La Science pratique des filles du monde/24

s. n. (p. 80-82).
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VINGT-QUATRIÈME MANIÈRE.

En Ecclésiastique,
Ou le sacrifice au Dieu Con.

Messieurs les membres du clergé foutent comme les autres et même mieux, en raison des obstacles et des difficultés qui irritent et accroissent les désirs ; ajoutez à cela, la vertu prolifique du saint chrême, et vous serez convaincus de la solidité bandatrice de ces heureux coquins.

Depuis le pape, le sacré collège, jusqu’au dernier prestolet, tous foutent comme des ânes débâtés, sans remercier le bon Dieu. Ils baisent leurs servantes, les dévôtes, les religieuses, les veuves, les femmes, les filles, les pénitentes, après les avoir entendues au confessionnal ; par un surcroît de paillardise, ils enculent les petits garçons. Ô les fortunés calotins !…

Revenons à leur manière de foutre, pour honorer, et fêter le Dieu Con !… Ils y ajoutent un caractère, un simulacre de dévotion et de mysticité.

Lorsqu’ils tirent un coup chez eux, c’est sur une table faite comme une espèce de piédestal qui figure un autel, il est recouvert d’un tapis blanc qui l’entoure et dessus est un coussin avec des glands, pour placer la femme qui doit être très-saintement foutue. Le célébrant est nu ainsi que la fouteuse, elle ouvre les jambes, il fait une génuflexion, lui baise le con, y place la tête de son vit, alors la sainte et honorée garce lui croise les jambes sur les reins, lui passe les bras autour du cou, et les deux acteurs remuent la charnière et déchargent ; ils se rincent ensuite les parties génitales et chantent le Gloria in excelsis Deo. — Gloire au Dieu Con !

Sur un siége doux et tel
Qu’il faut pour la fouterie,
Comme dessus un autel,
Ayant enfilé Sophie,
Avec mon vit bien tendu,
Au Dieu Con je sacrifie
Avec mon vit bien tendu,
Je l’encense à coups de cul.

Mes hymnes sont des soupirs,
Qui valent bien des cantiques,
Le plus exquis des plaisirs,
Soutient mes accens lubriques.
Le foutre de mon brandon
Ouvrant ses sources mystiques,
Le foutre de mon brandon,
Asperge enfin le Dieu Con !