans les bosquets de mon collége, et je m’y étais, après plusieurs tours, endormi profondément ; je rêvais que le moment que je désirais était arrivé, celui de ma réunion avec Constance ; nous étions parfaitement seuls ; elle jetait sur moi les regards les plus passionnés, et, me tendant les bras avec ivresse, elle m’invitait à cueillir sur son sein, que je trouvais considérablement augmenté depuis que je ne l’avais vue, les myrthes suaves de l’amour ; avec quelle volupté j’examinais ces deux globes fermes et arrondis, se soutenant sans le secours de l’art et surmontés du plus joli bouton de rose. J’y collais mes lèvres, je suçai avec transport les deux tetons de ma divine Constance ; vous, censeurs si froidement rigoristes qui blâmez l’amour, ou vous êtes aussi faux que la plupart de nos prêtres qui se refusent à l’impulsion de la loi, ou vous n’avez jamais éprouvé les sensations délicieuses de ces moments enchanteurs.

Non, ce feu qui jaillit avec impétuosité de deux cailloux frottés ensemble n’est pas aussi brûlant que les étincelles produites par les baisers que je donnais à la gorge de Constance ; ma bouche y comprenait mon âme tout entière, et je ne me relevais de dessus elle que pour respirer la vapeur enflammée de ses caresses précieuses. Bientôt nos deux corps en furent atteints ; Constance fermait les yeux ou plutôt ne les entrouvrait que pour me laisser apercevoir la langueur dont elle était consumée ; nos vêtements nous devinrent importuns ; je me débarrassai promptement des miens ; les rayons du jour ou plutôt les flambeaux de l’amour éclairèrent à ses yeux ce que c’était qu’un homme dans l’état de simple nature. Je détachai ou plutôt j’arrachai sans ménagement les voiles qui me dérobaient ses appas, et je vis enfin une femme nue ; ce n’était plus ce corps jeune, délicat et non formé qu’à l’âge de sept ou huit ans j’avais pris tant de plaisir à contempler ; c’était un corps orné de tous ses avantages, qui, n’étant plus uni comme à cet âge si tendre, offrait à mes regards avides les plus superbes reliefs que l’imagination ardente d’un artiste confie à son pinceau habile.

Deux tetons charmants, qu’une chaleur expansive haussait et abaissait, le reste d’un corps où les formes les plus élégantes se dessinaient, des bras que l’amour avait pris plaisir à former lui-même, un ventre poli, au bas duquel une mousse légère fixait mes regards. Voilà le trésor que Constance recelait et qu’elle offrait à mes adorations. Je rendis hommage à cette divine partie de ses beautés en y appliquant mille baisers. Je découvris enfin le centre de volupté, cette source ineffable de biens et de maux, en écartant ses cuisses d’albâtre, et je distinguai à travers la toison qui ombrageait ce canal de délices une couleur vermeille qui m’indiquait le but où je devais viser. J’y frappai sans balancer ; une fureur amoureuse animait mes mouvements, les reins souples de Constance secondaient mes transports, et après quelques secousses, nos âmes s’envolèrent, et, revenus de la léthargie merveilleuse, nous nous sentîmes inondés de ce nectar flatteur dont sûrement s’enivrent les dieux aux tables de l’Olympe.

Je jouissais de ce ravissement de délice quand je me sentis réveiller en sursaut par quelqu’un qui me poussait rudement. Mes yeux distinguèrent à la clarté du jour mon régent, que le hasard avait amené dans cet endroit ; je les reportai ensuite sur moi ; mais qu’on juge de ma surprise en m’apercevant de l’état où je m’étais mis machinalement, échauffé sans doute par la peinture voluptueuse du rêve que je viens de peindre et qui avait échauffé mon imagination.

Tout en dormant, j’avais probablement détaché les boutons qu’une ridicule décence a sans doute inventé pour emprisonner l’instrument de notre être ; ma main, qui cependant n’était pas faite à cet exercice si fréquent dans le jeune âge, s’était emparée de cette cheville, et quand je songeais que je dévorais de baisers les charmes de ma Constance, j’avais frotté et refrotté mon nerf érecteur de telle manière que mes cuisses étaient couvertes de cette essence prolifique que j’avais cru darder dans l’intérieur du bijou séduisant de ma divinité.

Je frémis en examinant l’état où j’étais et ce que je devais appréhender de la fureur de mon régent ; je reportai mes regards sur lui, mais je ne distinguai pas dans les siens le courroux que je lui supposais. Cette vue me calma, et j’écoutai sans trouble le discours indulgent qu’il m’adressa :

« Eh quoi, jeune homme, à peine êtes-vous au monde que les intentions de la nature se manifestent en vous et que vous vous livrez à ces excès ; ignorez-vous les dangers auxquels vous vous exposez, et qu’une jouissance prématurée vous livre aux regrets tardifs de la langueur et de l’impuissance ? Je vous aime et je vois avec douleur que vous vous hâtez de cueillir la fleur avant qu’elle soit éclose, ou qu’au moins vous travaillez indirectement à la dessécher sur la tige. »

Le Degré des âges du plaisir, suivi de L’École des filles, 1863, T1-p032.jpg
Le Degré des âges du plaisir, suivi de L’École des filles, 1863, T1-p032.jpg

On observera que pendant ce préambule le révérend père me rajustait et affectait de replacer sous le linge de ma chemise l’objet de sa morale, qui était alors dans un triste état, suite inévitable de l’éjaculation que mes cinq doigts venaient d’exercer. Quand je fus tout-à-fait rhabillé, le digne régent m’embrassa, mais plus voluptueusement que je ne l’aurais désiré ; je sentis même sa langue se glisser sur mes lèvres et les humecter d’une salive brûlante. Je détournai la tête en rougissant, et il continua son discours :

« Oui, mon enfant, ajouta-t-il, nous ne devons pas nous exposer aux effets des passions, nous ne le pouvons même sans crime ; mais c’est quand nous avons atteint l’âge de leur irruption, par exemple à celui auquel je suis parvenu, c’est quand l’homme a atteint toute sa virilité, qu’il en peut faire usage. Tenez, continua-t-il, puisque la possession du sexe féminin nous est interdite, c’est quand le membre que la divinité nous place pour éteindre et assouvir les irruptions d’un tempérament impérieux est parvenu à cette forme, à cette grosseur, à cette longueur, que nous pouvons, sans craindre de contrarier les vues de la Providence, nous livrer au besoin du plaisir. »

Alors le révérend troussant sa robe me montra un priape d’une grosseur démesurée, enveloppé dans une épaisse et noire fourrure, et y voulut porter doucement ma main, dont il s’était emparé pendant le cours de sa pathétique exhortation.

Je la retirai précipitamment, puis jetant les yeux sur sa figure enflammée de l’ardeur la plus lubrique, j’examinai ses yeux qui ressemblaient à deux tisons ardents ; je le quittai et le laissai se manuéliser s’il lui plut et achever un office qu’il attendait d’une main que je consacrais à procurer à Constance l’ivresse de l’amour, et depuis ce temps j’évitai ses approches. Ô parents imprudents, qui établissez votre confiance en ces satyres déréglés, ces penaillons luxurieux, envoyez vos enfants au collége, et surtout chez des moines, il en est peu qui ne rapportent au sein de leurs familles le poison infect des vices les plus honteux.

À quelque temps de là, je reçus une lettre de ma chère Constance. Elle m’adressait les expressions de l’amour le plus tendre ; elle m’y peignait les occupations du cloître, et je distinguai dans sa narration que la chasteté était une vertu totalement exilée des couvents de filles comme des couvents d’hommes, que l’impureté et la lubricité étaient les bases de l’instruction que les uns et les autres donnent à leurs élèves. Jugez-en avec moi.

LETTRE DE CONSTANCE

AU CHEVALIER DE BELLEVAL.

« Combien je languis, mon cher petit mari, dans l’infâme prison où mes parents m’ont reléguée. Ne vous point voir augmente mon supplice ; il est effroyable, et surtout depuis que mon cœur me parle d’une manière bien plus intelligible et que je sais enfin à quoi m’en tenir sur l’emploi précieux que nous pourrions faire ensemble de nos moments, si nous en avions la liberté. Je suis femme, oui je le suis, et je n’en puis douter, depuis trois mois que la nature m’en donne régulièrement, aux mêmes époques, des preuves incontestables, par le désagrément auquel notre sexe est assujetti, et qui, après nous avoir fait jouir de nos droits de femme, nous conduit insensiblement à nous faire jouir des droits de mère.

« Si je pouvais me méprendre à ces signes dont je me suis fait expliquer la force et l’essence par une jeune religieuse du couvent, pour laquelle j’ai la plus forte inclination après vous et dont je vous expliquerai les causes, je ne pourrais de même me tromper à la violence de mes désirs ; ils sont extrêmes, et je brûle après l’instant qui doit nous réunir.

« Savez-vous, mon cher chevalier, que nous touchons l’un et l’autre à notre quinzième année, que je ne suis plus ignorante, et que lorsque je pense à vous, ce qui arrive à presque tous les instants, j’ai trouvé le moyen, à l’aide de cette même religieuse, de charmer les ennuis de l’absence. Elle m’a mise au fait du mécanisme de la nature, que nous avons si souvent médité sans le comprendre, et je connais à présent parfaitement l’usage de cette partie de votre corps adhérente que j’ai maniée tant de fois, et que la sœur Angélique m’a dit se nommer la verge masculine, autrement le membre par excellence ; nous avons essayé de même ces attitudes charmantes et voluptueuses que l’homme et la femme emploient en se livrant aux mystères de l’amour.

« Et sœur Angélique m’a prouvé, dans ces délicieuses conférences, qu’elle était excellente praticienne, et qu’il ne lui manquait que ce membre érecteur, ce membre précieux et divin, pour me procurer les charmes ravissants et inexprimables de la jouissance ; il est vrai que d’un doigt léger elle suppléait à cet outil miraculeux, qu’elle en chatouillait l’orifice de ma fente, qui commence à se garnir d’un duvet argentin et frisoté, que dans ces moments d’ivresse et fortement entrelacées, nos âmes quittent la région terrestre, que nous sommes dans un anéantissement inconcevable ; ah ! cher et aimable chevalier, que serait-ce donc si ce nerf que vous possédez s’introduisait dans ce trou, que la sœur Angélique appelle en folâtrant ma jolie blonde moniche ; oui, aimable ami de mon cœur, si l’extrémité de ce membre frottait amoureusement ce petit bouton qui se raidit sous les doigts de mon amie de clôture, au lieu de renaître à la lumière comme avec elle, l’amour et le plaisir nous fermeraient totalement les yeux, et nos sens engourdis et privés de leurs facultés, par une jouissance aussi vive, ne pourraient, au moins j’aime à me l’imaginer, plus nous procurer d’aussi fortes sensations.

« Vous allez donc quitter le collége et moi le couvent ; l’âge de quinze ans est le terme prescrit par nos parents pour nous rappeler auprès d’eux. Pendant l’espace de temps qui nous reste à franchir pour y arriver, méditez sur ma lettre, désirez comme moi l’instant de nos embrassements. Dieux ! quelle satisfaction de pouvoir examiner en vous les chefs-d’œuvre de la nature, de remonter sous ma main active et légère, la verge masculine et de jouir par son intromission de la réalité du plaisir, dont sœur Angélique ne m’a donné que l’ombre. Je ne puis penser à cette situation enchanteresse sans être consumée de tous les feux de l’amour ; je brûle ; le salpêtre et le bitume circulent dans mes sens, un délire convulsif embrase mon imagination, et je suis obligée de quitter la plume pour me servir de mon doigt et soulager mon martyr amoureux.

« Pardonnez-moi, je vous supplie, cette légère infidélité. Adieu, mon cher chevalier, ô vous que j’adore, je meurs d’amour pour vous, etc., etc. »

On voit par cette lettre de Constance que ses dispositions équivalaient aux miennes ; à la vérité, ses expressions annonçaient plutôt une libertine amoureuse par tempérament que par sentiment ; elle avait succombé aux caresses déréglées de la sœur Angélique, et j’avais résisté aux avances lubriques de mon régent ; j’en avais été épouvanté, saisi d’horreur, mais l’ivresse des passions, qui commençaient à me maîtriser, me fit glisser sur cette observation. J’adorais trop Constance pour outrager ses sentiments et ternir sa sagesse. Les plaisirs qu’elle m’annonçait dans sa lettre me tenaient lieu de tout, et je n’aspirais qu’au moment délicieux où je jouirais de sa possession.

En attendant cette précieuse époque, je palpais en imagination les ravissants appas que ma divinité m’avait offerts en songe dans le bosquet où j’avais été surpris par mon régent ; alors en connaissance de cause, je me plaisais à frotter avec mes doigts le nerf érecteur qui avait été l’objet de la luxure effrénée de ce prêtre impur, les bulbes qui l’accompagne se gonflaient, je tombais en extase, et cette demie jouissance m’enivrait et me donnait une idée à peu près directe de la jouissance complète qu’éprouvent deux personnes de sexe différent confondus l’un dans l’autre.

Enfin arrivèrent mes 15 ans, ce terme tant désiré, et je quittai le collége aussi savant que quand j’y étais entré. Je ne crois pas que le Créateur m’ait obligation des actes de religion et de bigotisme qu’on m’a fait consommer. Ma Constance, voilà l’être suprême que je voulais. La publicité de mes jouissances, ma seule et unique confession, l’amour et le plaisir, les objets du culte et mes divinités. C’est dans ces sentiments que je passe à mon retour à la maison paternelle, et mes premières paroles furent de m’informer de Constance. Elle m’avait précédé chez sa mère. J’y volai. Amour, divin amour, voilà l’intéressant de notre vie. Comment parviendrai-je à la décrire ?

Effets naturels du plaisir depuis 15 ans jusqu’à 25,
âge des plaisirs.

Même air : Ce fut

À quinze ans, saison des amours,
Le cœur parle un tendre langage ;
On commence à voir d’heureux jours
Et l’on n’a plus son pucelage.
Chaque jour le nerf érecteur,
Levant son orgueilleuse tête,

Prend une nouvelle vigueur
Auprès d’une belle poulette.

Bientôt les attraits du plaisir
Sans cesse enflamment notre audace.
Tout con irrite nos désirs,
Cul, motte, tetons et tetasses ;
L’on fout sans rime ni raison ;
Qu’importe, pourvu qu’on enconne.
Jeune homme alors gare au poison,
L’amour quelquefois empoisonne.

Comment résister aux appas
Qu’expose à nos yeux une belle ;
Quand elle nous presse en ses bras,
Qui peut soupçonner la cruelle.
À cet âge vivre et mourir,
Ah ! quel délicieux délire !
Pour me faire un nouveau plaisir,
Dès que j’enfonce elle soupire.