Traduction par anonyme.
H. Nicolle (1p. 141-154).



CHAPITRE VII.


Daigne, grand Dieu, jeter un regard sur ta foible créature ! Soumets-moi à une épreuve proportionnée à ma force.
Milton.


Lauretta, lorsqu’elle revint à elle-même, se trouva dans une profonde obscurité. Le mouvement lui fit conclure qu’elle étoit dans une voiture. Elle fut quelque tems à se rappeller la situation dans laquelle elle avoit vu la dernière fois la lumière. Alors elle s’écria :

« Oh ! ciel, où suis-je ? »

Personne ne répondit. Elle étendit la main ; elle la posa sur la garde d’une épée, et elle entendit en même tems la voix rauque d’un homme qui, à moitié Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/150 Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/151 Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/152 Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/153 Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/154 Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/155 Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/156 Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/157 Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/158 Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/159 Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/160 Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/161

Incapable de prendre les rafraîchissemens avec lesquels Bartha revint bientôt, Lauretta se jeta sur le lit. La fatigue lui ferma les yeux ; mais son sommeil ne fut pas paisible. Toutes les scènes de la nuit précédente, se représentèrent à son esprit troublé, sous des couleurs plus effrayantes encore que la réalité.