La pomme de terre, considérations sur les propriétés médicamenteuses, nutritives et chimiques de cette plante/Explication des planches

EXPLICATION DES PLANCHES.

PLANCHE I.

Cylindre à lavage, monté sur sa Cuve.

A Cuve rectangulaire, sur laquelle est placé le cylindre pour faire son service.

B Coussinet en cuivre, destiné à supporter le cylindre par les deux extrémités de son axe.

C Cylindre représentant un blutoir, mais de forme plus raccourcie : la circonférence de cette machine est formée de lattes de bois ou de tringles de fer, laissant entre elles des intervalles de trois centimètres de largeur, et clouées sur les deux disques formant les bases. Une porte à claires-voies et à charnières, s’ouvrant dans toute la hauteur du cylindre, sert à y introduire les pommes de terre et à les en retirer.

D Manivelle placée aux deux extrémités de l’axe, pour mettre le cylindre en mouvement.

EE Barres de fer a l’extrémité desquelles sont établis des coussinets où l’on fait glisser le cylindre pour vider les pommes de terre après le lavage.

F Caisse eu bois qui reçoit les pommes de terre lavées.

G Poulie au moyen de laquelle le cylindre est enlevé pour être transporté sur les barres de fer, où deux, ouvriers le font glisser jusqu’aux coussinets qui sont à leur extrémité.

H Large ouverture pratiquée à la partie inférieure, de la cuve, pour la vider au besoin.

PLANCHE II

FIGURE I.

Moulin à râper les Pommes de terre.

A Cylindre formé de disques en bois de chêne, ayant des lames dentées incrustées dans toute sa surface convexe, à la distance de vingt millimètres l’une de l’autre.

B Cuve rectangulaire sur laquelle est monté le cylindre, qui repose par les deux extrémités de son axe sur des coussinets en cuivre, fixés sur les rebords de ses deux grands côtés.

C Trémie destinée à contenir les pommes de terre à râper. La planche de derrière de cette trémie descend jusqu’au cylindre qu’elle effleure presque à frottement, tandis que celle de devant, en s’éloignant un peu, laisse une ouverture qui donne passage aux pommes de terre, pour être conduites dans une oubliette afin d’y être râpées.

DD Clavettes en bois, à l’aide desquelles on peut avancer ou reculer la trémie.

E Tuyau placé à trois centimètres en-dessous du bord de la cuve, pour donner passage à l’eau déplacée pendant le cours du travail par la pomme de terre râpée.

FIGURE II.

A Surface convexe du cylindre, munie de lames dentées.

B Oubliette garnie d’une râpe en tôle dans toute sa surface concave, et décrivait un arc en se rapprochant insensiblement du cylindre, qu’elle finit par presque toucher à sa partie inférieure.

PLANCHE III.
Des Fourneaux.

A Cendrier.
B Grille.

C Foyer s’élevant en évasant depuis la grille jusqu’à $a partie supérieure, sur laquelle repose le fond de la chaudière.

DDD Cheminées tournantes, pour la circulation de la flamme.

PLANCHE IV.

Appareils à décomposer la Fécule et à concentrer le Sirop.

A Fourneau dans lequel la chaudière à vapeur est montée.

B Calotte de ladite chaudière. ;

C Tuyau par où se pratique l’empli de la chaudière.

D Soupape de sûreté, établie à l’extrémité supérieure de ce tuyau, et fixée par une vis qui la rend susceptible d’être enlevée et remise à volonté.

EE Robinets partant de droite et de gauche dudit tuyau, pour la distribution de la Tapeur dans la cuve et sous la plaque à évaporation.

FF Tuyaux en plomb, conduisant la vapeur de part et d’autre.

G Robinet pour la vidange de la chaudière.

H Petit robinet droit, prenant naissance sur celui de la vidange, et dans l’ouverture duquel est introduit un tube en verre.

I Tube en verre, servant à faire connaître la quantité d’eau contenue dans la chaudière, et le moment de son ébullition.

J Tuyau partant horizontalement de la partie supérieure de la chaudière, pour venir, par une courbe, recevoir le tube en verre.

R Cuve à décomposition, construite en bois de sapin blanc, et bien cerclée en fer.

LLL Bouts de solives soutenant la cuve à dix-huit centimètres d’élévation.

M Ouverture pratiquée au bas de la cuve pour en soutirer le liquide.

N Planche de neuf à douze centimètres de large, placée horizontalement sur le diamètre supérieur de la cuve, et destinée a assujettir le tuyau en plomb qui la traverse, pour descendre perpendiculairement jusqu’à douze ou quinze centimètres près du fond.

0 Appareil à évaporation, composé d’une plaque de cuivre d’un mètre de largeur sur trois de longueur, portant des rebords de quinze centimètres de hauteur sur ses quatre côtés, et placée dans un encaissement en bois de chêne, de manière à laisser entre sa surface inférieure et le fond de l’encaissement, qui est recouvert d’une feuille métallique, un espace de sis. centimètres.pour loger la vapeur.

P Tuyau par où s’échappent et prennent issue l’excédant de la vapeur et les eaux de sa condensation.

Q Baquet où plonge ce tuyau à vingt-cinq centimètres dans de l’eau fraîche, qui produit l’effet d’une soupape de sûreté.

PLANCHE V.

Filtra.

A Table à filtrer, légèrement inclinée pour favoriser la réunion, dans le même lieu, du sirop qui par mégarde jaillirait en l’introduisant dans les chausses.

B Rebord de la table.

CCCCCC Ouvertures de trente-six à quarante-cinq centimètres de largeur, pratiquées dans la superficie de la table à la distance de trente-six centimètres l’une de l’autre, et ayant des rebords roulés à leur extrémité, pour soutenir les filtres.

J)DDDDD Chausses placées dans les ouvertures de la table.

EEEEEE Vases destinés à recevoir le sirop clarifié, au sortir des chausses.

F Plafond supportant les vases.

G Baquet placé sous l’extrémité inclinée de la table, pour recevoir le sirop répandu sur sa surface.

PLANCHE VI.

Fourneau propre à la concentration du Sirop préparé par le Gluten.

A Cendrier.

B Grille.

C Foyer.

D Plaque en fonte ayant des rebords de quarante-cinq centimètres de hauteur, sur laquelle est établie une voie tournante formée par une barre de fer de quinze centimètres de largeur, et repliée en spirale. Cette spirale est recouverte de tôle, puis d’un bain de sable sur lequel repose le fond de la chaudière.

E Barre de fer formant la spirale.

F Cheminée tournante pour la circulation de la flamme.

G Ouverture par laquelle la flamme passe du foyer dans la cheminée de circulation.

H Autre ouverture par où s’échappe la fumée après avoir parcouru la voie tournante.

PLANCHE VII

Appareil à cuire les Pommes de terre.

A Foyer du fourneau.

B Cendrier.

CCC Cheminées tournantes.

D Chaudière en fonte.

E Surface supérieure du fourneau, s’élevant en pente douce tout autour de la chaudière, à partir de son entrée.

F Cuve en bois de chêne, cerclée en fer, ayant le fon4 percé de trous longs, ou formé de tringles de fer, être. posant sur la partie la plus évasée de la maçonnerie, dont elle a à-peu-près le même diamètre.

G- Ouverture pratiquée au bas de la cuve et fermant exactement au moyen d’une portière à coulisse, pour retirer les pommes de terre lorsqu’elles sont cuites.

H Poulie mouflée à l’aide de laquelle on déplace la cuve, lorsqu’il est nécessaire de laver la chaudière.

I Tuyau pour remplir la chaudière, ou pour la recroître au besoin. -,

PLANCHE VIII.

Machine à écraser les Pommes de terre cuites.

AAAA Bâti soutenant l’appareil.

BB Cylindres formés de plusieurs disques de chêne, comme celui du moulin à râper les pommes de terre.

C Partie de l’engrenage au moyen duquel un cylindre fait mouvoir l’autre.

D Manivelle pour mettre les cylindres en mouvement.

E Trémie où sont placés les tubercules à écraser.

F Caisse formée par la charpente même qui supporte le tout, et dont l’un des grands ; côtés s’ouvre à charnière en s’abaissant dans toute sa longueur et dans toute sa hauteur, pour l’enlèvement des pommes de terre éçfBiéet.

PLANCHE IX.

Appareil de distillation.

A Foyer du fourneau.

B Cendrier.

C Chaudière.

P Condensateur formé de deux stagnons d’eau de fleurs d’oranger on autres capacités semblables, en cairre mince ; plongés dans des baquets d’eau fraîche.

E Tuyau conduisant les vapeurs spiritueuses de la chaudière dans le condensateur.

FF Petits tuyaux armés de robinets partant du fond de chaque partie du condensateur, et se réunissant à un tube commun (en G), pour y introduire les eaux condensées, qui sont par celui-ci conduites dans la partie la plus inférieure de la chaudière.

H Tonneau dressé sur l’un de ses fonds, destiné à contenir le vin à distiller.

I Robinet pour introduire dans la chaudière le vin contenu dans le tonneau.

J Serpentin établi dans le tonneau au vin, pour chauffer le liquide.

K Tuyau conduisant les vapeurs alcooliques du condensateur dans le serpentin du tonneau. L Serpentin de la cuve à l’eau fraîche. M Cuve contenant le serpentin.

N Tuyau conduisant les vapeurs du serpentin au vin dans celui à l’eau fraîche.

0 Tube de communication partant du fond supérieur du tonneau dans le serpentin à l’eau, pour conduire dans celui-ci les vapeurs qui pourraient se former en cas d’ébullition du vin,

P Entonnoir pour introduire le vin dans le tonneau.

Q Petit robinet droit établi sur la chaudière pour s’assurer du degré de spirituosité du liquide, en lui présentant un corps enflammé.

R Robinet de vidange.

Planche X.

Appareil de distillation continue de M. Chaptal.

A Première chaudière.

B Seconde chaudière.

C Tuyau conduisant les vapeurs de la première chaudière dans la seconde.

D Tube partant de la sommité de la seconde chaudière, pour transmettre les vapeurs alcooliques dans le condensateur.

E Cylindre condensateur, divisé dans son intérieur en quatre cavités séparées par un diaphragme en cuivre, et communiquant entr’elles par un orifice pratiqué à la partie supérieure de chaque diaphragme. Ce cylindre est plongé dans un baquet d’eau fraîche.

F Tube conduisant dans un serpentin plongé dans le vin les vapeurs qui ne sont pas condensées, en parcourant les cavités du cylindre.

G Autre tube conduisant les mêmes vapeurs dans un second serpentin rafraîchi par l’eau.

HH Petits robinets droits établis sur les chaudières pour indiquer, au moyen d’un corps allumé qu’on leur présente, le moment où l’opération est terminée ; ce qui a lieu lorsque les vapeurs qui s’échappent par leur ouverture ne s’enflamment plus.

II Gros tuyaux armés d’un robinet, placés au bas de chaque chaudière pour l’écoulement du résidu ou de la vinasse.

JJ Robinets placés latéralement pour juger de l’instant où les chaudières sont suffisamment chargées.

KK Douilles pour remplir et nettoyer les chaudières.

J,LLL Tuyaux avec des robinets, partant du fond do chaque compartiment du cylindre condensateur, pour porter les liqueurs condensées dans un tube plus large, qui les transmet lui-même dans le fond de la seconde chaudière.

M Tonneau contenant le vin à chauffer par le premier serpentin placé dans son intérieur.

N Douille à la partie supérieure du tonneau, pour y introduire le vin.

0 : Tube transmettant les vapeurs alcooliques du tonneau dans le fond de la seconde chaudière.

P Gros robinet placé latéralement au fond du tonneau pour faire couler le vin chaud.

Q Tube transmettant le vin du tonneau dans la première chaudière.

R Cuve contenant le serpentin à l’eau fraîche.