La France littéraire, ou Dictionnaire bibliographique/Méganck (l’abbé François-Dominique)


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MÉGANCK (l’abbé François-Dominique), théologien appelant, doyen du chapitre d’Utrecht ; né à Menin, vers 1683, mort à Leyde, le 12 octobre 1775.

— Défense des contrats de rente rachetantes des deux côtés. 1730, in-4. — Suite de la Défense. 1731, in-4.

— * Lettre (au concile d’Utrecht) sur la primauté de saint Pierre et de ses successeurs, 1763, in-12 de 191 pag.

Cette lettre, dirigée contre les erreurs de Pierre Leclerc, autre écrivain appelant, fut réimprimée, avec des augmentations, en 1772. Méganck y prouve que la primauté du pape n’est pas une simple prérogative d’honneur, mais une primauté d’autorité et de juridiction, et qu’elle est d’institution divine ; mais, en admettant ce principe, il en rejetait les conséquences dans la pratique, et refusait de se soumettre de fait à cette juridiction qu’il reconnaissait en théorie.

— * Réfutation abrégée du livre qui a pour titre « Traité du Schisme » 1718, in-12. — Nouv. édit. Paris, 1791, in-8.

— Remarques sur la Lettre de l’évêque de Montpellier au doyen Van Erkel, contre l’usure. 1741 in-4 de 59 pag.

Dans cet ouvrage, aussi bien que dans sa « Défense des contrats de rente », Méganck s’y fait le défenseur du prêt à intérêt, matière qui excitait alors de vives discussions parmi les appelants de Hollande. Il se prononce pour le prêt, et cite dans ses « Remarques » dix-huit écrits publiés dans le même temps et dans le même sens que le sien : il fut réfuté par Legros et Petitpied.

Méganck est encore auteur d’un écrit latin pour la défense des propositions condamnées par la bulle unigenitus. Biogr. univ.