Calmann Lévy, éditeurs (p. 117-118).
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AOÛT





Suivant sa route accoutumée,
Le soleil d’été triomphant
Sur le sol qui craque et se fend
Darde sa morsure enflammée.

Une pâle et chaude fumée
Couvre Paris en l’étouffant,
Et la ville, se dégrafant,
S’étend, languissamment pâmée.


Le long des toits, le long des murs,
Les rayons tombent, secs et durs ;
Là-haut, dans son char qui poudroie,

Menant ses coursiers bondissants,
Comme un cocher de fiacre en joie
Phœbus tape sur les passants.