La Mandragore (Machiavel, trad. Périès)/Intermède du Ier acte

Traduction par Jean Vincent Périès.
Texte établi par Charles LouandreCharpentier et Cie (p. 17).

INTERMÈDE DU Ier ACTE.

CHANSON.

Amour, celui qui n’a point éprouve jusqu’où va ta puissance, espère vainement connaître les plus pures délices du ciel. Il ne sait comment l’on vit et l’on meurt tout à la fois ; comment on aime un autre encore plus que soi-même ; et combien souvent la crainte et l’espérance glacent et brûlent le cœur ; il ignore enfin combien les hommes et les dieux redoutent également les traits dont tes mains sont armées.

FIN DU PREMIER ACTE.