Charlieu (p. 163-166).

CHAPITRE XLIII.

Le prince Ellico Orbéllani.

Cependant le souterrain se remplissait de curieux. Ce qui les attirait particulièrement, c’était le bruit qui s’était répandu que la veuve et le fils du prince Ellico Orbéliani venaient d’arriver à Pokhalsky.

Or, le prince Ellico Orbéliani était populaire chez les Lesguiens. C’était pour eux un de ces ennemis que tout à la fois on craint, on estime et on admire.

Il avait été prisonnier de Chamyll, conduit à Veden et amené à l’imam. Celui-ci s’était réjoui en apprenant qui il était : dans chaque prisonnier d’importance qu’il faisait il voyait un moyen d’échange contre son fils Djemmal-Eddin.

Aussi Chamyll avait-il fait venir devant lui le prince Ellico.

— Ta liberté dépend de toi, lui avait-il dit.

— Mets-y un prix, avait répondu le prince, et s’il n’est pas au-dessus de ma fortune, je te le payerai.

— Il ne s’agit point d’argent.

— De quoi s’agit-il donc ?

— Tête pour tête.

— Je ne te comprends pas.

— Écris à l’empereur Nicolas de me rendre mon fils, et contre mon fils je t’échange.

— Tu es fou, lui avait répondu le prince ; est-ce que l’on écrit de ces choses-là à l’empereur Nicolas ?

Et il avait tourné le dos à Chamyll.

Chamyll fit reconduire le prince à sa prison sans ajouter une parole. Six mois se passèrent.

Au bout de six mois, Chamyll le fit revenir devant lui et renouvela la même proposition.

Le prince fit la même réponse.

— C’est bien, dit Chamyll, qu’on le mette au trou.

Le trou, à Veden, c’est quelque chose comme la prison Mamertine à Rome. On y descend par une échelle, et l’échelle retirée, la trappe fût-elle ouverte, il est impossible d’en sortir.

Une cruche d’eau et du pain noir complètent la ressemblance qu’il y a entre la prison Mamertine et le trou.

Dans l’un comme dans l’autre, c’est la mort au bout de quelque temps, et cela sans que le bourreau s’en mêle : on n’a qu’à laisser faire l’humidité.

De temps en temps on venait de la part de Chamyll demander au prince s’il consentait à écrire à l’empereur. Le prince avait fini par ne plus même répondre.

Il est vrai que sa faiblesse était arrivée au point qu’à peine pouvait-il parler. On prévint Chamyll qu’un séjour d’une semaine encore dans l’horrible prison, c’était la mort du prince.

Il l’en fit tirer.

On le conduisit alors dans la cour qui précède le harem. D’une des cellules entourant cette cour, Chamyll pouvait voir tout ce qui allait se passer.

Un naïb vint à la rencontre du prince Ellico avec neuf hommes armés de fusil.

— Ellico Orbéliani, lui dit le naïb, Chamyll, irrité de tes refus, a décidé que tu allais mourir. Seulement, il te donne le choix de la mort.

— Je choisis celle qui me débarrassera le plus vite de l’ennui d’être son prisonnier. Tu as des hommes armés, qu’on me fusille.

On place le prince contre la muraille, en face de la cellule par laquelle le regarde Chamyll, on arme les fusils, on le met en joue, on va faire feu.

En ce moment Chamyil paraît, fait un signe, les fusils s’abaissent.

— Ellico, lui dit Chamyll, on m’avait dit que tu étais brave ; maintenant, j’ai vu de mes yeux que l’on m’avait dit la vérité. Je n’exige plus rien de toi, que ta parole de ne pas fuir. À cette condition tu es libre.

Le prince donna sa parole.

Le prince fut échangé contre des prisonniers tatars, et Chamyll se montra très-facile dans les arrangements.

Le prince Ellico quitta Veden après un séjour de neuf mois ; mais il laissa chez les montagnards un éternel souvenir.

Il n’y avait donc rien d’étonnant que les Lesguiens, sachant qu’il avait été tué dans la guerre contre les Turcs, voulussent voir sa femme et son enfant.

Il y avait plus : ces hommes féroces, retrouvant une certaine délicatesse au souvenir d’un grand courage, essayaient de la consoler à leur manière.

Les uns lui disaient que le petit Georges était le portrait vivant de son père, et qu’ils l’eussent reconnu quand même on ne leur eût pas dit son nom.

Les autres lui affirmaient, comme s’ils l’eussent su, que son mari n’était pas tué, mais seulement prisonnier, et qu’elle le reverrait un jour revenant de chez les Turcs, comme elle l’avait vu revenant de chez eux.

Tous, enfin, à cette femme qui venait de subir deux jours de fatigue, de faim, de mauvais traitements, faisaient leur cour comme à une reine.

La princesse Orbéliani profita de ces dispositions pour s’informer à ces hommes du prix que Chamyll mettait à sa rançon, à celle de sa sœur et à celle des personnes de leur maison qui avaient été prises avec elles.

Un naïb se détacha, alla parler à l’imam, et revint dire que Chamyll voulait que l’empereur Nicolas lui rendît son fils et que le prince Tchawtchawadzé lui envoyât une araba pleine d’or.

Les pauvres princesses baissèrent la tête : elles regardaient les deux conditions comme à peu près impossibles.

Maintenant qu’allaient-elles devenir ? Elles ignoraient l’ordre donné par Chamyll de les diriger sur Veden. Daniel-Beg, cet oncle de Mohammed-Khan dont j’ai déjà parlé et qui avait servi les Russes, comme je l’ai dit, avait connu le père du prince David Tchawtchawadzé. Il avait vécu à Tiflis. Il connaissait ces besoins de luxe des grandes dames géorgiennes qui deviennent des nécessités. Il comprenait ce que devaient souffrir les deux princesses, manquant de tout au milieu de leurs hôtes sauvages. Il offrit à Chamyll de les conduire chez lui, répondant d’elles sur sa propre tête.

L’imam refusa.

— Elles viendront chez moi, dit-il, et elles seront traitées comme mes propres femmes.

Que pouvaient désirer de plus les princesses ? Elles allaient être traitées comme les femmes du prophète.

On rapporta cette réponse aux deux captives, avec invitation d’écrire à Tiflis afin de faire connaître les conditions de Chamyll.

Ce fut la princesse Tchawtchawadzé qui écrivit. Une lettre fut adressée à son mari, l’autre lettre au lieutenant-gouverneur. Les deux lettres furent portées à Chamyll, qui se les fit traduire, pesa longuement chaque phrase et finit par les faire porter à Tiflis par un Tatar.

Mais en attendant la réponse, il donna l’ordre de partir pour Veden.

Les princesses alors lui firent demander quelques vêtements ; elles étaient à peu près nues.

On leur apporta un pantalon de femme, un mouchoir de cou et un vieil habit de cocher.

Un instant après arriva un paletot d’homme.

La princesse prit pour elle le pantalon, donna le fichu et le paletot à sa sœur, et l’habit de cocher à la gouvernante française.

La princesse Nina Baratoff n’avait besoin de rien ; à part son voile déchiré par les épines, elle était comme au moment de la sortie de Tsinondale. La faiblesse de la femme avait eu à souffrir, mais la pudeur de la jeune fille n’avait rien à reprocher aux ravisseurs.

Le lendemain matin les prisonnières sortirent de la forteresse par le même chemin qui leur y avait donné entrée, c’est-à-dire par l’échelle. Chamyll avait donné l’ordre de les conduire à Veden par le chemin le plus sûr, lisez le plus difficile ; il s’agissait de les soustraire à toute tentative d’enlèvement. Lui partait de son côté sans leur avoir parlé, sans même les avoir vues.

Nous ne suivrons pas les pauvres femmes pas à pas dans ce voyage, où chaque pas fut un danger, où elles passaient tantôt par des sentiers qui eussent fait reculer des chèvres, où tantôt, au mois de juillet, elles marchaient ayant de la neige jusqu’au poitrail de leurs chevaux, où tantôt enfin elles foulaient de splendides prairies tout émaillées de rhododendrons et de marguerites roses et blanches, où il leur fallait descendre des pentes de trois ou quatre cents pieds en se laissant glisser sur les mains, en monter d’autres en s’appuyant à des pierres qui tremblaient sous leurs pieds, en s’accrochant à des broussailles qui leur déchiraient les mains.

En route la caravane fut rejointe par un nouveau prisonnier. C’était le jeune prince Nicod Tchawtchawadzé, petit-cousin du prince David. Il avait été pris dans une forteresse où il avait, avec trente Géorgiens, soutenu un siége de trois jours contre cinq cents Lesguiens. N’ayant plus une cartouche, il avait été obligé de se rendre.

Il eut la garde d’une des filles de la princesse, de la petite Marie, qui monta en croupe derrière lui.

Parfois, malgré les ordres de Chamyll, malgré l’insistance du mollah qui conduisait les prisonnières, on refusait de les recevoir. Le fanatisme défendait à ces dignes musulmans tout contact avec les giaours. Alors on couchait où l’on pouvait, dans une maison en ruine si l’on avait le bonheur d’en trouver une, sinon à l’air, dans l’eau ou dans la neige.

Les deux nourrices étaient épuisées. La princesse Tchawtchawadzé donnait tour à tour le sein au petit Alexandre et à la petite Éva, cette enfant dont la mère avait été laissée pour morte le jour de l’enlèvement sur la route de la première halte.

La fatigue de la marche était si grande que ceux qui conduisaient les prisonniers jugèrent eux-mêmes qu’il fallait leur donner un peu de repos. On fit halte dans un aoul où l’on avait été mieux accueilli que d’habitude. Un vieux mollah reçut les princesses et les femmes de leur suite dans sa maison. Elles eurent une seule petite chambre pour dix ou douze personnes, mais au moins elles furent à couvert.

Le luxe de la réception alla même jusqu’à leur étendre des nattes de jonc sur le parquet.

Le vieux mollah chez lequel elles étaient logées était un très-brave homme. Il avait fait tuer des moutons, et pour la première fois depuis leur enlèvement les femmes mangèrent de la viande. Il avait été neuf ans prisonnier en Russie et parlait russe. Les enfants surtout étaient l’objet de ses soins et de ses caresses. Un jour que le petit Alexandre pleurait de faim sur les genoux de sa mère, ne pouvant à quinze mois se contenter d’un lait tari, ni entamer cette viande de mouton que l’on ne mâche pas, que l’on déchire, ni manger ce pain noir ou ce gâteau sans sel, insupportable pour nous, il s’approcha de l’enfant et lui mit dans la main une pièce de vingt kopecks.

La princesse rougit et avança la main pour reprendre la pièce et la lui rendre ; mais le mollah l’arrêtant :

— C’est pour lui acheter une poule, dit-il, et lui faire du bouillon.

La princesse serra la main du brave homme et le remercia.

Mais un autre jour, au lieu de ces soins et de ces attentions, c’étaient des injures et des menaces, de la part des femmes surtout. Un jour, une vieille Tatare qui avait eu son fils tué par les Russes, s’approcha, suivie d’un groupe de femmes, de la princesse Orbéliani, et lui montrant le poing :

— Jour de la vengeance, dit-elle, tu es un beau jour. J’avais un fils, l’amour et l’orgueil de ma vie, les Russes l’ont tué, Allah est grand, Allah est juste, Allah me venge.

Pour cette femme les prisonnières étaient des Russes.

La princesse Orbéliani demanda ce que lui disait cette vieille femme.

On lui traduisit ses paroles.

— Eh bien, traduisez-lui ma réponse, dit-elle :

— La mort ne peut rendre la vie ; tue-moi, et ton fils n’en sera pas moins mort. Les Turcs ont tué mon mari, qui était le cœur de mon cœur. Mon fils est prisonnier ; ma sœur, mes nièces et moi-même sommes au pouvoir de Chamyll : qui de toi ou de moi a le plus à se plaindre du sort ? Va donc, pauvre femme, oublie ta colère et abjure ta haine : nous avons un autre Allah que le tien, qui est l’Allah des mères : celui-là ne connaît que la miséricorde et le pardon [1].

Les paroles de la princesse furent traduites mot à mot à la vieille femme, qui les écouta, tira son voile sur ses yeux pour cacher ses larmes et se retira lente et silencieuse.

Quinze jours après le départ de la forteresse de Pokhalsky, comme la caravane faisait halte dans une de ces oasis comme la montagne en cache dans ses replis, sur un tapis de verdure semé de pensées et de violettes jaunes, émaillé de marguerites blanches et mauves, un Tatar apparut à cheval : il paraissait être à la recherche des princesses, et dès qu’il les aperçut mit son cheval au galop.

En effet, c’était le messager qui avait porté les lettres à Tiflis ; il rapportait la réponse.

Cette réponse était du beau-frère de la princesse Varvara, du prince Orbéliani.

La lettre était aussi consolante que possible : « Croyez, attendez et espérez, disait-elle ; tout ce qu’il sera possible de faire pour vous rendre la liberté, on le fera. »

Cette lettre rendit des forces aux plus épuisées.

Enfin, un soir, on arriva dans un aoul distant de dix à douze verstes à peine de Veden. Une des femmes de cet aoul, amenée par le mollah, prévint alors les princesses qu’elles arriveraient le lendemain chez Chamyll, et le même jour recevraient sa visite. Le prophète les invitait à se tenir voilées, la loi de Mahomet défendant à toute femme de se montrer à visage découvert devant un homme, à moins que cet homme ne soit son mari.

En même temps le mollah faisait porter chez les princesses des pièces de mousseline, des aiguilles et de la soie à coudre.

Les princesses passèrent une partie de la nuit à faire leurs voiles.

L’ordre avait été donné que, pour l’étape du lendemain, chaque prisonnière, quelle que fût sa position, eût un cheval et un guide.

Après deux heures de marche on arriva. Déjà depuis deux ou trois verstes le cortége s’était grossi de curieux et surtout de curieuses.

Les princesses cherchaient des yeux la demeure de l’imam, lorsque tout à coup elles se trouvèrent en face d’une construction de six à sept pieds de haut entourée de palissades, et ressemblant bien plus à un parc à moutons qu’à une demeure humaine.

On franchit trois portes fermant sur autant de cours.

Dans la troisième cour était le harem.

Avant d’y entrer, tout le monde se déchaussa.

Un feu clair et bien alimenté attendait les prisonnières : elles en avaient grand besoin, venant d’être trempées par un orage. Les murs étaient enduits d’une glaise jaunâtre délayée dans de l’eau ; de vieux tapis usés laissaient voir, à travers leurs trous, les planches mal jointes du plancher. Le plafond était bas à forcer un homme de haute taille à s’y tenir courbé.

La pièce tout entière, longue de dix-huit pieds, large de douze à peu près, n’était éclairée que par une ouverture de la grandeur d’un mouchoir.

On apporta un pilaw, le mets tatar par excellence. Le plat qui le contenait était flanqué de miel et de fruits.

Avec cela du pain sans sel et de l’eau pure.

C’était un festin, relativement aux repas que les princesses faisaient depuis leur enlèvement.

Chamyll se fit excuser. C’était tout ce que pouvait faire, disait-il, le chef d’un pays pauvre, plus pauvre encore que le pays.

Les trois femmes de Chamyll faisaient les honneurs du repas [2].

Le repas fini, l’on prévint les princesses de baisser soigneusement leurs voiles. Le prophète allait venir.

Alors on apporta devant la porte une chaise de bois et de jonc. Trois interprètes tatars se placèrent sur le seuil, mais sans entrer dans l’appartement. L’un était Hadji, l’homme de confiance de Chamyll ; les deux autres traduisaient l’un le russe, l’autre le géorgien.

Chamyll parut.

Il portait une longue tunique blanche ouverte sur une tunique verte, avec un turban blanc et vert.

Nous avons essayé de tracer son portrait au commencement de ce livre, inutile de nous répéter.

Il s’assit sur le siège placé en dehors de l’appartement. Un serviteur lui tenait un parasol sur la tête.

Ce fut à la princesse Orbéliani qu’il adressa la parole, mais sans la regarder, elle plus que les autres, et en fermant d’ailleurs, selon son habitude, ses yeux à demi, comme fait le lion au repos.

— Varvara, dit-il, sans donner à la princesse aucun titre, on dit que tu es la femme d’Ellico, que j’ai connu et que j’ai aimé. Il fut mon prisonnier ; c’était un homme au cœur noble et courageux, à la bouche incapable de dire un mensonge. Je dis cela parce que, moi aussi, j’ai horreur de la duplicité. N’essayez donc pas de me tromper ; vous auriez tort et vous n’y réussiriez pas. Le sultan russe m’a pris mon fils, je veux qu’il me rende mon fils. On dit, Nina et Varvara, que vous êtes les petites-filles du sultan de Géorgie, écrivez donc au sultan russe qu’il me rende Djemmal-Eddin, et à mon tour je vous rendrai à vos parents et à vos amis.

Il faudra aussi, outre cela, donner de l’argent à mon peuple ; moi, je ne demande que mon enfant.

Les interprètes traduisirent les paroles de Chamyll. L’imam ajouta :

— J’ai des lettres pour vous ; mais l’une de ces lettres n’est ni en russe, ni en tatar, ni en géorgien. Elle est en caractères que personne ne connaît ici. Il est inutile qu’on vous écrive dans une langue inconnue. Je fais tout traduire, et ce que l’on ne pourra pas me traduire ne sera pas lu. Allah recommande la prudence à l’homme ; je suivrai les recommandations d’Allah.

La princesse Varvara répondit :

— On n’a pas voulu te tromper, Chamyll. Parmi nous est une Française : elle appartient à une nation avec laquelle tu n’es pas en guerre, et qui, au contraire, est en guerre avec la Russie. Je te demande la liberté pour elle.

— C’est bien, répondit Chamyll ; si son village est près de Tiflis, je l’y ferai conduire.

— Son village est une grande et belle ville qui a un million et demi d’habitants, répondit la princesse Varvara, et il faut passer les mers pour y aller.

— Alors, répondit Chamyll, elle sera libre en même temps que vous ; ce sera à elle de regagner son pays comme elle l’entendra.

Puis se levant :

— On va, dit l’imam, vous donner les lettres écrites en russe : mais souvenez-vous que tout mensonge est une offense faite à Allah et à son serviteur Chamyll. J’ai le droit de faire tomber les têtes, et je ferai tomber la tête de celui qui essayera de me tromper.

Et après ces paroles, il se retira avec une suprême dignité.

  1. Encore une fois, je renvoie ceux de mes lecteurs qu’une relation plus étendue de la captivité des princesses pourrait intéresser, au petit volume publié chez Sartorius, rue Mazarine, 9, par madame Drançay. — Lorsque le souvenir de ce que je vous raconte vous fera défaut, m’a dit la princesse Tchawtchawadzé, recourez à la narration de Drançay : elle est toujours dans le vrai.
  2. Ces trois femmes, nos lecteurs les connaissent, grâce aux renseignements que nous a donnés sur elles l’officier de Schumaka.