La Doctrine du fascisme/37
11. Un État éthique
(21) « Je crois que les peuples… s’ils veulent vivre, doivent déployer une certaine volonté de puissance ; autrement, ils végètent, vivotent et seront la proie d’un peuple plus fort qui aura développé davantage en lui-même cette volonté de puissance ». (Discours au Sénat, 28 mai 1926).
(22) « C’est le fascisme qui a reformé le caractère des Italiens, en éliminant de nos âmes toute scorie impure, en le trempant par tous les sacrifices, et en donnant ainsi au visage italien son véritable aspect de force et de beauté ». (Discours de Pise, 25 mai 1926 ; dans Scritti e Discorsi, col. V, p. 345).
« Il n’est pas hors de propos d’illustrer le caractère intrinsèque, la signification profonde de la levée fasciste. Il ne s’agit pas seulement d’une cérémonie, mais d’un moment très important dans le système d’éducation et de préparation totalitaire et intégrale de l’homme italien, que la Révolution fasciste considère comme une des tâches fondamentales de l’État. Si l’État ne remplit pas cette tâche ou consent, de quelque façon que ce soit, à la discuter, il met purement et simplement en jeu son droit à l’existence ». (À la Chambre des Députés, 28 mai 1928).