La Science pratique des filles du monde/20

s. n. (p. 70-71).
◄  XIX.
XXI.  ►

vignette 20
vignette 20

VINGTIÈME MANIÈRE.

À l’Écuyère.

Il faut être bon écuyer et avoir un cheval bien dressé pour faire usage de cette manière de foutre.

L’homme est tout nu et se met à califourchon sur le cheval, de manière à ce qu’il tourne le dos à sa monture. Il bande ; la femme se met sur lui, s’enfonce le vit dans le con ; alors elle pique des deux, le mouvement du cheval les dispense l’un et l’autre de remuer le cul ; c’est un travail de moins. Si le fouteur bande solidement, ils peuvent tirer ainsi trois ou quatre coups.

Nous avons vu en province une orgie semblable célébrée à huis-clos. Sous le prétexte d’une répétition générale, il y avait dix hommes et dix femmes à cheval, les musiciens étaient à l’orchestre, tandis que les écuyers foutaient au galop et tout en jouant un air analogue. Les musiciens foutaient leurs femmes en levrette, plusieurs des artistes perdirent la mesure ; il n’y avait pas jusqu’aux garçons du théâtre qui foutaient, et les enfans étaient à l’écart dans les coulisses, derrière les décorations. Ils se branlaient la pine par incitation.

Il n’y eut pas d’indiscrétion commise, toute la troupe était complice. Il n’y avait qu’une vieille ouvreuse de loges, âgée de 70 ans, dont on redoutait le bavardage. Un palfrenier, qui bandait à volonté, se sacrifia. Il la foutit, et il assura que la vieille ayant retréci son antique con, il avait eu du plaisir.

Foutre une femme en galopant
Il vous faut un vit bien bandant,
Et que la partenaire
Ne laisse pas bailler son con,
Et des deux mains tienne l’arçon,
Sans quoi vous la verrez par terre.
Tous nos cavaliers à Longchamps,
Devraient prendre pour passe-temps
Cette douce manière.
Nos élégantes de Paris
Feraient cocus leurs chers maris,
il est joli de foutre à l’écuyère.