La Science pratique des filles du monde/36

s. n. (p. 109-110).
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TRENTE-SIXIÈME MANIÈRE.

Ou le Jeu de la Fossette.

Les femmes aiment à faire des éducations, dès qu’elles voient un jeune homme au teint vermeil, aux joues potelées, elles pensent qu’il bande. Le con leur démange, et elles voudraient déjà tenir son vit pour s’en bourrer le cul et lui apprendre à faire la bête à deux dos.

Elles tiennent ce penchant pour la fouterie de notre première mère, madame Eve, que son couillon de mari ne baisait pas, parce que Dieu son créateur le lui avait défendu, ah nigaudinos, tu ne sentais donc pas le foutre bouillonner dans les couilles, tu fus cocu, tu le méritais bien. Et le serpent croqua le pucelage de ta femme, à la barbe du Père Éternel, et des Séraphins, des Anges, des Chérubins qui le gardaient armés d’épées flamboyantes. Ô puer.

De nos jours il n’en est pas ainsi, les garçons, les filles foutent même avant d’avoir du poil au cul, c’est le siècle des lumières, des progrès, et le foutre vaut cent fois mieux que le gaz hydrogène pour nous y faire voir clair. Témoin le fils d’un de mes amis qui s’amusait il y a six mois, à la fossette dans le jardin de la maison. Sa cousine Suzette le vit, elle courut le trouver et lui donner la première leçon de fouterie. Voici comme il me conta son aventure.

J’avais encore mon pucelage :
Seul aux Billes, sous le feuillage,
Je jouais plus content qu’un roi. (bis.)
Lorsqu’en me surprenant Suzette
Me dit, cousin à la Fossette,
Veux-tu que je joue avec toi ?

J’y consentis, et ta follette,
Me place aussitôt sur l’herbette ;
Et retroussant ses cotillons ;
Dessus mon vit elle se jette,
De son con fait une fossette,
Et des billes, de mes couillons.