La fille du brigand/Notice biographique par M. Casimir Hébert

Imprimerie Bilodeau Montréal (p. 9-18).

EUGÈNE L’ÉCUYER

NOTICE BIOGRAPHIQUE


Qui connaît le notaire François-Eugène L’Écuyer ? Il est, ce semble, presque oublié et pourtant ce fut un des pionniers de notre littérature, ce fut un de ceux qui ont battu la marche il y a plus de soixante ans. Le premier chez nous il a cultivé la nouvelle et le roman, et ce titre devrait lui valoir d’être cité, ne fut-ce que dans une note, dans les auteurs de l’histoire littéraire canadienne. Les bibliographies comme celles de Morgan : « Bibliotheea Canadensis » ; de P. Gagnon : « Essai de Bibliographie » et de Dionne : « Inventaire chronologique » ne contiennent pas même son nom.[1]

Aucun des recueils de biographies de nos contemporains, comme ceux de Morgan, de Rose, de Taylor, et autres que j’ai consultés, ne renferme une simple ligne de biographie.

À part une petite note parue dans le « Répertoire National », quinze lignes de biographie dans le « Bulletin des Recherches historiques » et une page de critique dans « l’Histoire de la Littérature Canadienne » d’Edmond Lareau, nous n’avons pu rien apprendre sur le compte de ce contemporain des Chauveau, des Casgrain, des Crémazie, des Fréchette et de maints autres que la mort n’a pas encore moissonnés.[2]

Nous avions donc compulsé, pour y puiser des renseignements, quantité de revues de l’époque à laquelle le notaire L’Écuyer s’occupa un peu activement de littérature, mais notre moisson était encore bien pauvre lorsque, par bonheur pour nous, à l’occasion d’un voyage à Québec et à Montmagny, M. P. Bilaudeau, l’éditeur bien connu, en a profité pour visiter le greffe du notaire L’Écuyer, que nous savions déposé en ce dernier endroit. La moisson a été abondante quant à ses faits et gestes comme notaire, mais presque nulle quant aux renseignements sur sa carrière littéraire.

Nous y avons pourtant appris que M. le notaire L’Écuyer était l’aîné des cinq enfants issus du mariage de François L’Écuyer et de Dame Angèle Robitaille. Fils unique, il est resté célibataire, après avoir vraisemblablement éprouvé certains chagrins d’amour. De ses quatre sœurs, trois se sont mariées ; la quatrième est morte fille et son nom nous est inconnu. Les autres s’appelaient Mathilde, Emélie et Eugénie ; la première épousa feu le juge Marc-Aurèle Plamondon.[3]

I

Eugène L’Écuyer paraît être né à Québec vers 1822. Nous n’avons aucune certitude quant au lieu de sa naissance ; le seul fait qui nous porte à croire qu’il vit le jour à Québec, c’est que, dans sa commission de notaire, signée le 11 novembre 1846 par le Très Honorable Charles Murray, comte de Cathcart, alors gouverneur général de l’Amérique Britannique du Nord, et enregistrée le 14 du même mois, à Montréal, il y est désigné comme résident à Québec. Nous ignorons la date de sa naissance, mais il semble qu’il a dû naître en 1822, puisqu’il est mort en 1898 à l’âge de 76 ans. « Le Bulletin des Recherches historiques » d’avril 1903, affirme qu’il naquit à Québec en 1822 et qu’il fit ses études avec beaucoup de succès au séminaire de sa ville natale.[4]

Tous ceux qui l’ont connu sont unanimes à dire qu’il possédait de hautes qualités de cœur et d’esprit. D’un caractère très gai, il avait de vives et fines reparties. Sa générosité et sa fidélité sans bornes lui avaient créé de très nombreux amis et dans toutes les parties du Bas-Canada. Il faudrait sans doute attribuer le grand nombre de ses relations au fait qu’il a pratiqué sa profession en plusieurs endroits dans la Province de Québec. Eugène L’Écuyer a été un véritable notaire voyageur, pour ne pas dire ambulant. Nous ne croyons pas qu’aucun de ses contemporains dans la profession notariale, ait aussi souvent que lui déménagé son étude. Il revient parfois aux endroits qu’il a quittés, ce qui démontre qu’il était plutôt poussé par l’esprit d’aventure que par la nécessité.

Le notaire prêta ses serments d’allégeance et d’office à Québec, le 6 avril 1847, et rédigea quelques rares actes notariés. Les longs intervalles entre ces minutes furent employés à faire du journalisme et de la littérature.

Il est impossible de retracer l’endroit où le notaire L’Écuyer a commencé à pratiquer comme tel, les 41 premières minutes d’actes ayant été détruites dans l’incendie de l’imprimerie du « Moniteur Canadien », à Montréal. C’est lui-même qui mentionne ce fait dans son répertoire. Le 29 novembre 1849, il tenait son étude à Montréal, comme en fait foi l’acte No 42 de ses minutes. Il continua à résider à Montréal jusqu’au 11 juillet 1853, date de son dernier acte reçu en cette ville.[5]

« Le Bulletin des Recherches historiques » mentionne Saint-Romuald comme étant l’endroit où le notaire exerça tout d’abord sa profession. Nous n’en trouvons aucune trace dans son greffe, mais il se pourrait que Saint-Romuald soit le lieu où la plupart des actes disparus dans un incendie aient été rédigés. S’il quitta Montréal pour pratiquer à Saint-Romuald, cette paroisse n’a pas dû enrichir son homme, sans quoi il y aurait évidence de son séjour.

Le 11 novembre suivant, on le retrouve aux Trois-Rivières, puis en 1854 à St-Christophe d’Arthabaska, puis à Québec (1855), à St-Thomas de Montmagny et Notre-Dame de la Victoire (1856), à Saint-Jean Chrysostome (1856), pour se fixer enfin à Saint-Vallier, comté de Bellechasse, pendant presque deux ans. Le 8 mai 1859 il ouvrit son bureau à Saint-Raphaël de Bellechasse, et c’est là qu’il passa vingt ans de sa vie. Comme il n’y avait pas de notaires dans les paroisses environnantes, il lui fallait parcourir un vaste territoire, et de nombreux clients vinrent de paroisses éloignées pour recourir à ses lumières. Son bureau était modeste et sans splendeur, mais il était fort achalandé et l’on y faisait d’excellente besogne. En juillet 1879, l’amour des aventures reprend le notaire L’Écuyer et il quitte Saint-Raphaël pour la paroisse voisine, Saint-Cajetan d’Armagh, d’où il passe à Saint-Vallier (1880), pour revenir presque aussitôt à Saint-Raphaël jusqu’en février 1881. Il visite ensuite Saint-Jean Chrysostome, Saint-Paul de Montmagny, Saint-Denis de Kamouraska, Saint-Philippe de Néri, Saint-Pacôme, Saint-Damien de Bellechasse, pour revenir en octobre 1884 à Saint-Raphaël. Il y passa un mois à peine. Le 14 juin 1885, il retourne à Saint-Vallier pour cinq mois. Sa chère paroisse de Saint-Raphaël le revit le 25 novembre et pour quatre ans environ, jusqu’au 15 octobre 1889. En novembre 1889, il se rend à Saint-Jean Chrysostome, en 1891 il est à Sainte-Foye, dans le comté de Québec ; le 20 janvier 1892, nous le retrouvons dans le comté de Bellechasse, à Saint-Philémon, endroit où il demeure jusqu’à ce qu’il reçoive la dernière minute de son répertoire, qui porte la date du 29 mars 1898 et le numéro 6, 126.

M. le notaire L’Écuyer est décédé à Saint-Philémon, dans la nuit des 22 au 23 d’avril 1898, seulement 24 jours après la passation de son dernier acte, et il a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse, le 26 avril 1898, en présence d’un grand nombre de parents et d’amis, entr’autres des curés des paroisses avoisinantes.[6]

II

Les premiers essais de François-Eugène L’Écuyer furent publiés sous le pseudonyme de Piétro, dans le « Ménestrel » de Québec, vers 1844. Notre auteur n’était qu’un étudiant en loi de 22 ans quand il publia dans le « Ménestrel », la nouvelle : « La Fille du Brigand ou les Brigands du Cap Rouge. » Le « Répertoire National », paru en 1848, reproduisit dans son 3ème volume la nouvelle que nous étions présentement, sous la date de 1844, et précédemment, dans le deuxième volume, une courte nouvelle d’une dizaine de pages intitulée : « La Campagne ». C’est à peu près tout ce que Lareau connaît d’Eugène L’Écuyer. Nous ne résistons guère au désir de citer ce qu’il en dit, à la page 277 de son « Histoire de la Littérature Canadienne » :

« Eugène L’Écuyer, qui cultivait la prose à une époque où les littérateurs étaient rares, où il n’y avait pour ainsi dire qu’un groupe restreint de publicistes, d’annalistes et de poètes médiocres, n’a pas toute la facilité, la richesse, la souplesse, l’éclat et l’invention des romanciers du jour. Cependant ses écrits offrent quelques beautés de coloris qui font le grand mérite de ses nouvelles. Son roman : « La Fille du Brigand », qui prend une centaine de pages du « Répertoire », n’est pas une esquisse de mœurs canadiennes… Cette nouvelle n’a de canadien que le nom de l’auteur et l’endroit où les événements se développent. Les personnages sont des Québécois qui ressemblent beaucoup aux bandits des Alpes ou aux corsaires d’Afrique. On n’est pas peu surpris d’entendre le romancier vous dire que Québec fut infesté, il y a quelques années, par une troupe de brigands qui tenaient leur repaire dans les gorges du Cap Rouge.[7] Cette petite histoire, bien rendue en certains endroits, et qui annonce certainement de la facilité et du talent pour le genre romantique, me fait un peu l’effet d’une amplification de collège. J’y lis des descriptions de beautés féminines fort surannées. Qu’on me fasse grâce des cous d’albâtre, des lèvres de corail et des joues au vif incarnat ! J’admets qu’une femme soit belle et j’aime qu’elle le soit, mais je jalouse ces beautés de marbre qui n’existent que dans l’esprit des poètes et des artistes… Pour rester bon prince avec Eugène L’Écuyer, je le remercierai, au nom de mes compatriotes, pour avoir cultivé, à une époque ingrate, le bel art de Dumas.

« Ces essais ont porté des fruits ; c’est d’abord une lecture honnête : il n’y a pas une jeune fille qui ne puisse lire la nouvelle de L’Écuyer. Je ne promets pas qu’elle y trouvera des scènes émouvantes, des situations dramatiques, encore moins ce sel piquant et cet élégant badinage qui distinguent les romanciers français ; mais en revanche elle trouvera peut-être sa propre histoire, celle d’une jeune fille qui, par suite d’aventures très simples, est séparée de sa famille, tombe entre les mains d’un chef de brigands qui l’adopte comme sa fille et qui, par une autre aventure très simple, est frappée à la vue d’un jeune homme allumant dans son pauvre cœur de dix-huit ans l’incendie désastreux de l’amour. »[8]


« La Fille du Brigand » n’est donc pas un chef-d’œuvre. Et qui oserait exiger à cette époque et de la plume d’un étudiant, un chef-d’œuvre parfait ? Heureusement que L’Écuyer a produit d’autres œuvres que celle-là, et qu’il s’est assuré, une place enviable dans la littérature canadienne de son temps.

Dans le « Moniteur Canadien » du 19 juillet 1850, il annonce la publication prochaine d’un roman intitulé : « La Peine de mort », rappelant les principaux événements de 1837-38. Il demande des souscriptions au prix de cinq chelins et il dit que l’ouvrage ne sera publié que s’il réunit assez de souscriptions. Il ne semble pas y avoir eu beaucoup d’acheteurs, parce que cet ouvrage n’a pas été publié. Qu’est-il devenu ? nous l’ignorons.

La première livraison de la « Ruche littéraire », portant la date du 1er février 1853, contient un roman complet : « Un épisode de la Vie d’un faux Dévot », esquisse de mœurs canadiennes.

Le numéro de juin de la même année contient un récit intitulé : « Revers de fortune ou Confidences d’une ancienne amie ».

M. Eugène L’Écuyer collabore pendant trois ans au « Moniteur canadien », pendant son séjour à Montréal, puis à « l’Ère Nouvelle » des Trois-Rivières, et ensuite au journal « Le Canadien », de Québec.

« La Ruche Littéraire » l’accapare à son tour et plus récemment « Le Foyer Domestique » et « L’Album des familles ».

Nous lisons dans « la Guêpe », publiée à Montréal en 1860 : « Nous rappelons que la « Ruche Littéraire » du mois d’avril 1859 disait que MM. Chauveau, d’Orsennens, et Eugène L’Écuyer sont nos trois écrivains qui obtiennent le plus de succès dans la littérature légère. »

Nous ignorons si Eugène L’Écuyer a laissé dans ses cartons d’autres œuvres inédites. Nous n’en serions pas étonnés. Nous comptons pouvoir réunir quelqu’un de ces jours les œuvres complètes de ce modeste écrivain.

Il s’est aussi exercé dans l’art des vers et nous citerons ceux-ci, qu’il avait intitulés :

Soupir d’amourSOUPIRS D’AMOUR

Soupir d’amour, émotion de l’âme ;
Espoir doré, divin baume du ciel ;
Bonheur passé, souvenir qui m’enflamme,
Non, non, sans vous, point de charme réel.
Seul, ô mon ange, isolé dans la vie,.
Le cœur s’endort ; pour lui, point d’avenir.
Point de gaîté, de douce rêverie ;
Il vit obscur et meurt sans souvenir.

Soupir joyeux, lorsque ton cœur palpite.
Quand ton cœur bat, quand je vois dans tes yeux
Bonheur, espoir, sourire qui m’invite,
Amour constant, félicité des cieux !
Tendre soupir, quand tu verses des larmes.
Crois-moi, mon ange, amour doit en verser,
Cœur bien sensible a souvent ses alarmes,
Toujours paisible, il ne saurait aimer.

Le souvenir ! Cultive-le, mon ange,
Car tu le sais, pour nous tout est mortel ;
Dans nos destins, tout s’envole et tout change.
Le souvenir lui seul est éternel.

Serment d’amour, que tu me fis naguère,
S’éteindra-t-il quelque jour dans ton cœur ?
Cette promesse est-elle passagère ?
Chez toi, mon ange, amour est-il menteur ?

Espoir doré ! si l’amour n’est qu’un rêve,
Un long délire, un inquiet sommeil
Qui cesse un jour et que l’hymen achève,
Dis-moi, mon ange, est-il plus doux réveil !
Mon espoir seul, c’est un serment fidèle,
Oui, c’est l’hymen, couronne des amours,
Bonheur constant, gaîté toujours nouvelle
Qui nous enivre et nous charme toujours.


Ces vers ne sont pas précisément ce qu’on peut appeler un modèle de clarté et de virtuosité dans l’expression. L’idée y est enveloppée et flottante dans sa phraséologie, toute faite d’apostrophes. On y trouve quelquefois des soupirs au lieu d’une phrase ayant tête, corps et fin. Malgré leur gaucherie, ces vers, que tracèrent la plume novice de L’Écuyer, ne sont pas sans un certain mérite et ne manquent pas d’harmonie.

C’est sans doute à la suite d’un premier chagrin d’amour qu’il écrivit ces vers, dans lesquels il prédit sa future destinée :


Seul, ô mon ange, isolé dans la vie,
Le cœur s’endort ; pour lui, point d’avenir,
Point de gaîté, de douce rêverie ;
Il vit obscur et meurt sans souvenir.


Nous savons qu’il reprit sa gaîté, mais il resta seul, vécut sans éclat, et mourut sans laisser d’héritier de son nom.

Il n’en rêvait pas moins, à cette époque, à « l’hymen, couronne des amours ».

CASIMIR HÉBERT.

Montréal, 15 mars 1914.

  1. Le tome II de « l’Essai de Bibliographie canadienne » qui vient d’être publié par la cité de Montréal, sous la direction de M. Frédéric Villeneuve, renferme cependant une note qui se lit comme suit : No 1169. L’Écuyer (Eugène). « Le jour de l’an. » S. l. n. a. ni titre particulier, 17 p. in-16., relié dans le volume « Petit Mélange. » (Gagnon P.) — « Essai de bibliographie canadienne », tome II, in-8 de 462 p. Montréal, 1913.

    Note éditoriale. — De plus, il a pu pratiquer comme notaire pendant près d’un demi-siècle avant que son nom ne paraisse au tableau de cette profession. Mais il a fait d’autres écrits que des actes authentiques et, « scripta manent », ce sont surtout ces écrits qui restent, »

  2. Parmi les contemporains du milieu du XIXe siècle on pourrait encore mentionner George de Boucherville, Éraste d’Orsonnens, Gérin-Lajoie, J.-C. Taché, qui ont tous écrit des romans, nouvelles et légendes. — Note édit.
  3. Par le mariage de Mlle  Plamondon avec Sa Seigneurie le juge F.-X. Lemieux, celui-ci est devenu le neveu du notaire F.-E. L’Écuyer. Feu le notaire F.-X. Talbot, pratiquant autrefois à Saint-Thomas de Montmagny, était un cousin du notaire L’Écuyer.
  4. « Bulletin des Recherches historiques. » Vol. IX, p. 122, No d’avril 1903.
  5. Nous lisons dans le « Bulletin des Recherches historiques » : Notaire, il pratiqua sa profession d’abord à Saint-Romuald, puis successivement à Saint-Christophe d’Arthabaska, à Saint-Valier, à Saint-Raphaël, et finalement à Saint-Philémon de Bellechasse. (Vol. IX, p. 122, B. des R. H.).
  6. Extrait du registre des baptêmes, mariages et sépultures de la paroisse de Saint-Philémon, pour l’année mil huit cent quatre-vingt-dix-huit.

    Le vingt-six avril mil huit cent quatre-vingt-dix-huit, nous prêtre soussigné, avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps de François-Eugène L’Écuyer, notaire public, fils de Sieur François L’Écuyer et de Dame Angèle Robitaille, décédé le vingt-deux du présent mois, en cette paroisse, à l’âge de soixante-seize ans. Furent présents : Sieur Raoul Plamondon, neveu du défunt, Révérend Joseph Galerneau, prêtre, curé de Saint-Paul, Révérend M. Mercier, curé de Saint-Magloire et un grand nombre de parents et amis soussignés avec nous. Lecture faite.

    (Signé) P. R. Plamondon,
    Signé L.-Ad. Grenier, Ptre,
    Signé Jos. Galerneau, Ptre,
    Signé J.-Théod. Mercier, Ptre,
    Signé Chas.-Clé. Lévesque, Ptre, Curé.


    xxxxLequel extrait, nous, soussigné, curé de cette paroisse, certifions être conforme au registre original déposé dans les archives de la dite paroisse.

    Donné à Saint-Philémon, le 11 avril 1913.

    J.-A. Moreau, Ptre, curé.
  7. La critique est aisée ; néanmoins, les brigandages fréquents à Québec, en 1834 et 1835, par Cambray et sa bande, semblent plutôt donner une sanction à l’œuvre de L’Écuyer, écrite dans la décade qui suivit. — Note édit.
  8. Lareau (Edmond) — « Histoire de la littérature canadienne », 1 vol. in-8 de 496 p. Montréal 1874. Voir page 277.