La Sculpture dans les cimetières de Paris/Père-Lachaise/G

La Sculpture dans les cimetières de Paris/Père-Lachaise
La Sculpture dans les cimetières de Paris3e série, tome 13 (p. 153-159).

GALLI (P. Pietro).

Durand-Fornas (Aimé-Prosper-Félix), conseiller à la Cour impériale de Paris, décédé le 28 août 1866, à l’âge de 50 ans. — Buste en marbre (H. 0m 80). Signé : P. Pietro Galli F. Roma, 1869. (65e div.)


GAUT (L.).

Gaut (Siméon-François-Charles), décédé le 26 juin 1855, dans sa 69e année. — Médaillon ovale en bronze, (H. 0m 32. L. 0m 26). Signé : L. Gaut, 1843. — Gaut (Louise-Françoise Quillet, vve), décédée le 7 juin 1874, dans sa 80e année. — Médaillon ovale en bronze (H. 0m 32. L. 0m 26). Non signé, (59e div.)


GAUTHERIN (Jean).

Marx (Simon), docteur en médecine, directeur de l’hôpital Saint-Antoine, né en 1812, décédé le 23 novembre 1865. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 34). Signé : J. Gautherin, 1865. (4e div.)


GAYRARD (Raymond).

Pariset (Etienne), médecin, secrétaire perpétuel de l’Académie de médecine, né à Grand (Vosges), le 5 août 1770, décédé à Paris le 6 juillet 1847. — Buste en marbre blanc (H. m 50), par Raymond Gayrard[1]. (27e div.)


GEGOUT-GAGNEUR (Mme  Marguerite), dite SYAMOUR.

Cournet (Frédéric), journaliste. — Buste en bronze (H. 0m 78). Signé : Syamour, 1886. (95e div.)


GEOFFROY-DECHAUME (Adolphe-Victor).

Daubigny (Charles-François), peintre, né à Paris le 15 février 1817, décédé dans la même ville le 19 février 1878. — Buste en bronze (H. 0m 76). Signé : A mon ami, Charles-François Daubigny, 1817-1878. — 9bre 1879. G. D. » [Geoffroy-Dechaume]. (24e div.)


GERMAIN.

Sibon (Famille). — Une chapelle au fond de laquelle est un chien couché, en bronze. Signé : Germain, 1881. La chapelle est en outre décorée de trois vitraux et de cinq peintures sur émail, dont un portrait. Les émaux sont signés : Boyer. La chapelle a été construite sur les dessins de M. A. Bonnet, architecte. (57e div.)


GILBERT (François-Ambroise-Germain).

Ménier (Émile-Justin), industriel et économiste, député, né à Paris le 18 mai 1826, décédé à Noisiel-sur-Marne le 17 février 1881. — Chapelle à quadruple fronton, terminée par un dôme. Une niche circulaire, pratiquée dans le fronton, renferme le buste en marbre de Ménier (H. 0m 85). De chaque côté de la porte est une Cariatide (H. 3 mètres environ). A gauche, le Commerce ayant un livre dans la main gauche, sur lequel on lit : Travail ; le bras droit est tombant, la main tient des règles, une plume, etc. A droite, l’Industrie, tenant d’une main une palme et une couronne de lierre, et de l’autre un parchemin demi-déroulé où sont gravés les mots : « Bienfaisance, instruction. » Au-dessous, un écusson sur lequel est sculptée, en bas-relief, la Bienfaisance, représentée par un éphèbe assis sur un rocher et soigné par une femme debout. Sous chacun des frontons sont sculptés deux bas-reliefs : Petits génies séparés par un écusson, au centre est gravée la lettre M. Toutes ces œuvres, en pierre, ont été exécutées par François Gilbert. La chapelle a été construite en 1887 sur les dessins de Henri Parent, architecte. La porte, en bronze, est signée : Thiébaut frères fondeurs. (57e div., 2e section.)


GIRARD (Noël-Jules).

Bonomet (Auguste-Claude), mort à Paris le 13 octobre 1835, dans sa 60e année. — Bas-relief en pierre (H. 0m 84. L. 0m 54) : un vieillard ayant la poitrine et les bras nus présente un jeune garçon à un autre vieillard ; celui-ci prend la main de l’enfant ; son autre main tient des parchemins roulés. Au fond, un édicule simulé est surmonté d’un buste de femme voilée. Signé : N.-J. Girard, 1850. Sur le piédestal est gravé : « Ce que ma mère veuve eût fait, veuf tu le fis, et rien ne te coûta pour instruire ton fils. » (32e div.).


GIRARD (Casimir).

Tochon (Marie-Adèle-Euphrasine, Mme ), née en 1836, inhumée le 13 novembre 1872. — Médaillon en plâtre teinté, sous verre (Diam. 0m 21). Signé : Xbre 1870. C. Girard. (69e div.)


GODEBSKI (Cyprien).

Tamberlick (Françoise), 1830-1884. Edwige Galezowska, 1882-1886. Enrico Tamberlick, 1820-1889. — Monument en granit surmonté d’une sorte de tombeau de forme antique, en marbre blanc, sur lequel est une statue en marbre blanc (H. 2 mètres environ) : une jeune femme assise, les jambes pendantes, ayant des ailes largement ouvertes ; elle a une étoile au front et sème des fleurs de la main droite. Signée : Cyp. Godebski, 1886[2]. (11e div.)


GODIN (Eugène-Louis). Voy. LE PÈRE (Alfred-Edouard-Adolphe).


GONDOLFI.

Lenoir et Vavin (Familles). — Tombeau surmonté d’un sarcophage : une jeune femme en pleurs est affaissée sur le sarcophage où elle vient de déposer une couronne de fleurs. Statue en bronze (H. 1m 25). Signée : Gondolfi, stat. (4e div.)


GOSSIN.

Mussot (Pierre), décédé en 1823, à l’âge de 66 ans. — Buste en terre cuite (H. 0m 60). Signé : Gossin, fecit, 1824. (27e div.)


Gossin.

Haumet (Jean-Pierre-Joseph), curé de Colombes, Montreuil-sous-Bois, Saint-Gervais et Sainte-Marguerite, évêque nommé de Langres, décédé en 1851, à l’âge de 53 ans. — Dans une niche du fronton de la chapelle est un buste en pierre (H. 0m 57). Signé : Gossin f. (45e div.)


Gossin.

Estibal-la-Batut (Famille). Au sommet d’une chapelle est un groupe en pierre (H. 0m 85) : Ange ailé indiquant, du doigt, le ciel à une enfant debout à sa droite. Signé : Gossin f. (45e div.)


Gossin.

Gossin père (Jean-François-Étienne), décédé le 27 août 1867, à l’âge de 68 ans, et Julie-Françoise Halot, veuve Gossin, décédée le 6 décembre 1868, dans sa 66e année. — Tombeau sur lequel est placée une statue en terre cuite (H. 1m 50) : un Ange ailé, debout, est posé sur des nuages, par Gossin. (15e div.)

GRABOWSKI (Félix).

Nélaton (Auguste), chirurgien, professeur de clinique chirurgicale à la Faculté de Paris, membre de l’Académie de médecine et de l’Académie des sciences, sénateur, né le 17 juin 1807, décédé à Paris le 21 septembre 1873. — Médaillon en marbre (Diam. 0m 45), encastré dans la face antérieure d’un monument, au centre d’une couronne de chêne sculptée en relief ; de chaque côté est une branche de laurier. Par F. Grabowski[3]. (6e div.)


GRAFFIN.

Coulson (Élisabeth-Strean), décédée à Paris le 9 novembre 1880. — Monument quadrangulaire en marbre blanc surmonté de quatre statues (H. 1m 20) supportant une sorte de clocheton. Ces statues représentent des anges musiciens ailés ayant une trompette, une lyre, une flûte et un syrinx. La partie supérieure du monument est décorée d’anges adorateurs. A la base est gravé : « Graffin, sculpteur, Régent street London. (26e div.)


GRASS (Philippe).

Souvestre (Émile), romancier, décédé le 5 juillet 1854. — Buste en marbre blanc (H. 0m 54). Signé : P. Grass, Paris[4]. Gravé par J. Pensel[5]. (48e div.)


GRUYÈRE (Théodore-Charles). Voy. TRUFFOT (Émile).


GUERSANT (Pierre-Sébastien) et FATH (G.).

Dupaty (Charles Mercier-), statuaire, né à Bordeaux le 29 septembre[6] 1771, décédé à Paris le 12 novembre 1825. — Médaillon en marbre blanc (Diam. 0m 38). Non signé. Et Marie-Marguerite-Sophie Bauret, femme d’Emmanuel Mercier-Dupaty, née à Givet le 8 juillet 1781, décédée à Paris le 27 décembre 1844. — Médaillon en marbre blanc (Diam. 0m 28). Signé : G. Fath, 1845. Le tombeau de Dupaty, élevé sur les dessins de Ménagé, architecte, est gravé par L. Normand[7] et par Collette, d’après un dessin de Quaglia[8]. Normand attribue le médaillon du statuaire Dupaty à Guersant. (27e div.)


GUICHARD.

Vincent (François-André), peintre d’histoire, membre de l’Académie des Beaux-Arts, né à Paris le 30 septembre 1746, décédé dans la même ville le 4 août 1816. — Médaillon en marbre (Diam. 0m 33). Signé : Guichard, fecit. Le tombeau de Vincent a été élevé par sa famille ; mais le médaillon est un hommage de reconnaissance des élèves du maître, ainsi qu’il résulte de l’inscription tracée sur la face postérieure. Ce monument a été gravé par L. Normand[9]. Le médaillon a été lithographié par T. de Jolimont[10]. (11e div.)


GUILBERT (Ernest-Charles-Démosthènes).

Loisel (Marie Legrand, Mme ), née le 16 décembre 1836, décédée le 17 septembre 1893. — Médaillon en marbre blanc (Diam. 0m 40). Signé : E. Guilbert, 1895. (74e div.)


GUILLARD.

Ruty (Charles-Étienne-François, comte), lieutenant-général d’artillerie, pair de France, conseiller d’État, né à Besançon le 4 novembre 1774, décédé à Paris le 24 avril 1828. — Colonne en marbre blanc, surmontée d’un buste en bronze (H. 0m 55). Sur la base de la colonne est gravé : Fait par Guillard. (38e div.)


GUILLAUME (Jean-Baptiste-Claude-Eugéne).

Paccard (Alexis), architecte, né à Paris le 19 janvier 1813, décédé à Aix-les-Bains le 18 août 1867. — Médaillon en marbre blanc (Diam. 0m 35). Signé : E. Guillaume, 1868. Le monument de l’architecte a été érigé par ses amis et ses élèves. (22e div.)


Guillaume.

Saint-Victor (Paul-Jacques-Raymond Binsse, comte de), critique d’art, né à Paris le 11 juillet 1825[11], décédé à Paris le 9 juillet 1881[12]. — Buste en bronze (H. 0m 80). Signé : E. Guillaume, 1882. (9e div.)


Guillaume.

Buloz (François), publiciste, fondateur de la Revue des Deux-Mondes, né à Vulbens (Suisse) le 20 septembre 1803, décédé à Paris le 12 janvier 1877. — Médaillon en marbre blanc entouré de deux branches de laurier en bronze (Diam. 0m 42), par Guillaume. Le monument a été construit sur les dessins de F. Vigoureux, architecte. (52e div.)


Guillaume. Voy. Lequesne (Eugéne-Louis).


GUILLEMIN (Émile).

Luchet (Auguste), littérateur et auteur dramatique, né à Paris le 22 avril 1806, décédé dans la même ville le 9 mars 1873. — Buste en bronze (H. 0m 70). Signé : « A la mémoire d’Auguste Luchet, offert par ses amis, 1873. Ele. Guillemin, 1873. F. Barbedienne, fondeur. » (49e div., 2e section.)


Guillemin.

Plouvier (Édouard), poète et auteur dramatique, né à Paris le 2 août 1821, décédé dans la même ville le 12 novembre 1876. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 32). Signé : Ele Guillemin, 1877. (51e div.)


GUMERY (Charles-Alphonse).

Lepel-Cointet (Famille E.). — Dans une chapelle, au-dessus du vitrail du fond, est un bas-relief en pierre (H. 0m 40. L. 2m) : deux femmes ailées, à demi-assises, soutiennent une sorte d’écusson, d’après Villeminot. Au centre de la chapelle, le buste en bronze d’Eric Lepel-Cointet (H. 0m 50), par Gumery[13]. Il est posé sur une colonne en marbre, décorée d’une palme et d’une couronne. (26e div.)


  1. Un buste d’Étienne Pariset, par R. Gayrard, est placé dans la salle des pas perdus de l’Académie de Médecine, à Paris. Nous avons lieu de supposer que l’œuvre qui décore le tombeau de Pariset est une réplique du buste en question.
  2. Ce monument a figuré au Salon de 1886 sous le no  3961.
  3. Renseignements fournis par M. Ch. Nélaton (17 juin 1897).
  4. Ce buste a figuré au Salon de 1857 sous le no  2922.
  5. Architecture funéraire contemporaine, 2e section C, pl. xiii.
  6. Lalanne se trompe en écrivant « novembre ».
  7. Monuments funéraires, etc., t. I, pl. xviii.
  8. Le Père-Lachaise, etc., pl. v.
  9. Monuments funéraires, etc., t. I, pl. vi.
  10. Les mausolées français, Paris, 1821, in-4o.
  11. Vapereau, dans son Dictionnaire des contemporains, le fait naître en 1827.
  12. Renseignements fournis par Mme  Louise Buloz, belle-fille de François Buloz (19 septembre 1897).
  13. Renseignements fournis par Mme  Lepel-Cointet (28 juin 1897).