La Langue française au Canada/À nos compatriotes
à Londres, en Angleterre.
Le comité qui s’est formé pour publier en brochure et répandre, parmi tous nos compatriotes du Canada et des États-Unis, la conférence sur la Langue française au Canada, se fait un plaisir et en même temps un devoir de remercier ici publiquement, d’abord M. J.-P. Tardivel, qui a bien voulu nous permettre de reproduire son beau travail dans l’intérêt du public et sans demander pour cela la moindre rémunération. Qu’il nous soit permis d’offrir aussi nos bien sincères remerciements à tous les Canadiens assez intelligents et assez dévoués à leur nationalité pour comprendre l’importance de notre tâche ainsi que les motifs qui nous ont fait agir, et qui nous ont encouragés en nous faisant parvenir leurs commandes.
Mais nos remerciements les plus sincères, on le comprend, sont plus particulièrement dus à NN. SS. les Évêques pour leurs lettres si patriotiques.
Si, avant de lire la conférence de M. Tardivel, le lecteur désire apprendre, d’une manière à la fois plus précise et plus complète, le mérite de cette conférence aux yeux des meilleurs juges, nous le prions de vouloir bien lire, après notre annonce, les belles et fortifiantes paroles de NN. SS. les Évêques.
Enfin, notre circulaire du 26 du courant que nous croyons encore utile de reproduire, achèvera de les renseigner sur les motifs qui nous ont fait agir, et leur fera connaître l’heureux fruit que nous espérons de la diffusion sérieuse de la conférence sur la Langue française au Canada.
Enfin, la lecture attentive de cette conférence terminée, le cri qui s’échappera de la poitrine de tout vrai Canadien sera, sans aucun doute, celui-ci « Que les canadiens ont raison d’être fiers de leur origine, de leur nationalité, de leur langue ! Et qu’ils auraient tort de cultiver l’anglais au détriment de la langue française ! Reconnaissance à M. Tardivel de nous avoir fait si bien comprendre cette grande vérité, qu’un grand nombre des nôtres semblent oublier ! »
Prélat aussi distingué par l’éclat de ses talents que par l’élévation de ses vues et la douce fermeté de son caractère, il combattit victorieusement pour la liberté et les droits menacés de l’Église.
le 8 juin 1885.
Remarquable, entre tous, par son zèle infatigable ; défenseur intrépide de la pure doctrine de la sainte Église contre la peste du libéralisme et de toutes les autres erreurs.