La Sculpture dans les cimetières de Paris/Père-Lachaise/P

La Sculpture dans les cimetières de Paris/Père-Lachaise
La Sculpture dans les cimetières de Paris3e série, tome 13 (p. 193-200).

PALLEZ (Lucien).

Leys (Mme  Henriette), décédée le 11 décembre 1886. — Médaillon en marbre blanc (Diam. 0m 40), par L. Pallez[1]. (54e div.)


PASQUET (M.).

Chaussy (Élisa-Eugénie), dite Adrienne Gérard, décédée le 22 février 1879, à l’âge de 25 ans. — Buste en bronze (H. 0m 60). Signé : M. Pasquet. (62e div.)


PATOU (Edouard).

Boursier (Famille). — De chaque côté de la porte d’une chapelle est placée une statue en pied, debout. A gauche, l’ange Gabriel ayant la tête inclinée sur la poitrine et tenant une fleur dans ses mains. A droite, sainte Léocadie dans les mains de laquelle sont une croix et une palme. Ces deux statues, en pierre, portent la signature : E. Patou, (1re div.)


PECH (Gabriel) et CHAPU (Henri).

Ycaza (Juan-Martin de), né à Paris le 22 juin 1875, décédé le 25 mai 1890. — Chapelle monumentale décorée aux quatre angles de têtes d’anges. Au côté gauche de la chapelle est encastré un bas-relief en bronze (H. 1m 40. L. 1m 14), représentant une jeune femme en deuil affaissée sur un tombeau simulé sur lequel sont déposées des fleurs. Signé : G. Pech, 1893. Thiébaut frères, fondeurs. A l’intérieur de la chapelle est placé un groupe en marbre blanc (grandeur nature) : le jeune de Ycaza, assis, ayant une sphère à sa gauche, a la main droite sur un livre ouvert. Près du personnage, un génie ailé, debout, interrompt les études du jeune homme, et se penche vers lui pour poser ses lèvres sur son front. Ce groupe, dont Chapu avait exécuté la maquette en cire, a été sculpté par Gabriel Pech. Signé : G. Pech et H. Chapu. Il existe en outre dans la chapelle un médaillon en marbre blanc (Diam. 0m 40) de Juan Martin de Ycaza, décédé à Paris, à l’âge de 48 ans ; un autre médaillon en marbre blanc (Diam. 0m 40) représente Mme  de Ycaza. Ces deux médaillons sont signés : G. Pech. La chapelle a été élevée par Mme  de Ycaza, sur les dessins de G. Marbeau, architecte. (92e div.)


PÉCOU (William-Henri).

Eude (Jean-Louis-Adolphe), statuaire, né à Ares (Gironde) le 26 novembre 1818, décédé à Paris le 8 avril 1889. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 45). Signé : W. H. Pécou, 1889. (47e div.)


PEIFFER (Auguste-Joseph).

Grosset (J.), né en 1813, décédé en 1879. — Buste en bronze (H. 0m 77). Signé : Peiffer (68e div.)


PETER (V.).

Forneron (Henri-Lazare), né le 10 novembre 1834, décédé le 26 mars 1886. — Médaillon en marbre (Diam. 0m 32). Signé : V. Peter. (53e div.)


PETIT (Jean-Claude).

Duport (Louis), maître de ballets, né le 2 janvier 1783, décédé le 19 octobre 1853. — Au sommet d’un monument, de forme horizontale, est un buste en bronze (H. 0m 80), non signé, posé sur une petite stèle. A droite de cette stèle, une figure de femme ailée, le torse nu, le bras gauche passé sur la tête soutient une draperie ; à gauche, un génie funèbre, nu, ailé, tient une couronne de fleurs dans la main droite. Ces deux statuettes appuyées contre la stèle sont en marbre (H. 0m 86). Elles sont signées : Jean Petit, 1855[2]. (10e div.)


PETITOT (Louis-Messidor-Lebon).

Cartellier (Pierre), statuaire, membre de l’Institut, né à Paris le 2 décembre 1757, décédé dans la même ville le 12 juin 1831. — Tombeau quadrangulaire surmonté d’un monument en marbre, de forme antique, à fronton cintré, décoré de colonnes entre lesquelles est placée une statuette. Dans la face antérieure, buste en marbre de l’artiste (H. 0m 35). Signé : Petitot. Au-dessus du buste, dans le fronton, un bas-relief cintré (H. 0m 25. L. 0m 60) : une jeune femme, en deuil, est assise devant un monument funéraire. Signé : Petitot. Les statuettes, mesurant 0m 75 de hauteur, représentent : la Gloire, par Lemaire ; le Talent, par E. Seurre ; la Modestie, par Seurre aîné, l’Amitié, par Petitot ; la Sagesse, par Dumont ; la Bonté, par Rude. Le monument de Cartellier, élevé sur les dessins de J.-B. Lesueur, a été gravé par L. Normand[3]. A droite du tombeau de Cartellier est la tombe d’Alexandrine-Françoise-Charlotte Cartellier, femme de F.-J. Heim, née le 30 mai 1806, décédée le 27 décembre 1825. Bas-relief cintré en marbre (H. 1m 10. L. 0m 65) : un jeune homme soutient une tige de rosier pendant qu’une jeune femme verse le contenu d’une buire au pied de l’arbuste qu’une faux a déjà tranché à demi. Signé : Petitot. Gravé par L. Normand[4] et par Collette, d’après un dessin de Quaglia[5]. A gauche du tombeau de Cartellier se trouve la tombe d’Angélique-Geneviève Richard, femme de Pierre Cartellier. Bas-relief en marbre : un groupe de trois jeunes femmes drapées et voilées s’élevant au ciel. Signé : E. Seurre (53e div.)


PEZIEUX (Jean-Alexandre).

Habay (Mme ), née Déclat. — Demi-ronde bosse en bronze (Diam. 0m 40). Signée avec cette mention : « à mon ami Habay, Pezieux, 1891. Fondu chez Charpentier C. de Franoz. » (36e div.)

PIRON (Lucien).

Murat (André), né le 10 juin 1833, décédé le 11 juillet 1893. — Buste en bronze (H. 0m 53). Signé : Lucien Piron. Une inscription gravée sur le tombeau de Murât nous apprend que « ses F… et ses amis lui ont élevé ce modeste monument en mémoire de services que durant toute sa vie il a rendus à la démocratie socialiste. » (71e div., 2e section.)


PISTRUCCI (Benedetto).

Pozzo di Borgo (Charles-André, comte), diplomate, ambassadeur de Russie, décédé le 15 février 1842. — Buste en bronze (H. 0m 95). Signé : Benedetto Pistrucci royal Mint. (57e div.)


PLANTAR (Jean-Baptiste-Louis).

Kellermann (Famille du maréchal). — Monument orné d’armoiries, de trophées, de guirlandes et de hiboux, décoré par Plantar. Ce monument a été élevé sur les dessins de L. Van Cléemputte, architecte. Gravé par L. Normand[6] et par Collette, d’après un dessin de Quaglia[7]. (18e div.)


Plantar.

Pérignon (Dominique-Catherine, comte, puis marquis de), maréchal de France, né à Grenade (Haute-Garonne) le 31 mai 1754, décédé à Paris le 25 décembre 1818. — Trophées d’armes, bas-relief en marbre. Le monument de Pérignon a été élevé sur les dessins de H. Godde, architecte. La partie sculpturale est due au ciseau de Plantar. Gravé par L. Normand[8] et par Collette, d’après un dessin de Quaglia[9]. (24e div.)


Plantar.

Victimes de Juin. — Monument érigé par la Ville de Paris aux gardes nationaux tués pour la défense de l’ordre pendant l’insurrection de juin 1848. Sur les faces antérieure et postérieure est sculpté un coq, les ailes ouvertes, posé sur une épaisse guirlande de chêne. Au-dessous est gravé : « Liberté, ordre public, aux victimes de Juin la Ville de Paris reconnaissante. » De chaque côté est sculpté un papillon entouré d’un serpent se mordant la queue. Au-dessous du papillon de gauche, on lit : « Avril 1834. — Juillet 1835. Du côté opposé, une inscription analogue est illisible. Les dates 1834 et 1835, gravées ici, nous avertissent que ce tombeau renferme des restes de victimes de l’insurrection des 13 et avril 1834, ainsi que de l’explosion de la machine infernale de Fieschi, le 28 juillet 1835. Le monument est construit sur les dessins de H. Godde, architecte. La partie décorative a été exécutée par Plantar. Gravé par L. Normand[10]. (6e div.)


Plantar.

Boode (Famille). — Chapelle de forme circulaire, avec portique, surmontée d’une sorte de dôme terminé par un vase d’où s’échappent des flammes. La sculpture décorative a été exécutée par Plantar. La chapelle, construite sur les dessins de Santy, architecte, a été gravée par L. Normand[11]. (39e div.)


Plantar. Voy. Raggi (Nicolas-Bernard).


POLLET (Joseph-Michel-Ange).

A principe ettore Arrgona pignatelli cortez dei duchi di Monteleone e terranova i nipoti. — Antonio Marianna e figli riconoscenti, 1868. — Buste en marbre (H. 0m 65). Signé : Pollet, 1869. (61e div.)


PONS (Pierre).

Biétry fils (Louis), né le 10 février 1824, décédé le juin 1854. — Buste en bronze (H. 0m 73). Signé : « P. Pons, 1856. Fonderie de Eck et Durand. » (7e div.)


PONSCARME (François-Joseph-Hubert).

Lavallée (Alphonse), fondateur de l’École centrale des arts et manufactures (1829). — Médaillon en bronze (Diam. 0m 35). Signé : H. Ponscarme. (43e div.)

POWER (Jean-Baptiste-Charles-Émile). Voy. LEFÈVRE (Camille).


PRADIER (Jacques, dit James).

Darcet (Jean-Pierre-Joseph), chimiste, membre de l’Académie des sciences, né à Paris le 31 août 1777, décédé dans la même ville le 2 août 1844. — Buste en bronze (H. 0m 46), par J. Pradier[12]. Signé : Ferie de Eck et Durand, 1847. (34e div.)


PRÉAULT (Auguste).

Desnoyers (Louis), écrivain, fondateur de la Société des gens de lettres, décédé en 1869. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 40). Signé : 1869, fecit A. Préault. Derrière la tête est gravée la date de 1837. Le monument de Desnoyers a été élevé par la Société des gens de lettres. (55e div.)


Préault.

Robles (Jacob), né au Port-au-Prince le 15 avril 1782, décédé à Paris le 10 mars 1842. — Au sommet d’un tombeau est placée dans un enfoncement une figure en demi-ronde bosse, en marbre (Diam. 0m 50), représentant le Silence. Le personnage, le front couvert d’un voile, pose sur ses lèvres l’index de la main droite. Signé : Augte Préault. (Cimetière israélite.)


Préault.

Meurice (Mme  Paul). — Médaillon en bronze (Diam. 0m 50). Signé : A. Préault, 1856. (26e div.)


Préault.

Morin (Ernest), historien, né à Gisors le 14 mars 1826, mort à Paris le 22 octobre 1872. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 45) : la tête est enveloppée d’une draperie et couchée. Signé : Auguste Préault, 1873[13] (61e div.)


Préault.

Tullie Blum, née en 1805, décédée en 1875. — Portrait de femme, médaillon en bronze (Diam. 0m 42). Signé : Auguste Préault, 1875 ; et Mayeur (Maximilien), médaillon en bronze (Diam. 0m 14), daté de 1875, mais non signé : (90e div.)


Préault.

Robles (Liure-Sara), décédée le 12 décembre 1874. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 40). Signé : Auguste Préault, 1875. (Cimetière israélite.)


PREVOT (L.).

Depardon. — Tombeau en granit. Parchemin demi-déroulé sur lequel est une équerre et un bras dont la main tient un compas ; un hibou est posé sur le bras. Le tout est en bronze. Signé : L. Prévôt. (61e div.)


PROTAT (Hugues).

Ségalas (Pierre-Salomon), docteur en médecine, membre de l’Académie de médecine, conseiller municipal de Paris, conseiller général de la Seine, né en 1793, décédé en 1876. — Buste en bronze (H. 0m 55). Signé : Hugues Protat, sculp. Martin, fondeur. (70e div.)


PROUHA (Pierre-Bernard).

Piogey (Gérard), médecin, né en 1820, décédé en 1894. — Buste en bronze (H. 0m 74), par P.-B. Prouha[14]. Signé : F. Barbedienne, fondeur. (60e div.)


PUECH (Denis).

Chaplin (Charles), peintre, né le 8 juin 1825, décédé le 30 janvier 1891. — Bas-relief en marbre blanc (H. 2m 70. L. 1m 10) : jeune fille nue, debout, tenant dans ses mains une palette, des pinceaux et des roses ; elle lève le regard vers le médaillon de l’artiste sculpté dans la partie supérieure. Signé : Puech, 1896[15]. (52e div.)

PUTEAUX (P.).

Chauveau (P.-E.), lié à Blois en 1808. — Buste en marbre blanc (H. 0m 65). Signé : P. Puteaux, 1876. (15e div.)


  1. Renseignements fournis par M. G. Leys (4 octobre 1897).
  2. Le buste, non signé, serait également de J. Petit. Renseignements fournis par M. Garreau, marbrier. (20 juin 1897.)
  3. Monuments funéraires, etc., t. I, pl. xxiii, et t. II, pl. liii. C’est à tort que Normand a inscrit au bas de sa planche les mots Cartellier fecit.
  4. Idem, t. I, pl. xxiii.
  5. Le Père-Lachaise, etc., pl. v.
  6. Monuments funéraires, etc., t. II, pl. lix. C’est Normand qui nous apprend que la sculpture décorative a été exécutée par Plantar.
  7. Le Père-Lachaise, etc., pl. iii.
  8. Monuments funéraires, etc., t. I, pl. xxiii.
  9. Le Père-Lachaise, etc., pl. vi.
  10. Monuments funéraires, etc, t. II, pl. xxxvi.
  11. Idem, t. I, pl. xxv.
  12. Renseignements tournis par M. Francis Pradier, petit-fils de James Pradier et arrière-petit-fils de Darcet (28 juin 1897).
  13. Nous avons lieu de penser que ce médaillon est celui qui a figuré au Salon de 1874, sous le n° 3102.
  14. Le marbre d’après lequel a été obtenu le bronze qui nous occupe a figuré au Salon de 1881, sous le n° 4218. — Renseignement fourni par Mme  veuve Piogey (10 septembre 1897).
  15. Ce bas-relief a figuré au Salon de 1896, sous le n° 3773.