L’enseignement agricole à l’école primaire

L’enseignement agricole à l’école primaire
Revue pédagogique, premier semestre 189832 (p. 26-34).

L’ENSEIGNEMENT AGRICOLE
À L’ÉCOLE PRIMAIRE



Les instructions ministérielles du 4 janvier 1897 ont précisé le sens dans lequel MM. les instituteurs doivent diriger leurs efforts pour initier leurs élèves à l’étude de l’agriculture, afin de les mettre à même de pratiquer dans la suite avec plus de goût et plus de profit les travaux agricoles, afin surtout de les attacher aux champs trop délaissés aujourd’hui.

Il est reconnu que, pour atteindre ce but, l’on ne doit pas analyser devant des enfants de dix à douze ans, assis sur les bancs de l’école, la valeur relative des diverses méthodes de culture ; qu’il est inutile de surcharger leur mémoire et leur intelligence par l’étude détaillée des progrès récents que la science a réalisés dans les procédés agricoles ; qu’il est dangereux de critiquer systématiquement à l’école les travaux routiniers des paysans[1]. En revanche, le maître doit porter tous les soins à diriger, chaque jour, l’attention de ses jeunes élèves vers les choses de l’agriculture. Par des leçons habilement graduées, il s’appliquera à rendre intelligibles aux fils de paysans, aux futurs agriculteurs, les causes qui président aux phénomènes de la vie des champs et qui déterminent, suivant les saisons, le climat et le temps, la suite des travaux agricoles, dont l’ordre, consacré par la routine, nous a été révélé grâce aux observations patientes et à l’expérience séculaire de nombreuses générations de cultivateurs.

Ainsi dirigé, l’élève de l’école primaire rurale s’intéressera de bonne heure aux travaux de son père ; mis à même de les mieux comprendre, il nourrira le secret et légitime espoir de les pratiquer avec plus de succès ; et, dès qu’il formera des projets d’avenir, poussé par cette ambition innée chez l’homme de faire mieux que les parents et de dépasser les voisins, il sera naturellement conduit à prendre en main la charrue, dans le but d’augmenter la prospérité de ses champs et d’accroître son héritage.

Alors on verra diminuer l’émigration des fils de cultivateurs vers les cités. Les adolescents, rassurés sur l’avenir que peuvent leur réserver les travaux injustement décriés des fermiers, seront moins tentés d’aller chercher fortune à la ville, et la plupart d’entre eux auront la sagesse de préférer la vie modeste et libre de l’agriculteur à la condition, parfois plus lucrative mais toujours plus servile, du fonctionnaire.

Puisque nous avons pour mission, en définitive, de faciliter l’adaptation du paysan avec le milieu dans lequel il habite et qui le fait vivre, nous ne saurions mieux faire, dans nos écoles rurales, que d’instruire nos élèves sur les éléments des sciences physiques et naturelles.

L’agriculture a pour but l’exploitation du milieu ambiant par l’homme. L’agriculteur s’efforce d’accroître la fertilité naturelle du sol, c’est-à-dire d’activer la production des plantes utiles et nourrissantes sur les champs de sa ferme, afin de multiplier le nombre des animaux domestiques qu’il est possible d’élever sur un espace donné, et de permettre par suite à des hommes plus nombreux de vivre en une région déterminée. Par conséquent, rien n’est plus indispensable que de découvrir les relations qui peuvent exister entre la nature inerte et les êtres vivants.

Nous devrons conduire cette étude de manière à faire connaître seulement les lois et les phénomènes essentiels, qui dominent la pratique agricole, parce qu’ils constituent la règle immuable suivant laquelle les éléments évoluent, passent du règne minéral au règne végétal, des végétaux aux animaux, puis retournent à l’atmosphère ou au sol quand se décomposent, après leur mort, les corps des animaux ou ceux des végétaux.

L’étude de ce mécanisme, qui préside à la formation et à la vie des êtres aux dépens des substances nutritives qu’ils prennent autour d’eux, la connaissance des circonstances qui favorisent celte assimilation, et l’examen des conditions extérieures qui la ralentissent ou l’empêchent, permettront au-cultivateur de remplacer la routine par la méthode, et de diriger avec certitude son travail et ses efforts dans le sens le plus favorable au but qu’il se propose.

On pourrait craindre que le sujet, envisagé à ce point de vue, ne fût d’une difficulté inextricable, même pour un homme très instruit, et, dans tous les cas, inabordable pour les écoliers de u08 campagnes. Toutefois, si l’on considère que ce grand problème a reçu depuis de longs siècles une solution, incomplète, mais satisfaisante, due à des hommes qui n’étaient éclairés et guidés que par les besoins de la vie journalière ; si l’on remarque que la routine agricole représente, dans chaque région, la vérité moyenne, la formule approchée de la solution inconnue, variable avec la nature du sol et les conditions climatologiques, il nous est permis de prévoir qu’un petit nombre de lois simples président à la circulation des éléments matériels dans les trois règnes de la nature. L’initiation du cultivateur à ces notions fondamentales sera donc possible, facile peut-être ; il importe de la tenter.

Précisons notre programme afin d’aborder le côté pratique de la question. C’est ici que se présente une difficulté grande au point de vue pédagogique.

La physique, la chimie, la botanique et la zoologie constituent aujourd’hui des branches distinctes et fort touffues du savoir humain ; pour bien connaître le monde extérieur, il faudrait les posséder dans leur ensemble et dans leur détail, chose évidemment impossible. Nous sommes donc acculés à la nécessité de choisir, pour nos futurs élèves, parmi les chapitres nombreux et tous importants de ces sciences distinctes mais non indépendantes, quelques paragraphes essentiels, quelques lois fondamentales. Nécessairement, nous ne donnerons aux futurs agriculteurs que des points de repère ; quel que soit le choix et la méthode, notre enseignement sera incomplet ; il sera toutefois d’autant meilleur que, par une sélection plus judicieuse de ces jalons scientifiques aussi peu nombreux que possible, le cultivateur sera mis à même de diriger plus intelligemment ses travaux.

Pour la physique et la chimie, les anciens nous donnent une indication précieuse.

Leurs philosophes, préoccupés du grand problème de la genèse et de l’évolution de l’univers, avaient émis l’hypothèse que tout ce qui existe était formé par quatre éléments : le Feu, l’Eau, l’Air et la Terre. Il me semble que nous pourrions éclairer et préciser cette ancienne doctrine en profitant des progrès de la science. Tous les êtres vivants, en effet, les animaux et les végétaux, naissent, croissent et meurent, empruntant la matière de leurs corps à l’air, à l’eau et à la terre, qui constituent le milieu ambiant. De plus, les phénomènes de la vie, les réactions qui président au passage des éléments minéraux dans les tissus des êtres vivants et les réactions, qui produisent la décomposition des corps de ces êtres après leur mort, sont accompagnées de dégagement de chaleur et ne peuvent se produire que sous l’influence d’une température suffisamment élevée.

Je vois donc quatre leçons fondamentales en tête de notre cours préparatoire à l’enseignement de l’agriculture pratique.

1° Le Feu et l’étude de la combustion : — Dans cette leçon l’élève apprend qu’il existe un corps comburant, c’est-à-dire entretenant les combustions — et la vie — avec une grande énergie : c’est l’oxygène, et deux corps simples très combustibles : l’hydrogène et le carbone ou charbon. On définit le sens scientifique du mot combustion, et l’on peut expliquer alors que la respiration est un véritable phénomène de combustion.

L’Eau. — Il suffit d’énoncer les propriétés essentielles de l’eau, d’indiquer les qualités de l’eau potable et de résumer le rôle que joue l’eau dans la nature pour l’entretien de la vie de tous les êtres, végétaux et animaux.

L’Air. — Après avoir fait connaître la composition de l’atmosphère, il importe d’indiquer le rôle de chacune des substances con- tenues dans l’air et de montrer que la suppression d’une seule de ces substances entraînerait la disparition de la vie à la surface du globe.

La Terre. — On considère simplement la terre au point de vue agricole ; c’est donc de la terre arable, du sol et du sous-sol, qu’il doit être question. La leçon ainsi limitée comprend un petit nombre de paragraphes : la classification des divers terrains cultivés ; les propriétés physiques d’une bonne terre arable ; l’influence du sous-sol ; le but des façons culturales ; l’utilité des amendements

Il sera sans doute très utile d’accompagner ces quatre leçons de deux ou trois leçons préliminaires ou supplémentaires destinées à expliquer quelques termes et quelques notions scientifiques, de manière à éclaircir et à simplifier le texte des leçons fondamentales. C’est là un point secondaire que l’instituteur ne devra pas négliger.

Et que l’on ne m’objecte pas que les quatre leçons que je viens d’énumérer forment en réalité la matière d’un grand nombre de chapitres. Il se peut, évidemment, que le maître ait à consulter plusieurs volumes pour s’instruire, pour former son jugement sur la matière si importante qui nous occupe ; mais il ne s’agit pas ici de faire connaître à nos écoliers par quelle voie, par quelle série d’expériences contradictoires les savants sont arrivés à préciser la connaissance que nous avons du monde extérieur. C’est le résultat seul, la vérité enfin découverte que nous avons à énoncer. Dans ces conditions, le nombre des idées et des lois sera suffisamment restreint pour qu’il soit possible de les renfermer dans le cadre étroit de quatre leçons très élémentaires.

Pour la botanique, nous avons encore quatre leçons principales :

1° Les Racines, c’est-à-dire l’étude de l’organe qui fixe la plante au sol pour y puiser les éléments nutritifs de la sève brute ;

2° Les Feuilles, qui prennent dans l’atmosphère le carbone de l’acide carbonique et transforment la sève venue du sol ;

3° La Tige et ses ramifications, dont les canaux font circuler la sève dans toute la plante, afin de provoquer son développement ;

4° La Fleur et le Fruit, organes de reproduction et de multiplication des végétaux.

Toutes ces questions doivent être traitées au point de vue pratique, en vue des applications agricoles que le sujet comporte, afin de permettre l’explication des travaux des champs et la justification des résultats qu’ils produisent,

Mais afin de développer ce côté pratique, pour habituer le futur agriculteur à trouver les relations qui existent entre les données simples de la science et les phénomènes complexes de la nature, il sera nécessaire de traiter quelques sujets complémentaires. Et je n’en vois que deux vraiment indispensables : la Multiplication des végétaux, C’est-à-dire l’étude sommaire du semis, de la bouture, de la greffe, et les Engrais, c’est-à-dire l’examen des propriétés et des usages agricoles de ces substances destinées à entretenir la fertilité de la terre arable et à augmenter le rendement du sol cultivé.

Au risque de paraître systématique, je dirai que je trouve encore quatre leçons essentielles dans les principes de zoologie qu’il est nécessaire d’inculquer, dès l’école primaire, aux fils de cultivateurs :

1° La Digestion : description des organes et indication du mécanisme par lesquels les êtres vivants empruntent les matériaux solides et liquides nécessaires à la constitution de leurs corps ;

2° La Respiration, qui met les diverses parties de l’être en relation avec l’oxygène de l’air indispensable à l’entretien de la vie ;

3° La Circulation, qui, faisant couler le sang, par les artères et les veines, dans tout le corps, transporte dans les diverses parties de l’être les matériaux nécessaires à sa constitution, matériaux fournis par les organes de la respiration et de la digestion ;

4° Les Os, les Muscles, les Nerfs, étude sommaire de la constitution du corps de l’homme et des animaux et du mécanisme qui préside au fonctionnement de nos organes, aux manifestations de notre vie.

L’instituteur devra indiquer les applications immédiates à l’hygiène qu’il convient de faire des notions scientifiques renfermées dans chacune de ces leçons de zoologie.

Ici encore, pour éclairer ces quatre leçons, il sera très utile d’ajouter un petit chapitre sur les glandes, les excrétions et les sécrétions. Cela permettra de dire comment les aliments se transforment avant de former notre chair et notre sang, comment sont éliminés les matériaux usés de l’être vivant et les parties inutiles des aliments ingérés. Et, enfin, un dernier chapitre sur l’alimentation de l’homme et des animaux permettra de montrer les applications les plus importantes pour l’agriculteur des principes précédemment exposés. Mais ces deux chapitres ne sont, en réalité, que des annexes des leçons sur la digestion, la circulation, la respiration.

Au point de vue pédagogique, j’estime que les leçons fondamentales, afin d’être plus nettes et plus courtes, doivent renfermer simplement les notions essentielles auxquelles il convient de faire appel pour expliquer les phénomènes rencontrés par le cultivateur dans la pratique de la vie courante. Les éclaircissements qu’il est utile d’apporter à l’exposé de ces notions essentielles, et les applications les plus importantes que l’agriculteur doit en faire, seront traités à part avec plus de profit.

Et je suis ainsi conduit à dire quel est, à mon avis, le meilleur procédé pour inculquer aux futurs agriculteurs les rudiments scientifiques énoncés plus haut.

On a beaucoup insisté depuis vingt ans sur la nécessité de former avant tout le jugement des jeunes élèves et de réagir contre l’usage presque exclusif que l’on avait coutume de faire de leur mémoire. Je suis convaincu cependant que les résultats pratiques les meilleurs seront obtenus en confiant à la mémoire de nos écoliers les notions précises, peu nombreuses d’ailleurs, qui constituent les bases du savoir à acquérir sur les bancs de l’école primaire ; avec la condition d’éclairer l’enseignement mnémotechnique de ces principes fondamentaux par des exercices dirigés de manière à former le jugement, c’est-à-dire par des leçons orales et des interrogations, indiquant à l’enfant le tour d’esprit qu’il convient de mettre en œuvre pour procéder à l’utilisation journalière et immédiate des éléments scientifiques inscrits au programme.

Et, pour l’objet de notre étude, le texte des leçons dont j’ai donné les titres ci-dessus devrait être concis, très concis même, de telle sorte qu’il fût possible à l’élève de l’apprendre par cœur et de le retenir presque à la lettre. Mais afin de former l’intelligence en même temps que l’on cultive la mémoire, il serait indispensable que l’étude mnémotechnique de la leçon fût précédée d’une explication, d’une paraphrase, faite par l’instituteur, et suivie d’interrogations variées, de problèmes ayant trait à la question, de petites rédactions sur le même sujet.

Avec cette méthode, il n’y aurait pas lieu de multiplier les expériences scientifiques ; nous faisons, en effet, appel à l’obéissance intellectuelle de l’enfant plutôt qu’à sa raison. Nous lui imposons des faits acquis, des vérités reconnues, des articles de foi scientifiques ; il importe qu’il les admette, qu’il les retienne et qu’il en fasse bon usage. Il ne faut pas cependant supprimer l’expérience de l’enseignement de ces sciences qui sont fondées sur l’expérience, et qui ont pour objet l’application expérimentale de leurs principes dûment établis. Les expériences de cours, qui ne seront pas trop nombreuses, auront pour premier résultat, important au point de vue pédagogique, de donner une autorité considérable à la parole du maître et de maintenir plus vive l’attention des élèves ; un deuxième résultat plus appréciable encore sera de conduire les enfants à établir spontanément, presque instinctivement, des relations de cause à effet entre les principes fondamentaux, les lois générales de la science, et les phénomènes particuliers que l’agriculteur observe en cultivant ses champs et en élevant ses troupeaux.

Un petit nombre d’expériences sera donc nécessaire ; un trop grand nombre serait nuisible.

L’art expérimental est difficile et, quel que soit le zèle de l’instituteur, il ne lui sera pas possible de préparer beaucoup d’expériences avec le soin qui convient. Quelle que soit, en outre, son habileté professionnelle, ses expériences ne réussiront pas toutes avec la netteté, qui seule peut leur donner une valeur démonstrative. À vouloir faire trop d’expériences, l’instituteur perdrait son temps et enlèverait à son enseignement cette clarté et cette concision indispensables pour fixer l’attention du jeune élève, pour faire sur sa mémoire une impression durable.

Je viens de dire comment je concevais la préparation et la rédaction des dix-huit ou vingt leçons de sciences physiques et naturelles, qui doivent constituer l’introduction nécessaire à l’étude et à la pratique de l’agriculture. Ces leçons, très courtes en général, ne seront autre chose qu’une espèce de catéchisme scientifique à l’usage du futur cultivateur. Cela ne suffit pas. Bien que chacune de ces leçons contienne des indications au sujet des applications immédiates des principes et des lois qu’elle renferme, il est indispensable de compléter l’éducation de l’agriculteur en lui montrant, par quelques exemples, la manière d’utiliser la science qui forme le fond de ce premier enseignement.

Aussi, à ces leçons fondamentales données sur les bancs de l’école primaire, j’adjoindrais, afin de préparer le fils du paysan aux leçons qu’il recevra plus tard de la nature, quand il labourera ses champs et qu’il conduira ses troupeaux, j’adjoindrais, dis-je, une sorte d’enseignement intermédiaire, toujours très élémentaire, mais dans lequel se trouveraient réunies la partie scientifique et théorique avec la partie appliquée et expérimentale de la science agricole. Et chacune de ces leçons nouvelles serait commencée aux champs, terminée à l’école.

Nous traiterions, par exemple, les questions suivantes, qui appartiennent à l’agriculture proprement dite : les assolements, les façons culturales, le froment, la prairie, le bétail de la ferme (bétail de travail et d’élevage ; chevaux, bœufs et vaches ou moutons, suivant les pays), la vigne (ou, suivant les régions, la betterave, les pommiers et le cidre, le jardin potager, etc.). Cette partie du programme serait variable suivant les régions.

Pour chacun de ces sujets, l’instituteur fera d’abord avec ses élèves une promenade agricole, ainsi que le prescrivent fort judicieusement les instructions du 4 janvier 1897, promenade accompagnée d’explications nombreuses. De retour à l’école, le maître résumera nettement la pratique suivie par les bons cultivateurs de la région ; il établira les relations qui existent entre la routine du paysan et les indications de la science ; il indiquera clairement, mais sans trop insister, les progrès qu’il serait désirable de réaliser pour remédier au principal défaut de la méthode agricole locale (s’il existe dans la routine locale un défaut bien démontré).

Voilà notre cours terminé en moins de trente leçons. L’écolier qui les aura apprises ne sera certes pas un savant, ni même un agriculteur ordinaire, mais il sera à même de recevoir avec un égal profit l’enseignement agricole imprimé dans les livres et les indications que la nature donne elle-même.

Les élèves de nos écoles rurales, qui auront été soumis à ce système d’instruction et d’éducation pendant les années du cours moyen et du cours supérieur, non seulement auront acquis les quelques notions fondamentales qui sont nécessaires à la compréhension juste et à l’exécution rationnelle de la pratique agricole, ils posséderont surtout une inclination naturelle à raisonner sur les travaux quotidiens de leurs parents avec le désir d’y collaborer et de les mieux exécuter.

Faire comprendre et faire aimer l’agriculture, tel est le but que doit se proposer l’instituteur en donnant l’enseignement agricole.

A. Aignan,
Inspecteur d’académie.

  1. C’est du moins le résultat démontré par l’expérience tentée de 1891 à 1895, dans les écoles des Landes, par M. Mondiet, inspecteur d’académie, et par l’auteur de cet article.