La Géologie et la Minéralogie dans leurs rapports avec la théologie naturelle/Planche 30


Planche 30, t. I, p.271.


Une grande penne fossile de calmar, du lias de Lyme-Regis. Cette pièce fait partie de la collection de Mlle Philpot. (Mme Buckland. D’après nature.)

AA. Barbes de la penne, partant des bords externes des bandes marginales.
BB. Bandes marginales qui séparent l’origine des barbes de la portion interne ou corps de la flèche.
C. Axe de la penne ; il partage le corps de la flèche en deux parties égales.
D. Coupe transversale du réservoir d’encre.
d. Première couche ou couche supérieure. C’est une lame très mince, lisse et d’une structure confuse, excepté sur la bande marginale droite, en d′, où l’on voit distinctement les sillons longitudinaux de sa surface.
e. Surface supérieure de la seconde couche avec les ondulations épaisses qui se dirigent en dehors de l’axe de chaque côté, en passant transversalement au dessus du corps de la flèche médiane, et également au dessus des bandes marginales.
f. Surface supérieure de la troisième couche. Elle offre de petites stries courbes qui montent symétriquement suivant des directions opposées de chaque côté de l’axe C de la flèche, pour redescendre ensuite vers son bord. Ces stries courbes sont coupées par de petites lignes longitudinales droites, ayant une direction à peu près parallèle à l’axe de la flèche. Vers le sommet de cette dernière les courbures larges et transversales prédominent sur les fibres longitudinales et déliées.[1]



  1. D’après Hermann Von Meyer (Palœologica, 1832, page 322) on a rencontré des réservoirs d’encre avec des coquitles internes de seiche (Onychotenthis) dans le lias de Culmbach et de Banz.