La maison de librairie Beauchemin (p. 72-84).

IX


— « Il ne me plaît guère, à moi non plus, ce docteur Verneuil… C’est que je le connais depuis longtemps… Tiens, regarde, Jacqueline, » et Marcelle avait tendu son doigt où restait encore empreinte la cicatrice ancienne d’un flegmon. « Il se trouvait justement interne à l’hôpital Notre-Dame, à l’époque où j’étais allée me faire traiter. J’étais si seule alors, sans parents, personne, il avait bien fallu… »

— « Quelle singulière coïncidence de le retrouver ici, n’est-ce pas ? » avait ajouté Jacqueline.

— « Je me souviens encore avec quelle dureté il enlevait les bandelettes, arrachait les mèches de charpie, poudrait les tissus. Sa présence et la vue de son appareil chirurgical étaient une torture pour moi, chaque matin, et j’éprouve encore aujourd’hui la même cuisson d’angoisse en en rappelant les détails… Cela n’empêche pas qu’il puisse être un bon médecin… »

— « Il n’a pas déplu à papa, toutefois ; mais avec lui, pourvu qu’il ait fait mine d’aimer son art, l’étude, » avait ajouté avec indifférence Jacqueline, en poussant du pied le lourd landier rouillé qui protégeait la flamme du foyer.

Car c’est devant un feu de cheminée qu’elles discourent ainsi toutes deux, sur mille choses, intimement.

Dès leur première rencontre, on ne l’a pas oublié, Jacqueline avait formulé ce projet de venir, un bon soir d’automne, jeter une bûche, une vraie bûche de hêtre, au cœur durci et plein de flamme pétillante, dans l’âtre mort de la vieille cheminée des de Beaumont.

Et alors comme déjà la première neige était apparue, que le froid vivifiant d’automne avait ramené le charme des portes closes, elles avaient arrangé ça entr’elles, après la grande messe. Elles avaient arrêté la date, et, afin de n’être point gênées par personne, elles avaient choisi de préférence tel soir où Lucas devait être absent du logis, appelé au village pour quelque motif d’affaire.

…Comme les ombres et les clairs subitement alternés de l’âtre se projettent et dansent curieusement à ce moment sur les murs, dans les coins du plafond, partout. Et quelle antithèse joyeuse ils offrent, aux yeux de Jacqueline, avec les flammes menteuses et flasques des foyers artificiels d’aujourd’hui.

Il se dégage aussi un charme infini du grand calme tranquille qui enveloppe toute la pièce. Les confidences elles-mêmes, quoique pleines de naïf laisser-aller, prennent un accent plus pénétrant et plus discret dans la demi-ombre de la lampe qu’on a baissée afin de mieux protéger le sommeil de l’enfant endormi dans les bras de Marcelle et de conserver à la fois un plus libre éclat aux clignements moqueurs des tisons sous la cendre.

— « Il n’est pas mal de sa personne, tout de même, » avait, continué Marcelle, « et il n’est pas étonnant que le commérage public se prépare déjà à te l’assigner, quoique tu fasses, pour prétendant… Qui sait, si tu ne finiras pas par t’y soumettre volontiers ?… Cupidon possède tant de flèches dans son carquois. »

Jacqueline avait simplement ébauché en réponse un long roulement de tête dénégateur. Puis, comme pas très sûre d’elle-même et voulant éclaircir un doute, elle interrogea naïvement :

— « Tu crois ?… Marcelle. Cela peut arriver ? »

— « Si cela peut arriver, demandes-tu ? » Marcelle resta un moment hésitante, les doigts distraitement occupés à caresser les cheveux de son enfant ; elle sembla chercher la formule exacte qui traduirait le mieux sa pensée : « C’est fou, mais… en amour, crois-moi, les jeunes filles commencent aussi bien en apparence par détester que par aimer. Remarque bien : « en apparence, » appuya-t-elle railleuse, et elle se leva, en fredonnant à mi-voix les notes apaisantes d’une vieille berceuse, pour aller déposer l’enfant dans son berceau.

Tout de suite de retour, elle reprit dans un prolongement d’idées : — « Le mieux est encore de laisser la destinée démêler elle-même les évènements, et de ne pas lui barrer la route sous le prétexte de la guider. » Puis cédant tout à coup à une pensée inattendue : — « Sais-tu que c’est aujourd’hui la Ste-Catherine et que ces propos d’amour et de mariage ressemblent presque à une moquerie à l’égard de la pauvre vieille ? » conclua-t-elle avec un rire amusé. — « Si nous faisions de la tire, plutôt ? »

De fait, cela tombait justement le 25 novembre, un soir de Ste-Catherine. Et alors, pour ne point laisser éteindre les anciennes traditions du pays, elles s’étaient tout de suite accordées à ce sujet.

Bien qu’elles deux… certes, la fête, comme la compagnie, sera maigre ; qu’importe, en vraies Collettes Baudoche, nos deux petites campagnardes de Saint-Hilaire n’en rappelleront pas moins à leur race le maintien des vieux usages canadiens… Du fond d’une armoire vieux style, longue d’un plancher à l’autre et profondément encastrée dans le mortier des murs, Marcelle avait aussitôt extrait les objets essentiels : un cruchon de sirop d’érable, des plats de faïence, un poëlon, des serviettes de grosse toile, des cuillers. Et tout de suite sous la flambée d’une bûche nouvelle au fond du foyer, l’arôme exquis et incomparable, — que par une gâterie de la Providence, notre peuple canadien est le seul à connaître et à savourer, — n’avait pas tardé à se dégager comme une haleine de la bouche béante du poëlon.

…Attentives toutes deux, une cuiller à la main, elles surveillent maintenant l’ébullition et la cuisson du sirop. Elles en suivent avec intérêt les phases rapides : les buées flottantes du début ; l’écume argentée, dorée, qui bientôt envahit et recouvre entièrement le liquide, pour fuir tout de suite au pourtour du récipient, chassée vers les parois, d’abord par de petites bulles craintives et intermittentes, puis par de gros bouillons précipités qui viennent, comme en éructant, crever partout à la surface et saturer l’atmosphère du plus suave des parfums.

Et déjà c’est le moment arrivé des « toques sur la neige », de la tire chaude à distendre et à replier, comme des écheveaux de soie crème, avec de grands mouvements rythmés des bras et des mains.

Et rien qu’elles deux, Marcelle et Jacqueline, pour se partager une pareille joie ; rien qu’elles deux pour jouir d’un tel spectacle et prendre part à une aussi douce fête ! Vraiment elles en ressentent du chagrin.

Le charme à la fois naïf et profond qu’elles éprouvent à voir ainsi flamber l’âtre, à manier la crémaillère, à croquer les toques dorées, à entendre le choc cristallin des croquettes de tire sur les plats, ce charme, il leur semble presque égoïste et vilain d’être seules à se le partager.

— « Si j’avais su, j’aurais averti et retenu Lucas à la maison, » et après un moment d’arrêt… « cela lui aurait fourni l’occasion de te rencontrer et de jouir de nos folies de ce soir ; depuis si longtemps que je lui parle de toi, » acheva Marcelle avec un air de demander à son amie si cela l’eut désappointée.

— « C’est vrai que je ne le connais pas encore, ton Lucas… Pourtant « connaître » n’est pas le mot juste, car je sais presque tout maintenant sur son compte. »

— « Oui, tout ?… » Et comme si devant les flammes, de nouveau discrètes et fuyantes de l’âtre, Marcelle eut trouvé une sorte de bonheur à rendre Jacqueline solidaire des secrets intimes de son foyer, elle ajouta : — « Tu sais qu’il boit ? qu’il est hautain ? que nous sommes pauvres, très pauvres ? Tu sais qu’il est allé ce soir payer une lourde dette ? »

— « Je me représentais un peu tout cela… à cause de certaines réflexions de mon père. »

— « Oh ! je ne cesse pas de l’aimer toutefois, mon Lucas, car je pardonne encore plus fort que je n’accuse. Pourquoi lui en voudrais-je d’ailleurs ? Il ne m’a point menti en se montrant avant le mariage sous un faux jour. « Je crois de toute mon âme assez vous aimer pour me corriger et vous rendre heureuse, c’est vrai. Mais vous, avez-vous le droit de jouer votre avenir sur un espoir aussi instable ?… et moi, ai-je celui de vous laisser ainsi aveuglément lier votre sort au mien ? Tant d’autres hommes que nous voyons autour de nous… tant d’autres, aussi forts et sincères que moi, ont succombé et n’ont abouti qu’à gâcher douloureusement le bonheur d’autant de femmes, aussi bonnes et dévouées que vous ne l’êtes… C’est cela qui m’épouvante parfois, » m’a-t-il dit simplement, certain soir, en me broyant presque les mains dans les siennes, dans son ardente sincérité à me faire tout analyser, et comme si pour me mettre en garde, il eut voulu évoquer quelque terrifiant spectacle. Je n’ai pas eu peur cependant ; j’ai accepté froidement les risques. J’ai pensé de toute mon âme, moi aussi, que je l’aimerais toujours assez pour pouvoir tout lui pardonner. Je n’ai pas failli jusqu’ici, » et souriant d’un visage triste : « Tu le vois bien, Jacqueline, puisque je pense tout de suite à lui réserver pour demain sa part de tire, » ajouta-t-elle tendrement en faisant le partage des plats.

Il s’en suivit un long silence gêné que des mots de reproche et des pas lourds sur le perron vinrent rompre tout à coup.

— « Quelqu’un, » s’exclama Jacqueline alarmée, en se précipitant vers Marcelle.

— « Oui, moi ; n’ayez point peur… Ah ! c’est vous, mademoiselle Jacqueline. »

C’était Lucas qui entrait en faisant violemment céder la porte et en cherchant à se dégager des mains de Yves. Par orgueil pour Marcelle autant que pour lui-même, il s’était raidi de toute sa volonté en reconnaissant Jacqueline. Quant à Yves, toujours un peu sauvage, il s’était discrètement éloigné de lui de quelques pas. Mais en dépit des efforts que Lucas faisait pour ne rien laisser paraître de son état, tout son aspect physique le trahissait à ce moment : son regard égaré, des couettes de cheveux collées au front, sa cravate dénouée et battant les revers de son habit, son pantalon tacheté de boue. Se voyant l’objet de l’attention et devinant le sentiment de malaise que sa présence suscitait, il essaya de sourire, comme bravade.

Quant aux trois autres, un remous de sensations imprévues avait confusément envahi leurs esprits et les tenait, silencieux. Chez Jacqueline, c’était le saisissement d’une telle rencontre joint à l’écho, encore bruissant à ses oreilles, des touchantes paroles d’amour et de pardon qu’elle venait d’entendre et qu’elle rapprochait mentalement du spectacle qui s’offrait à ses yeux ; chez Marcelle, c’était l’angoissante appréhension de découvrir que Lucas n’avait même pas acquitté sa dette avant d’entrer à l’auberge ; chez Yves, lui, c’était une irritation sourde contre la sottise du sort qui le jetait ainsi en présence de Jacqueline pour la première fois, et lui mettait à la poitrine un bruit de galop impossible à réprimer.

Au milieu de cet halètement général, personne ne trouvait de mots — qui n’eussent pas rendu un son étrange — à jeter dans le silence embarrassant qui planait.

Un peu de conscience surnage presque toujours à travers les fumées de l’alcool : conscience de brute le plus souvent et où d’ordinaire seuls les plus mauvais instincts transparaissent. Lucas sentit s’opérer chez lui un travail de fermentation intérieure. Il ébaucha de nouveau un mauvais rire de dédain, et dans une rancœur subite :

— « Il n’y avait pas de tire, là-bas, mais c’était autrement gai qu’ici, » proféra-t-il en se soulevant péniblement de son siège. Il avait en même temps empoigné son paletot et s’était mis à l’endosser. « Puisque je vous embête, j’y retourne, » acheva-t-il brutalement.

Oh ! il les avait trouvés, lui, les mots irrésistibles qu’il fallait pour déjouer les plus paralysantes émotions et délier les gorges jusqu’à les faire crier.

Une voix éplorée leur fit tout de suite écho : « Tu n’y penses pas, Lucas ? Voyons, nous t’avons rien fait, rien dit. » Marcelle s’était précipitée au-devant de lui et s’efforçait de ses mains tremblantes de lui enlever ses habits et de l’entraîner dans une pièce voisine.

Mais lui la repoussait, sans colère contre elle, mais indifférent à ses étreintes. Il s’était mis simplement à chercher son chapeau en grommelant : — « Comment, je vous fais honte ?… Vous me pensez ivre peut-être ? » Et ce vous qu’il répétait comme une provocation, il le jetait en l’air, pardessus la tête de Marcelle, à l’adresse de Jacqueline, de Yves.

C’était son amour-propre seul qui s’éveillait et s’irritait à ce moment. Vaguement, il se rendait compte qu’il se donnait en spectacle. Il en éprouvait de l’humiliation, et par représailles il aurait désiré trouver quelque prétexte de mordre.

— « Allons, ne fais pas la mauvaise tête, Lucas. Tu sais bien que nous t’aimons tous, Yves, Jacqueline… Personne ne veut que tu t’en ailles. Viens, viens, reste. » Marcelle se cramponnait toujours à lui, doucement, pour ne point l’irriter. Et lui, d’ailleurs, se laissait l’aire sans trop de résistance, tout en continuant de chercher son chapeau. Au fond, il ne voulait pas partir sans trouver l’occasion de piquer quelqu’un jusqu’au sang.

— « Oui, c’est inutile, je m’en retourne au village ; j’y vais. » Et comme aucune réplique ne venait : « Je vous enverrai le docteur Verneuil à ma place ; cela arrangera encore mieux les choses, » ajouta-t-il, sans regarder et sans plus tenir compte des supplications de sa femme que de ses mains, qu’elle lui tenait plaquées sur les lèvres afin de l’empêcher de parler.

Cette fois, Jacqueline s’était sentie nettement atteinte. Elle avait brusquement baissé son regard, puis doucement l’avait relevé sur Yves comme pour lui demander si c’était son sentiment à lui aussi. Comment cela était-il venu à l’esprit de Lucas de se servir méchamment de ce nom comme d’un trait, presque comme d’une injure ? Par pur instinct, bien humain, il est vrai, de se venger de sa propre humiliation en humiliant en retour la fierté de jeune fille de Jacqueline, en insinuant qu’elle ne visait qu’à se jeter à la tête de Verneuil. Mais il avait encore obéi à un autre sentiment : ce même trait n’atteindrait-il pas un peu Yves ? avait-il pensé. Jacqueline était si séduisante qu’il voyait Yves lui-même déjà pris aux charmes qui émanaient de toute sa personne.

Comme il ne retrouvait pas son chapeau, il s’était emparé d’une vieille casquette de travail suspendue à un clou de l’escalier. Et maintenant il se dirigeait vers la porte, entraînant avec lui Marcelle qui se tenait toujours lamentablement accrochée à lui.

— « Oui, il irait, il irait… rien ne l’empêcherait, » répétait-il, dans un entêtement de brute et froidement indifférent aux prières de sa femme.

Sans doute, il aurait cédé tout de suite, s’ils eussent été seuls, mais à présent il fallait bien s’en aller, repartir pour le cabaret, puisqu’il l’avait orgueilleusement affirmé devant tous.

Il avait saisi la poignée de la porte. Les frêles mains que Marcelle lui opposait, les paroles tourmentées qu’elle persistait à semer de prières et d’attendrissantes supplications, tout demeurait impuissant, et il passait déjà de rapides rayures de nuit froide et noire par les brusques entrebâillements de la porte sous les saccades de la lutte. Alors se sentant finalement vaincue, Marcelle avait jeté, de son regard autant que de ses lèvres, un appel navré vers Yves. Celui-ci n’eut en réponse qu’un cri de colère contenue et humiliée :

— « Lucas !… Tu ne sortiras pas, » et d’un bond, il courut s’adosser au chambranle.

À ce moment, il ne restait plus chez Lucas que la surexcitation brutale de l’alcool. Secoué par la passion, son cerveau s’était peu à peu désembué et ses muscles avaient en partie retrouvé leur ressort. Se redressant crispé, il ébaucha un vague ricanement de pitié, tout en tenant ses yeux fixés sur Yves comme pour lui dire : Es-tu assez fou pour tenter de me tenir tête ?

Yves ne serait pas assez fou, en effet, de chercher à le retenir ; non parce qu’il n’en possédait pas la force — et de son regard, à lui, également rivé sur celui de Lucas, il cherchait à l’en bien pénétrer — mais il ne s’en sentait point le cœur. Il avait éprouvé une gêne subite et torturante en entrevoyant à quel vulgaire spectacle ils allaient tous deux se livrer, là, devant Jacqueline dont il venait d’apercevoir la douloureuse expression d’angoisse et de terreur. Sans prononcer un mot, il retourna tranquillement à son siège et s’y jeta avec, le geste accablé de quelqu’un qui se soumet à une opération. Marcelle aussi s’était reculée de quelques pas dans une pareille attitude résignée et muette.

Maintenant qu’aucun obstacle ne s’offrait, Lucas ne savait apparemment plus que faire. Il restait dérouté, hésitant auprès de la porte encore entrebâillée, et comme cherchant à démêler ce qui se passait. Il finit sans doute par débrouiller ses idées, car il entrouvrit bientôt doucement la porte et s’enfonça dans la nuit et la bise froide de novembre.

Marcelle écouta un instant ses pas pesants retentir sur le perron, sur la terre gelée, plus loin, et, avec une explosion de sanglots qui parut lugubre dans le calme lourd de la pièce, elle courut coller son front et ses yeux pleins de larmes amères aux vitres de la fenêtre. Mais il était impossible de rien distinguer, rien, à travers l’obscurité profonde. Où irait-il donc se perdre, son Lucas, seul, dans l’état où il se trouvait ? » pensa-t-elle, et, en hâte, elle s‘e précipita dehors à son tour.

Alors on entendit un appel suppliant auquel rien ne vint toutefois répondre : Lucas !

Affolée, les cheveux au vent et ne se guidant que sur les cailloux d’une étroite route battue entre les herbes, elle avait atteint la grande route. Cette fois ce fut un long cri sangloté et lamentablement attendrissant qu’elle poussa dans les ténèbres : « Lucas, où es-tu ?… reviens-t’en… Lucas !… »

Il s’écoula un instant, puis une voix douce répondit dans l’ombre : « C’est bon, va-t’en… rentre à la maison. »

— « Non, viens-t’en… viens…, » suppliait-elle en se dirigeant au hasard. Et comme Lucas était demeuré immobile, sans rien dire, elle l’avait rejoint :

— « Viens… Viens-t’en, » insistait-elle toujours. Elle avait passé son bras sous le sien et elle cherchait doucement à l’entraîner.

Lucas ne disait rien.

Seulement comme il s’était aperçu que Marcelle était dépourvue de toute coiffure, il avait enlevé sa propre casquette et la lui avait mise sur la tête.

Puis il se laissa amener.

… Il comprenait tout maintenant.