La Sculpture dans les cimetières de Paris/Père-Lachaise/32

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ALLOUARD (Henri-Émile).

Carson (J.-A.), né en 1799, décédé en 1868. — Médaillon en marbre (Diam. 0m 38). Signé : H. Allouard, 1868. (32e div., 2e section.)


CUGNOT (Et.) et CUGNOT (Louis-Léon).

Lafabrègue (Pierre-Alexandre), né le 26 décembre 1795, décédé le 5 juin 1849. — Médaillon ovale en bronze (H. 0m 25. L. 0m 22). Signé : Et. Cugnot, 1849. — M.-L. Laperlier, veuve Lafabrègue, décédée le 23 janvier 1880, dans sa 68e année. — Médaillon ovale en marbre (H. 0m 22. L. 0m 19). Signé : Cugnot Léon, 1859. (32e div.)


DOUBLEMARD (Amédée-Donatien).

Doublemard.

Bazin (François-Emmanuel-Joseph), compositeur, décédé le 2 juillet 1878. — Buste[1] en marbre (H. 0m 75). Signé : 1879, A. Doublemard. (32e div., 2e section.)


ÉTEX (Antoine).

Étex.

Masson (Famille). — Piédestal en marbre blanc, surmonté du buste, également en marbre (H. 0m 58) de P.-F. Masson. Signé : Étex, 1854. Sur la face antérieure du piédestal est sculpté le médaillon (Diam. 0m 55) de Pierre Masson. Non signé. (32e div.)


GIRARD (Noël-Jules).

Bonomet (Auguste-Claude), mort à Paris le 13 octobre 1835, dans sa 60e année. — Bas-relief en pierre (H. 0m 84. L. 0m 54) : un vieillard ayant la poitrine et les bras nus présente un jeune garçon à un autre vieillard ; celui-ci prend la main de l’enfant ; son autre main tient des parchemins roulés. Au fond, un édicule simulé est surmonté d’un buste de femme voilée. Signé : N.-J. Girard, 1850. Sur le piédestal est gravé : « Ce que ma mère veuve eût fait, veuf tu le fis, et rien ne te coûta pour instruire ton fils. » (32e div.).


LANNO (François-Gaspard-Aimé).

Hersent (Louis), peintre, membre de l’Institut, né à Paris le 10 mars 1777, décédé le 2 octobre 1860, et Louise-Marie-Jeanne Mauduit, sa femme, peintre, née à Paris le 7 mars 1784, décédée le 7 janvier 1862. — Sur la face antérieure d’un tombeau, de forme antique, est encastré un médaillon en marbre blanc (Diam. 0m 46), renfermant les portraits accolés des deux artistes, par Lanno[2]. — Sur les faces latérales du tombeau sont reproduites en bas-reliefs, en marbre blanc, (H. 0m 78. L. 1m 08) les deux principales œuvres à d’Hersent. A droite, Ruth et Booz. Signé : Lanno ; à gauche, Las-Casas malade, soigné par des sauvages. Signé : Lanno, 1863[3]. Le monument a été construit sur les dessins de Destailleur, architecte. (32e div.)


LE PÈRE (Alfred-Adolphe) et GODIN (Eugéne-Louis-Edouard).

Godin (Eugène-Louis), statuaire, né en 1823, décédé en 1887. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 43). Signé : « A. Le Père, sculp., juin 1887, à la mémoire de son vieil ami. » — Godin (Auguste), ébéniste, vice-président de la chambre syndicale de l’ameublement, né à Melun le 6 mai 1816, décédé à Paris le 24 mars 1883. — Buste en bronze (H. 0m 50). Signé : E. Godin, 1884. (32e div., 1re section.)


LE SUEUR (Jacques-Philippe).

Brezin (Michel), mécanicien fondeur, né à Paris le 27 novembre 1768, décédé dans la même ville le 21 janvier 1828[4]. — Tombeau de forme antique, en granit, sur la face antérieure duquel est sculpté un bas-relief (H. 0m 95. L. 1m 50) : une jeune femme assise, voilée, appuie la tête sur une urne funéraire placée devant elle ; sur l’urne sont deux portraits accolés, en stuc (Diam. 0m 11), d’un homme et d’une femme. Sur le cippe simulé supportant l’urne est gravé : « L’amitié les pleurera toujours. » Le bas-relief est signé : Le Sueur. Gravé par Collette, d’après un dessin de Quaglia[5]. (32e div.)


ROBINET (Pierre-Alfred).

Gay (Edmond-Adolphe), lieutenant de cavalerie, décédé en Afrique le 11 mai 1842. — Tombeau en marbre (H. 2m 15) simulant un rocher et un tronc d’arbre. Au pied de l’arbre, la tunique de l’officier et des couronnes d’immortelles ; au-dessus sont disposés en pyramide, dans les branches de l’arbre, une cuirasse, un casque, des épaulettes, une épée, des gants, un revolver, etc. Signé : P. Robinet, 1844. Ce tombeau, de forme bizarre, élevé sur les dessins de Marcel, architecte, a été gravé par L. Normand[6]. (32e div.)


SCULPTURE ANONYME

Prin (J. C), né le 1er août 1803, décédé le 11 novembre 1836. — Dans la face antérieure d’une stèle est encastré un médaillon en bronze (Diam. 0m 12) : à droite est gravé en exergue, « I B. C. Prin », et à gauche horizontalement « ano mdcccxxxiii. » Un buste en terre cuite est placé sur la pierre tumulaire. (H. 0m 45). (32e div., 1re section.)

  1. Son buste a été exposé au Salon de 1879 sous le no  4980.
  2. Ce médaillon a été exécuté en 1862. Renseignements fournis par M. B. Seure (9 septembre 1897).
  3. Le tableau intitulé Ruth et Booz a figuré au Salon de 1822 ; le second ayant pour titre Las-Casas malade, à celui de 1817.
  4. Brezin a légué à la ville de Paris sa fortune, qui était considérable, à la charge par l’Administration de « fonder sous le titre d’hospice de la reconnaissance un établissement consacré à la retraite des pauvres ouvriers de sa profession ».
  5. Le Père-Lachaise, etc., pl. iv.
  6. Monuments funéraires, etc., t. I, pl. xxi.