La Maison à vapeur/Première partie/10

La Maison à vapeur
Voyage à travers l’Inde septentrionale (1880)
Hetzel (p. 118-127).


Chapitre X

via dolorosa


Le royaume d’Oude était autrefois un des plus importants de la péninsule, et, aujourd’hui, c’est encore l’un des plus riches de l’Inde. Il eut des souverains, ceux-ci forts, ceux-là faibles. La faiblesse de l’un d’eux, Wajad-Ali-Schah, amena l’annexion de son royaume au domaine de la Compagnie, le 6 février 1857. On le voit, c’était quelques mois à peine avant le début de l’insurrection, et c’est précisément sur ce territoire que furent commis les plus affreux massacres, suivis des plus terribles représailles.

Deux noms de villes sont restés tristement célèbres depuis cette époque, Lucknow et Cawnpore.

Lucknow est la capitale, Cawnpore est l’une des principales cités de l’ancien royaume.

C’est à Cawnpore que voulait aller le colonel Munro, et c’est là que nous arrivâmes dans la matinée du 29 mai, après avoir suivi la rive droite du Gange, à travers une plaine plate où s’étalaient d’immenses champs d’indigotiers. Pendant deux jours, le Géant d’Acier avait marché avec une vitesse moyenne de trois lieues à l’heure, franchissant ainsi les deux cent cinquante kilomètres qui séparent Cawnpore d’Allahabad.

Nous étions alors à près de mille kilomètres de Calcutta, notre point de départ.

Cawnpore est une ville de soixante mille âmes environ. Elle occupe sur la rive droite du Gange une bande de terrain longue de cinq milles. Il s’y trouve un cantonnement militaire, dans lequel sont casernés sept mille hommes.

Le touriste chercherait en vain, dans cette cité, quelque monument digne d’attirer son attention, bien qu’elle soit de très ancienne origine et antérieure, dit-on, à l’ère chrétienne. Aucun sentiment de curiosité ne nous eût donc amenés à Cawnpore. La volonté seule de sir Edward Munro nous y avait conduits.

Dans la matinée du 30 mai, nous avions quitté notre campement. Banks, le capitaine Hod et moi, nous suivions le colonel et le sergent Mac Neil le long de cette voie douloureuse, dont sir Edward Munro avait voulu refaire une dernière fois les stations.

Voici ce qu’il faut savoir, et ce que je vais dire brièvement, en rapportant le récit que Banks m’avait fait.

« Cawnpore, qui était garnie de troupes très sûres au moment de l’annexion du royaume d’Oude, ne comptait plus au début de l’insurrection que deux cent cinquante soldats de l’armée royale contre trois régiments natifs d’infanterie, les 1er, 53e et 56e, deux régiments de cavalerie et une batterie d’artillerie de l’armée du Bengale. En outre, il s’y trouvait un nombre assez considérable d’Européens, employés, fonctionnaires, négociants, etc. plus, huit cent cinquante femmes et enfants du 32e régiment de l’armée royale, qui tenait garnison à Lucknow.

« Depuis plusieurs années, le colonel Munro habitait Cawnpore. Ce fut là qu’il connut la jeune fille dont il fit sa femme.

« Miss Laurence Honlay était une jeune Anglaise charmante, intelligente, d’un caractère plein d’élévation, d’un cœur noble, d’une nature héroïque, digne d’être aimée d’un homme comme le colonel, qui l’admirait et l’adorait. Elle habitait avec sa mère un bungalow aux environs de la ville, et ce fut là, en 1855, qu’Edward Munro l’épousa.

« Deux ans après son mariage, en 1857, lorsque les premiers actes de la révolte éclatèrent à Mirât, le colonel Munro dut rejoindre son régiment, sans perdre un jour. Il fut donc obligé de laisser sa femme et sa belle-mère à Cawnpore, en leur recommandant de faire immédiatement leurs préparatifs de départ pour Calcutta. Le colonel Munro pensait que Cawnpore n’était pas sûre, hélas ! et les faits n’avaient par la suite que trop justifié ses pressentiments.

« Le départ de Mrs. Honlay et de lady Munro éprouva des retards qui eurent des conséquences funestes. Les malheureuses femmes furent surprises par les événements et ne purent quitter Cawnpore.

« La division était alors commandée par le général sir Hugh Wheeler, soldat droit et loyal, qui devait être bientôt victime des astucieuses manœuvres de Nana Sahib.

« Le nabab occupait alors, à dix milles de Cawnpore, son château de Bilhour, et, depuis longtemps, il affectait de vivre dans les meilleurs termes avec les Européens.

Le mémorial de Cawnpore. (Page 126.)

« Vous savez, mon cher Maucler, que les premières tentatives de l’insurrection se produisirent à Mirât et à Delhi. La nouvelle en arriva le 14 mai à Cawnpore. Ce jour même, le 1er régiment de Cipayes montrait des dispositions hostiles.

« Ce fut alors que Nana Sahib offrit au gouvernement ses bons offices. Le général Wheeler fut assez malavisé pour croire à la bonne foi de ce fourbe, dont les soldats particuliers vinrent aussitôt occuper les bâtiments de la Trésorerie.

« Le même jour, un régiment irrégulier de Cipayes, de passage à Cawnpore, massacrait ses officiers européens aux portes mêmes de la ville.

Il tomba à genoux. (Page 126.)

« Le danger apparut alors tel qu’il était, immense. Le général Wheeler donna ordre à tous les Européens de se réfugier dans la caserne où demeuraient les femmes et les enfants du 32e régiment de Lucknow, – caserne située au point le plus voisin de la route d’Allahabad, la seule par laquelle les secours pussent arriver.

C’est là que lady Munro et sa mère durent s’enfermer. Pendant toute la durée de cet emprisonnement, la jeune femme montra un dévouement sans bornes pour ses compagnons d’infortune. Elle les soigna de ses mains, elle les aida de sa bourse, elle les encouragea par son exemple et ses paroles, elle se montra ce qu’elle était, un grand cœur, et, comme je vous l’ai dit, une femme héroïque.

« Cependant, l’arsenal ne tarda pas à être confié à la garde des soldats de Nana Sahib.

« Le traître déploya alors le drapeau de l’insurrection, et, sur ses propres instances, le 7 juin, les Cipayes attaquèrent la caserne, qui ne comptait pas trois cents soldats valides pour la défendre.

« Ces braves se défendirent, cependant, sous le feu des assiégeants, sous la pluie de leurs projectiles, au milieu des maladies de toutes sortes, mourant de faim et de soif, sans vivres, car les approvisionnements étaient insuffisants, sans eau, car les puits furent bientôt taris.

« Cette résistance dura jusqu’au 27 juin.

« Nana Sahib proposa alors une capitulation, à laquelle le général Wheeler commit l’impardonnable faute de souscrire, malgré les adjurations de lady Munro, qui le suppliait de continuer la lutte.

« Par suite de cette capitulation, les hommes, femmes et enfants, cinq cents personnes environ, – lady Munro et sa mère étaient de ce nombre, – furent embarqués sur des bateaux qui devaient redescendre le Gange et les ramener à Allahabad.

« À peine ces bateaux sont-ils détachés de la rive, que le feu est ouvert par les Cipayes. Grêle de boulets et de mitraille ! Les uns coulèrent, d’autres furent incendiés. L’une de ces embarcations parvint, cependant, à redescendre le fleuve pendant quelques milles.

« Lady Munro et sa mère étaient sur cette embarcation. Elles purent croire un instant qu’elles seraient sauvées. Mais les soldats du Nana les poursuivirent, les reprirent, les ramenèrent aux cantonnements.

« Là, on fit un choix entre les prisonniers. Tous les hommes furent immédiatement passés par les armes. Quant aux femmes et aux enfants, on les réunit aux autres enfants et femmes qui n’avaient pas été massacrés le 27 juin.

« C’était un total de deux cents victimes, auxquelles une longue agonie était réservée, et qui furent enfermées dans un bungalow, dont le nom, Bibi-Ghar, est resté tristement célèbre.

– Mais comment avez-vous connu ces horribles détails ? demandai-je à Banks.

– Par un vieux sergent du 32e régiment de l’armée royale, me répondit l’ingénieur. Cet homme, échappé par miracle, fut recueilli par le rajah de Raïschwarah, l’une des provinces du royaume d’Oude, lequel le reçut, ainsi que quelques autres fugitifs, avec la plus grande humanité.

– Et lady Munro et sa mère, que devinrent-elles ?

– Mon cher ami, me répondit Banks, nous n’avons plus le témoignage direct de ce qui s’est passé depuis cette date, mais il n’est que trop facile de le conjecturer. En effet, les Cipayes étaient maîtres de Cawnpore. Ils le furent jusqu’au 15 juillet, et pendant ces dix-neuf jours, dix-neuf siècles ! les malheureuses victimes attendirent à chaque heure un secours qui ne devait arriver que trop tard.

« Depuis quelque temps déjà, le général Havelock, parti de Calcutta, marchait au secours de Cawnpore, et, après avoir battu les révoltés à plusieurs reprises, il y entrait le 17 juillet.

« Mais, deux jours avant, lorsque Nana Sahib apprit que les troupes royales avaient franchi la rivière de Pandou-Naddi, il résolut de signaler par d’épouvantables massacres les dernières heures de son occupation. Tout lui semblait permis vis-à-vis des envahisseurs de l’Inde !

« Quelques prisonniers, qui avaient partagé la captivité des prisonnières du Bibi-Ghar, furent amenés devant lui et égorgés sous ses yeux.

« Restait la foule des femmes et des enfants, et, dans cette foule, lady Munro et sa mère. Un peloton du 6e régiment de Cipayes reçut l’ordre de les fusiller à travers les fenêtres du Bibi-Ghar. L’exécution commença, mais, comme elle ne se faisait pas assez vite au gré du Nana, obligé de battre en retraite, ce prince sanguinaire mêla des bouchers musulmans aux soldats de sa garde… Ce fut la tuerie d’un abattoir !

« Le lendemain, morts ou vivants, enfants et femmes, étaient précipités dans un puits voisin, et, lorsque les soldats d’Havelock arrivèrent, ce puits, comblé de cadavres jusqu’à la margelle, fumait encore !

« Alors les représailles commencèrent. Un certain nombre de révoltés, complices de Nana Sahib, étaient tombés entre les mains du général Havelock. Celui-ci lança le terrible ordre du jour suivant, dont je n’oublierai jamais les termes :

« Le puits dans lequel repose la dépouille mortelle des pauvres femmes et des enfants massacrés par ordre du mécréant Nana Sahib sera comblé et couvert avec soin en forme de tombeau. Un détachement de soldats européens, commandé par un officier, remplira ce soir ce pieux devoir. La maison et les chambres où le massacre a eu lieu ne seront pas nettoyées ou blanchies par les compatriotes des victimes. Le brigadier entend que chaque goutte du sang innocent soit nettoyée ou léchée de la langue par les condamnés, avant l’exécution, proportionnellement à leur rang de caste et à la part qu’ils ont prise dans le massacre. En conséquence, après avoir entendu la lecture de la sentence de mort, tout condamné sera conduit à la maison du massacre et forcé de nettoyer une certaine partie du plancher. On prendra soin de rendre la tâche aussi révoltante que possible aux sentiments religieux du condamné, et le prévôt-maréchal n’épargnera pas la lanière, s’il en est besoin. La tâche accomplie, la sentence sera exécutée à la potence élevée près de la maison. »

« Tel fut, reprit Banks fort ému, cet ordre du jour. Il fut suivi dans toutes ses prescriptions. Mais les victimes n’étaient plus. Elles avaient été massacrées, mutilées, déchirées ! Lorsque le colonel Munro, arrivé deux jours après, voulut essayer de reconnaître quelque reste de lady Munro et de sa mère, il ne retrouva rien… rien ! »

Voilà ce que m’avait raconté Banks, avant notre arrivée à Cawnpore, et maintenant, c’était vers le lieu même où s’était accompli le hideux massacre que se dirigeait le colonel.

Mais, auparavant, il voulut revoir le bungalow où avait demeuré lady Munro, où elle avait passé sa jeunesse, cette demeure où il l’avait vue pour la dernière fois, le seuil sur lequel il avait reçu ses derniers embrassements.

Ce bungalow était bâti un peu en dehors des faubourgs de la ville, non loin de la ligne des cantonnements militaires. Des ruines, des pans de murs encore noircis, quelques arbres couchés à terre et desséchés, voilà tout ce qui restait de l’habitation. Le colonel n’avait pas permis que rien fût réparé. Le bungalow était tel, après six ans, que l’avait fait la main des incendiaires.

Nous passâmes une heure en ce lieu désolé. Sir Edward Munro allait silencieusement à travers ces ruines, desquelles tant de souvenirs sortaient pour lui. Sa pensée évoquait toute cette existence de bonheur que rien ne pouvait désormais lui rendre. Il revoyait la jeune fille, heureuse, dans cette maison où elle était née, où il l’avait connue, et, quelquefois, il fermait les yeux comme pour mieux la revoir !

Mais enfin, brusquement, comme s’il eût dû se faire violence à lui-même, il revint en arrière et nous entraîna au dehors.

Banks avait espéré que le colonel se bornerait peut-être à visiter ce bungalow… Mais non ! Sir Edward Munro avait résolu d’épuiser jusqu’à la dernière les amertumes que lui réservait cette ville funeste ! Après l’habitation de lady Munro, il voulut revoir la caserne où tant de victimes, auxquelles l’énergique femme s’était si héroïquement dévouée, avaient subi toutes les horreurs d’un siège.

Cette caserne était située dans la plaine, en dehors de la ville, et l’on bâtissait alors une église sur son emplacement, là où la population de Cawnpore avait dû chercher refuge. Pour nous y rendre, nous suivîmes une route macadamisée, ombragée par de beaux arbres.

C’est là que s’était accompli le premier acte de l’horrible tragédie. Là avaient vécu, souffert, agonisé, lady Munro et sa mère, jusqu’au moment où la capitulation remit aux mains de Nana Sahib cette troupe de victimes, déjà vouées à un épouvantable massacre, et que le traître avait promis de faire conduire saines et sauves à Allahabad.

Autour des constructions inachevées, on distinguait encore des restes de murailles en briques, vestiges de ces travaux de défense qui avaient été élevés par le général Wheeler.[1]

Le colonel Munro resta longtemps immobile et silencieux devant ces ruines. À son souvenir se présentaient plus vivement les affreuses scènes dont elles avaient été le théâtre. Après le bungalow où lady Munro avait vécu heureuse, la caserne dans laquelle elle avait souffert au delà de tout ce qu’on peut imaginer !

Il restait à visiter le Bibi-Ghar, cette demeure dont le Nana fit une prison, où se creusait ce puits au fond duquel les victimes avaient été confondues dans la mort.

Lorsque Banks vit le colonel se diriger de ce côté, il lui saisit le bras comme pour l’arrêter.

Sir Edward Munro le regarda bien en face, et, d’une voix horriblement calme :

« Marchons ! dit-il.

– Munro ! je t’en prie !…

– J’irai donc seul. »

Il n’y avait pas à résister. Nous nous sommes alors dirigés vers le Bibi-Ghar, que précèdent des jardins bien dessinés et plantés de beaux arbres.

Là s’élève une colonnade en style gothique, de forme octogonale. Elle entoure l’endroit où se creusait le puits, dont l’orifice est maintenant fermé par un revêtement de pierres. C’est une sorte de socle, qui supporte une statue de marbre blanc, l’Ange de la Pitié, l’un des derniers ouvrages dus au ciseau du sculpteur Marochetti.

Ce fut lord Canning, gouverneur général des Indes pendant la terrible insurrection de 1857, qui fit élever ce monument expiatoire, construit sur les dessins du colonel du génie Yule, et qu’il voulut même payer de ses propres deniers.

Devant ce puits où les deux femmes, la mère et la fille, après avoir été frappées par les bouchers de Nana Sahib, avaient été précipitées, encore vivantes peut-être, sir Edward Munro ne put retenir ses larmes. Il tomba à genoux sur la pierre du monument.

Le sergent Mac Neil, près de lui, pleurait en silence.

Nous avions tous le cœur brisé, ne trouvant rien à dire pour consoler cette inconsolable douleur, espérant que sir Edward Munro épuiserait là les dernières larmes de ses yeux !

Ah ! s’il eût été de ces premiers soldats de l’armée royale qui entrèrent à Cawnpore, qui pénétrèrent dans ce Bibi-Ghar, après l’effroyable massacre, il serait mort de douleur !

En effet, voici ce que rapporte un des officiers anglais, – récit qui a été recueilli par M. Rousselet :

« À peine entrés à Cawnpore, nous courûmes à la recherche des pauvres femmes que nous savions entre les mains de l’odieux Nana, mais bientôt nous apprîmes l’affreuse exécution. Torturés par une terrible soif de vengeance, et pénétrés du sentiment des épouvantables souffrances qu’avaient dû endurer les malheureuses victimes, nous sentions se réveiller en nous d’étranges et sauvages idées. Ardents et à moitié fous, nous courons vers le triste lieu du martyre. Le sang coagulé, mêlé de débris sans nom, couvrait le sol de la petite chambre où elles étaient enfermées et nous montait jusqu’aux chevilles. De longues tresses de cheveux longs et soyeux, des lambeaux de robes, de petits souliers d’enfants, des jouets, jonchaient ce sol mouillé. Les murs, barbouillés de sang, portaient les traces de l’horrible agonie. Je ramassai un petit livre de prières, dont la première page portait ces touchantes inscriptions : « 27 juin, quitté les bateaux… 7 juillet, prisonniers du Nana… fatale journée. » Mais ce n’étaient point là les seules horreurs qui nous attendaient. Bien plus horrible encore était la vue du puits profond et étroit où étaient entassés les restes mutilés de ces tendres créatures !… »

Sir Edward Munro n’était pas là, aux premières heures où les soldats d’Havelock s’emparaient de la ville ! Il n’arriva que deux jours après l’odieuse immolation ! Et maintenant, il n’avait plus là devant les yeux que l’emplacement où s’ouvrait le funeste puits, tombeau sans nom des deux cents victimes de Nana Sahib !

Cette fois, Banks, aidé du sergent, parvint à l’entraîner de force.

Le colonel Munro ne devait jamais oublier ces deux mots que l’un des soldats d’Havelock avait tracés avec sa baïonnette sur la margelle du puits :

« Remember Cawnpore !

« Souviens-toi de Cawnpore. »

  1. Depuis cette époque, l’église commémorative a été achevée. Sur les tablettes de marbre, des inscriptions rappellent la mémoire des ingénieurs du chemin de fer East-Indian, qui moururent de maladie ou de leurs blessures pendant la grande insurrection de 1857, la mémoire des officiers, sergents et soldats du 34e régiment de l’armée royale, tués au combat du 17 novembre devant Cawnpore, du capitaine Stuart Beatson, des officiers, hommes et femmes, du 32e régiment, morts pendant les sièges de Lucknow et de Cawnpore ou pendant, l’insurrection, la mémoire enfin des martyrs du Bibi-Ghar, massacrés en juillet 1857.