Eugène Fasquelle (p. 103).

Seconde

Une longue forêt de reflets est dans l’eau ;
L’altitude du ciel qui s’y est renversée
Est un abîme bleu sans fond.
Je me tiens sur ce bord, seule avec ma pensée ;
Ce n’est rien que mon cœur, ce n’est rien qu’un peu d’eau,
Mais la vie éternelle en moi s’est renversée
Ainsi que la forêt et le ciel dans cette eau,
Et je me sens, avec des reflets jusqu’au fond,
Plus profonde, magique et menteuse que l’eau…