La Liberté de conscience (Cinquième édition 1872)/1.VI

Hachette et Cie (Cinquième éditionp. 34-43).


CHAPITRE VI.

Les empereurs, non contents d’imposer le christianisme aux païens, imposent l’orthodoxie aux chrétiens.


Constantin parle de liberté le lendemain de sa victoire sur Maxence, et déclare en termes exprès que personne ne doit être inquiété pour sa religion[1] ; mais, dès le même jour, les évêques deviennent un pouvoir dans l’État ; l’empereur les appelle auprès de lui ; il en fait ses conseillers et ses guides[2]. Ils voyagent aux frais du trésor[3], se réunissent en synodes et en conciles, obtiennent des sommes immenses pour l’édification de leurs temples, et promulguent de véritables codes sous le nom de canons de l’Église. Constantin se charge lui-même de notifier aux gouverneurs des provinces les décisions des évêques ; il provoque la condamnation des hérétiques, et la fait exécuter. Il donne commission à ses proconsuls d’appeler devant eux des évêques, des diacres et des prêtres, et de les interroger sur la doctrine[4]. Les mêmes juges qui, la veille, condamnaient les chrétiens au nom des dieux de l’empire, condamnent maintenant les donatistes au nom des conciles et de la foi orthodoxe. C’est la même intolérance au service d’un autre dogme. Le crime change d’objet et de victimes, sans cesser d’être un crime. En même temps l’empereur transforme les évêques en magistrats de l’ordre civil, et renvoie les parties à se pourvoir devant leur juridiction[5]. Il rassemble le premier concile œcuménique, et préside en personne la première séance[6]. Arius est condamné dans ce concile, et l’empereur, comme les Pères, semble croire qu’une fois séparé de l’Église, Arius est devenu l’ennemi de l’État[7]. L’intolérance civile entre dans une phase nouvelle, parce qu’en s’unissant au christianisme, elle s’unit à l’intolérance religieuse.

À partir de ce moment, les deux intolérances réunies se prêtent mutuellement des forces. Elles diffèrent assurément par leur origine et par leurs caractères les plus essentiels, puisque l’intolérance religieuse est toute spirituelle, et l’intolérance civile toute temporelle ; mais leur alliance, impossible ou du moins inexplicable autrefois, devient maintenant intelligible. Quand les païens persécutaient, comment pouvaient-ils se justifier à eux-mêmes ces violences exercées au nom d’une religion sans autorité, à laquelle la plupart du temps ils ne croyaient pas, et qui, dans sa vague extension, pouvait recevoir dans son sein tous les cultes ? Les chrétiens, au contraire, avaient une doctrine déterminée, une foi inébranlable dans cette doctrine, et la conviction qu’on ne pouvait s’en écarter sans encourir la damnation éternelle. Ils croyaient de bonne foi sauver les âmes en torturant les corps. Cette conviction ne justifiait pas les attentats contre la liberté ; mais elle les expliquait, dans un temps où la philosophie était sans force, et la dignité de l’homme perdue.

Si, à cette heure de l’histoire, le poids de la persécution pesa plutôt sur les ariens que sur les païens, c’est que, chez les païens, elle ne rencontra pas de résistance. Ils se convertissaient ou feignaient de se convertir : leur religion n’était pas faite pour leur donner une conscience délicate, tandis qu’il y avait chez les ariens une conviction raisonnée, et ce goût de l’apostolat particulier aux hérétiques. L’Église chrétienne, montée au pouvoir, ne déploya pas contre les ariens la barbarie dont les proconsuls de Dioclétien avaient donné l’exemple. Ce fut, si l’on veut, une persécution plus douce ; mais ce fut une persécution. L’Église devint l’ennemie de la liberté, qu’elle avait si longtemps défendue ; elle en appela au bras séculier : c’est en cela précisément que l’intolérance civile consiste, car elle n’est pas autre chose qu’un appel à la force contre le droit. Il importe assez peu, en vérité, que la persécution soit douce ou violente ; ce ne sont là que des degrés dans le crime ; et, douce le premier jour, elle ne tarde pas à devenir sanglante. Une sorte de fatalité emporte les hommes qui veulent vaincre la raison sans l’éclairer. Quand on ne sait pas être des apôtres, il faut se résigner tôt ou tard à devenir des bourreaux.

À partir du jour où l’intolérance civile fut au service de l’intolérance religieuse, elle eut, pour ainsi dire, dans son arsenal, le plus terrible des sophismes. Elle se persuada qu’elle était juste, et même clémente. Elle persécuta par charité. Elle donna le nom de frères à ses victimes. Elle prononça des paroles d’amour, tout en promulguant des sentences de mort. Elle se dit qu’elle se montrerait bienfaisante, si elle faisait acheter aux dissidents un bonheur éternel au prix de quelques souffrances. Elle ne regarda plus la liberté que comme un péril, ou ne voulut de liberté que pour elle seule. Elle appela hautement cette liberté la liberté de faire le bien, et déclara qu’elle n’en connaissait pas d’autre. Elle substitua, en un mot, sa conscience à toutes les consciences, et sa volonté à toutes les volontés. Elle entreprit de rendre les hommes heureux en dépit d’eux-mêmes, ce qui est l’éternelle prétention et l’éternelle erreur des gouvernements despotiques ; mais comme le bonheur qu’elle voulait leur procurer n’était pas de ce monde, elle fut, de tous les despotismes, le plus froidement impitoyable ; et comme elle proscrivait non-seulement l’action et la parole, mais l’erreur, elle ne se contenta pas de dompter les corps, elle voulut dominer les esprits, et marcha à cette domination, suivant les temps, par l’abêtissement ou par la terreur.

Je voudrais dire maintenant les causes de quelques grandes hérésies, non pas pour faire l’histoire de l’Église, mais pour approfondir de plus en plus l’horreur et la folie des persécutions. Car il y a dans toute persécution deux choses : la persécution elle-même, qui est toujours odieuse, et la cause de la persécution, qui souvent, par son inanité, rend la persécution plus odieuse encore. Je prendrai pour exemples les donatistes, les ariens et les manichéens.

Les chrétiens d’Afrique regardaient comme déchus de l’épiscopat ceux qui, pendant les persécutions de Dioclétien, de Galère et de Maxence, avaient livré les vases de l’église et les livres saints. Félix d’Aptunge était accusé d’avoir commis ce crime ; il avait depuis donné la consécration à Cécilien, évêque de Carthage ; ce Cécilien avait des ennemis, entre autres une femme nommée Lucille, qui entreprit de le faire déposer ; en effet, un synode déclara que cette consécration était nulle à cause de l’indignité du consécrateur, et remplaça Cécilien par Majorin. Cécilien ne voulut pas se soumettre, de sorte que Carthage eut deux évêques, ce qui produisit un schisme. À la mort de Majorin, on élut pour lui succéder Donat, écrivain et poëte de talent, et ses partisans prirent alors le nom de donatistes. L’empereur Constantin rassembla plusieurs conciles pour mettre fin à cette querelle ; les Pères s’étant alors prononcés, à Rome et ensuite à Arles, en faveur de Cécilien, les donatistes en appelèrent à l’empereur lui-même, qui jugea comme les conciles, exila les évêques donatistes et réunit à son domaine les biens de leurs églises. Le schisme ne fut pas éteint par cette condamnation ; il dura près d’un siècle malgré les édits les plus sévères, et ensanglanta plus d’une fois l’Afrique.

Le motif, on le voit, était bien petit, pour de si longs troubles. Mais la faute de Félix d’Aptunge et le vice de la consécration de Cécilien étaient de simples prétextes ; la cause véritable était plus étrange encore. Mensurius, évêque de Carthage avant Cécilien, mandé par l’empereur Maxence, confia les vases de l’église à quelques vieillards, et en donna secrètement le mémoire à une vieille femme, en la chargeant de le remettre à son successeur, s’il mourait pendant le voyage. Il mourut en effet ; Cécilien lui succéda, le mémoire lui fut remis, et il put faire rendre gorge aux dépositaires infidèles, qui devinrent, dès lors, ses ennemis implacables. Ils s’unirent à deux prêtres du diocèse, ses compétiteurs pour l’épiscopat, et à une femme, nommée Lucille, que Cécilien, étant encore diacre, avait vertement réprimandée, et qui, dans l’intérêt de sa vengeance, furens quid fœmina possit, remplit de troubles le diocèse et bientôt toute l’Église.

Il ne s’agissait pas, dans l’hérésie d’Arius, d’une simple question de fait et des ressentiments d’une femme ; mais d’un point très-important de théologie, et plus obscur encore qu’important. L’erreur d’Arius portait sur le dogme de la Trinité, c’est-à-dire sur le fond même du christianisme. Il prétendait que le Père et le Fils étaient deux substances distinctes, et que le Fils était une créature. C’était précisément le contraire de l’hérésie de Sabellius, qui confondait les personnes de la Trinité. Le mystère de la Trinité consiste expressément dans l’unité de la substance et la triplicité des personnes : Sabellius, pour rendre le mystère accessible à la raison, sacrifiait la triplicité ; Arius sacrifiait l’unité. Condamné par le concile d’Alexandrie, il refusa de se soumettre, et eut bientôt de nombreux partisans parmi les évêques. L’empereur se fit rendre compte du sujet de la querelle ; elle lui sembla puérile, et il écrivit dans ce sens aux deux partis ; mais la discussion ne fit que se passionner et s’envenimer, et donna lieu à des luttes violentes. C’est alors que Constantin convoqua le concile de Nicée, car la question de savoir si le Fils est consubstantiel au Père devenait forcément une question politique. Le concile de Nicée formula la doctrine orthodoxe en ces termes : « Je crois en un seul Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, Fils unique du Père, Dieu né de Dieu, lumière émanée de la lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu, engendré et non pas fait, consubstantiel à son Père. » L’empereur exila tous ceux des évêques qui persistèrent avec Arius à nier la consubstantialité ; il défendit toute assemblée d’hérétiques, ordonna la confiscation au bénéfice du trésor des maisons où ils se réuniraient, et fit don à leurs adversaires de toutes leurs églises. L’hérésie, qui semblait abattue, se releva quelque temps après. Arius lui-même obtint son pardon ; Constance qui, dans le partage de l’empire à la mort de Constantin, avait reçu le gouvernement de l’Asie, de la Syrie et de l’Égypte, prit parti pour l’arianisme et persécuta les orthodoxes. Il fit même marcher une armée contre eux, ce qui prouve que les disputes sur la consubstanlialité ne se bornaient pas à des argumentations entre théologiens. Il y eut de part et d’autre des conciles, qui s’anathématisèrent réciproquement ; on proposa, sur la divinité de Jésus-Christ et la consubstantialité, de nombreuses formules, qui ne firent que multiplier l’obscurité et les divisions ; l’empereur Constant, qui régnait sur l’Italie, l’Illyrie et l’Afrique, prit parti pour saint Athanase, évêque d’Alexandrie, que ses talents avaient rendu le chef de l’Église orthodoxe. Mais Constant fut tué par Magnence ; Magnence fut vaincu par Constance, l’empereur arien, et cette victoire devint fatale, pour un temps, au dogme de la consubstantialité. Enfin, Constance lui-même, fatigué de ces luttes sans cesse renaissantes, et dont l’ardeur compromettait chaque jour la paix publique, assembla quatre cents évêques à Rimini, dans l’intention d’en obtenir la réhabilitation d’Arius, et comme les Pères se déclaraient, au contraire, attachés à la foi de Nicée, il leur envoya un formulaire dressé par des évêques ariens, et ne les laissa retourner dans leurs diocèses qu’après qu’ils l’eurent signé. Ils résistèrent quatre mois, et ne signèrent enfin qu’en souscrivant en même temps un autre formulaire, qui leur laissait au moins la ressource d’une équivoque. On vit alors à quoi tient l’orthodoxie, quand les empereurs se chargent de la faire triompher. Sous l’autorité de Constance, le concile de Rimini, en dépit de ses protestations et de ses réticences, avait sacrifié le mot de consubstantiel. Constance meurt, et est remplacé par Julien. Celui-ci n’était ni arien ni catholique ; il cesse de se mêler aux querelles intérieures de l’Église, et aussitôt les catholiques se relèvent de leur défaite de Rimini ; ils rentrent dans leurs diocèses, non pas, il est vrai, pour y vivre tranquilles, car la persécution ne faisait que changer d’objet, et Julien voulait leur imposer le paganisme. Jovien, qui lui succéda, fut un catholique zélé ; Valentinien, après lui, quoique attaché à la foi de Nicée, garda la neutralité comme empereur ; mais son collègue Valens, qui gouvernait l’Orient, persécuta les catholiques. Valens mort à la suite d’une défaite contre les Goths, tout l’empire se trouva réuni sous l’autorité de Gratien, fils de Valentinien, qui, à l’exemple de son père, admettait pour lui-même la foi de Nicée, et refusait de l’imposer aux dissidents par la force. Il ne tarda pas à trouver le poids de l’empire trop pesant, et prit pour collègue Théodose. Le premier acte du nouvel empereur fut d’ordonner, par une loi, à tous les sujets de l’empire, d’embrasser la foi orthodoxe et de renoncer aux erreurs d’Arius. Il n’alla pas d’abord jusqu’à défendre les assemblées des ariens, et résista longtemps aux prières de saint Amphiloque, évêque d’Hippone, qui sollicitait de lui des mesures sévères.

Le saint eut recours à un stratagème que je rapporterai, malgré sa naïveté, parce qu’il exprime bien les mœurs de l’époque, et surtout celles de l’Église.

Arcade, fils de Théodose, venait d’être déclaré Auguste : saint Amphiloque étant chez l’empereur, ne rendit à Arcade aucune marque de respect ; Théodose l’en avertit et l’invita à venir saluer Arcade ; alors saint Amphiloque s’approcha d’Arcade, et lui fit quelque caresse comme à un enfant, mais il ne le traita nullement en empereur, et se tournant vers Théodose, il lui dit que c’était bien assez de lui rendre ses respects sans les rendre à Arcade. Théodose irrité le chassa de sa présence. « Prince, lui dit l’évêque, vous voyez que vous ne pouvez souffrir l’injure que l’on fait à votre fils : ne doutez pas que Dieu ne condamne de même ceux qui blasphèment son Fils unique en ne lui rendant pas les mêmes honneurs qu’à lui, et qu’il ne les haïsse comme des ingrats à leur Sauveur et à leur bienfaiteur[8]. »

Saint Amphiloque triompha par cet apologue ; et l’empereur rendit contre les ariens un édit terrible[9]. L’Église orthodoxe retentit d’acclamations.

Ainsi Théodose, qui n’était ni évêque, ni prêtre, ni théologien, ordonnait à l’Église de croire à la consubstantialité du Père et du Fils ; il punissait ceux qui ne voulaient admettre que l’égalité et non l’unicité des substances ; et l’Église le trouvait bon. Elle acceptait ce secours, sans chercher s’il était légitime, sans se demander ce que cette loi et cette sévérité prouvaient en faveur d’une doctrine inintelligible aux plus savants, et sans s’inquiéter de ce qui arriverait le lendemain, si Théodose avait pour successeur un nouveau Constance. Jamais la folie humaine et l’absurde iniquité de l’intolérance ne parurent dans un jour plus éclatant.

Les donatistes n’étaient que des schismatiques. Ils agitèrent l’Église et l’État, sans toucher à une question importante de théologie ou de philosophie. L’hérésie d’Arius est essentiellement théologique ; elle ne pouvait naître que dans l’Église chrétienne, et ne porte que sur l’interprétation d’un mystère chrétien. Que la substance du Fils soit identique ou seulement semblable à celle du Père, c’est une question capitale pour l’Église chrétienne, et nulle pour la philosophie. Les néo-platoniciens, et eux seuls, pouvaient disputer pour savoir si plusieurs essences peuvent coexister dans la même substance ; mais, outre que les mots n’ont pas le même sens dans l’école d’Alexandrie et dans l’Église chrétienne, rien n’était plus mobile que la doctrine de Plotin et de ses successeurs, tandis que, parmi les chrétiens, il fallait admettre précisément la doctrine consacrée, dans ses termes et dans son esprit, sans y rien ajouter et sans en rien retrancher ; ajoutons aussi, quand il s’agissait de la Trinité, sans essayer de l’expliquer et sans espérer de la comprendre, sous peine, en tout temps, d’être excommunié, c’est-à-dire, séparé de l’Église, et, quand l’Église avait le pouvoir, d’être persécuté, quelquefois jusqu’à la mort.

L’hérésie de Manès est fondée sur une erreur, mais sur une erreur philosophique. Elle ne roule pas, comme l’hérésie d’Arius, sur l’interprétation d’un mystère religieux. Manès n’était pas chrétien ; il naquit en Perse en 240. Son système consiste surtout à soutenir que le monde résulte d’une lutte entre le bon et le mauvais principe ; que le bon principe est analogue à la lumière, et le mauvais aux ténèbres. Ayant eu plus tard connaissance de l’Évangile, il donna le nom de Satan au principe du mal, et s’annonça lui-même comme étant le Paraclet, et un nouvel apôtre de Jésus. C’est ainsi qu’il s’introduisit dans le christianisme et dans l’empire où le christianisme était alors persécuté. De l’empereur Dioclétien jusqu’à l’empereur Anastase, les manichéens turent bannis, exilés, ruinés, condamnés à périr par divers supplices. Leur doctrine ne s’en répandit pas moins de toutes parts, malgré la persécution et peut-être à cause d’elle ; car une idée ne vit que par la vérité et ne périt que par l’erreur ; un des malheurs de la violence, c’est de n’atteindre jamais son but, et de donner souvent de la force à ce qu’elle veut détruire. Après Anastase, les manichéens respirèrent sous plusieurs règnes ; ils devinrent assez nombreux pour se diviser en sectes, et pour résister à des persécutions nouvelles, aussi sanglantes que les premières. On assure que l’impératrice Théodora fit mourir près de cent mille manichéens vers le milieu du neuvième siècle. Les survivants s’enfuirent au nombre de plus de quatre mille, s’unirent aux Sarrasins et ravagèrent avec eux les terres de l’empire. Les supplices leur donnaient de nouvelles recrues, et en auraient peut-être fait un peuple, s’ils n’avaient pas été écrasés dans une bataille où périt leur chef Chrisochir. Nous les retrouverons en France sous le nom d’Albigeois à la fin du douzième siècle. La longue durée du manichéisme nous a conduits bien loin du règne de Constantin ; avant de parler de l’hérésie de Pélage, qui date du cinquième siècle, il faut constater le court et terrible épisode de l’apostasie de Julien.



  1. Édit de Constantin et Licinius, dans Lactance, n. 45.
  2. Eusèbe, Vie de Constantin, liv. I, chap. XLI.
  3. Eusèbe, Hist., liv. X, chap. V.
  4. Eusèbe, Hist., liv. X, chap. VI.
  5. Soz., Hist., liv. I, chap. IX.
  6. Le concile de Nicée, en 325. La première séance eut lieu le 19 juin.
  7. Fleury, Hist., liv. X, chap. XVIII.
  8. Sozom., liv. VII, c. VI.
  9. Théodose défendit aux hérétiques, par une loi de mai 381, de disposer de leurs biens par donation entre-vifs ou par testaments ; attribua le bénéfice des successions aux parents catholiques, s’il y en avait, et, à défaut, prononça la confiscation des biens. Le tout sans préjudice des sentences portées contre les personnes.