La Sculpture dans les cimetières de Paris/Père-Lachaise/64

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BOISSEAU (Émile-André).

Rossignol (Charles), fabricant de jouets d’enfants. — Buste en marbre (H. 0m 80 environ), placé dans un enfoncement circulaire pratiqué dans le fronton d’une chapelle. Une guirlande de roses entoure le bord extérieur de l’enfoncement. De chaque côté du buste est un petit génie, nu, accroupi, en pleurs ; l’un tient une palme, et l’autre une branche de laurier. Ces génies sont également en marbre. Signé : E. Boisseau, 1891. Autour du buste sont gravés ces mots : « Patriotisme, Travail, Bienfaisance. » La chapelle a été construite d’après les dessins de Henri Parent, architecte. (64e div.)


JUMELIN (Ch.).

Balmé (Adolphe), docteur-médecin, né en 1851, décédé le 2 janvier 1879. — Buste en bronze (H. 0m 50). Signé : « Son ami, Ch. Jumelin. (64e div.)


LEFÈVRE (Camille). POWER (J.-B.-C.-E.) et SCHRŒDER (Louis).

Monument élevé par l’État à la mémoire des soldats morts pendant le siège de Paris (1870-1871) sur les dessins de A. Rivière, architecte[1]. — Une statue en fonte est placée à chacun des angles du monument. Les quatre statues (grandeur nature) représentent des soldats de différentes armes en faction. Le « Garde mobile » a été modelé par Lefèvre, « l’Artilleur » par Power, le « Fusilier marin » et le « Soldat de la ligne » par Schrœder. Ces quatre statues ont été fondues par Denonvilliers[2]. (64e div.)


THOMAS (Gabriel-Jules).

Merle (Hugues), peintre, né à Saint-Marcellin (Isère) le 1er mars 1832, décédé à Paris le 16 mars 1881. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 42). Signé : G. J. Thomas. (64e div.)

  1. Loi du 4 avril 1873.
  2. Les quatre statues ont été exposées en plâtre au Salon de 1879 sous les nos 5169, 5293 et 5362. Renseignements fournis par M. C. Lefèvre (5 octobre 1897).