Calmann Lévy, éditeurs (p. 121-122).


OCTOBRE





Adieu les tendres bucoliques !…
L’été s’efface et disparaît :
Le vent fraîchit, et la forêt
A pris des teintes métalliques.

Le soleil aux rayons obliques
Brille plus doux et plus discret :
Oh ! quel mystérieux attrait
Ont les grands bois mélancoliques !


Aux champs, c’est le temps du travail :
Le blé, qu’on lance en éventail,
Tombe dans la terre entr’ouverte :

Et Pomone, aux rires légers,
Laisse flotter sa robe verte
Parmi les arbres des vergers.