L’Orient (Gautier)/La Turquie

Fasquelle (1p. 69-86).

LA TURQUIE

Tous les regards sont maintenant fixés sur la Turquie, et chaque livre qui en parle est bien venu. La curiosité générale y cherche des détails curieux ou inconnus, des descriptions pittoresques, des notions historiques ; l’on veut se faire une opinion raisonnée sur ce pays, où s’agitent maintenant de si graves intérêts, et où se résout peut-être en ce moment le problème des civilisations de l’avenir. — Le volume, en tête duquel on nous demande d’écrire ces lignes[1] comme témoin oculaire de son exactitude, car nous n’avons rien à ajouter aux renseignement de toute nature qu’il renferme, commence par une histoire rapide de la domination turque, qui peut vous dispenser de lire les huit tomes compactes de M. de Hammer, et vous fait suivre le développement de l’empire islamite, depuis Osman, fils d’Orthogrul, jusqu’au sultan Abdul-Medjid ; c’est un spectacle des plus intéressants que de voir se réaliser le rêve d’Orthogrul, qui avait songé qu’une source jaillissait de sa maison, s’enflait, se grossissait, s’élargissait, et finissait par s’étaler en océan immense, présage infaillible de la prospérité de sa descendance. En effet, parti d’un apanage obscur de la Phrygie, le fleuve de l’Islam répand partout ses flots, inonde Byzance, et va battre les murs de Vienne : il y eut un moment où le Turc inspirait une profonde terreur à l’Europe, qu’il effrayait de son fanatisme, de sa barbarie et de ses façons sauvages de procéder à la guerre ; puis bientôt vint la décadence, ramollissement ; et les sultans, jadis si terribles, ne furent plus que de pâles fantômes créés ou détruits par les janissaires et qu’on entrevoyait de loin, à travers le grillage doré du kiosque de la Sublime Porte, sous un dais de vermeil constellé de pierreries. Les autres nations avaient progressé, tandis que la Turquie était restée accroupie sur son divan, entêtée dans ses vieilles habitudes, et si le padischah signait encore ses firmans de l’étrier impérial, ce n’était plus qu’une vaine formule ; la bataille de Lépante, où Cervantès, le glorieux manchot, fut blessé, avait dès longtemps dissipé le prestige ; le croissant s’était abaissé devant la croix ; l’Europe chrétienne n’avait plus rien à craindre. Mahmoud, le père d’Abdul-Medjid, comprit que la Turquie, pour tenir désormais son rang parmi les peuples civilisés et ne pas être, malgré son courage, à la merci de la première invasion, devait détruire les janissaires, ces prétoriens et ces strélitz toujours en révolte, et imposer les formes de la tactique militaire moderne à des troupes jusque-là plus braves que disciplinées. — Son œuvre rencontra les résistances les plus obstinées de la part du vieux parti turc, partisan des anciennes mœurs, ennemi des inventions des giaours, attaché avec un aveuglement fanatique à la lettre du Koran. — Cette réforme, maintenant acceptée et qu’Abdul-Medjid a religieusement poursuivie, a mis les Turcs en état de soutenir les premières attaques des envahisseurs russes, et leur a permis d’attendre glorieusement l’arrivée de l’armée anglo-française. Ce résultat, qui a paru étonner quelques esprits trop portés à s’exagérer la puissance irrésistible de l’empereur Nicolas, ne nous a nullement surpris : pendant notre séjour à Constantinople, nous avions souvent remarqué ces magnifiques casernes de Scutari et du grand Champ des Morts, cette superbe fonderie de canons de Top’Hané, près de la mosquée du Sultan Mahmoud, ces écoles militaires, instituées sur le modèle de l’École polytechnique, et où aucune des découvertes de la science n’est ignorée ; le chantier des vaisseaux si bien placé au fond de la Corne-d’Or, à côté de Kassim-Pacha ; ces soldats brunis et vigoureux, que seul le fez rouge différencie de nos troupes de ligne et qui manœuvraient avec une précision toute prussienne, ces cavaliers descendant au galop les rues escarpées et pierreuses de Stamboul ou de Péra, et nous pensions que la Turquie n’était pas autant en arrière qu’on voulait bien le dire, et ne serait pas tordue en une bouchée par l’ours du Nord, s’il prenait fantaisie à celui-ci de secouer ses frimas et de s’avancer sur le chemin de Byzance ouvert par Catherine. Silistrie invaincue et l’évacuation des principautés, après tant de fanfaronnades méprisantes, l’ont bien prouvé.

Alors, il est vrai, nous ne soupçonnions pas que le Charlemagne, dont nous visitions les batteries formidables, serait appelé à jouer un rôle actif dans cette mer où se réfléchissaient pittoresquement ses flammes tricolores ; mais déjà cependant la question des Lieux Saints causait une certaine agitation, et la vieille opposition turque, mécontente du ministère trop favorable aux giaours, écrivait ses articles en lettres de feu tantôt à Psammathia, tantôt à Scutari, à Péra et à Stamboul. — Le panier rouge, signal des incendies, se montrait à chaque instant au sommet de la tour du Séraskier. — Le ministre fut changé et tout s’éteignit. Personne ne prévoyait encore le paletot de Menschikoff ; cependant les Grecs, rendus favorables aux Russes par la conformité de religion et par l’espoir absurde du rétablissement, à leur profit, de l’empire de Byzance, supputaient les dates, et se disaient tout bas que les quatre cents ans allaient s’accomplir, et que le prêtre enfermé dans la muraille depuis la prise de Constantinople, en sortirait pour achever sa messe interrompue dans Sainte-Sophie rendue au culte chrétien ; en effet, une prédiction populaire affirmait qu’au bout de quatre siècles, jour pour jour, une nation blonde devait pénétrer dans Stamboul par la porte Dorée, que cette superstition avait fait murer. Or, Constantinople a été prise le 29 mai 1453 : ce n’était donc plus que quelques mois à attendre. La prophétie est maintenant convaincue de fausseté ; nul étranger blond n’a franchi la porte qui vit passer jadis Alexis Strategopoulos, et le prêtre murmure sa litanie derrière le mur de mosaïque.

Ce résumé historique, en condensant les faits, permet d’en saisir l’ensemble. — À mesure que l’on avance, la vieille barbarie asiatique s’adoucit sur le sol plus humain de l’Europe ; les fratricides politiques vont s’atténuant. Le meurtre même perd de sa férocité et ne se complaît plus, comme autrefois, dans les longues tortures ; depuis longtemps la porte du sérail n’a plus sa garniture de têtes, et l’on ne rencontre plus au coin des carrefours des cadavres décapités avec leur sentence clouée sur la poitrine ; le respect de la vie humaine vient même aux fauteurs du passé. Les lois se substituent peu à peu au caprice, et, contrairement à l’idée qu’on se fait du fanatisme musulman, nulle part la tolérance religieuse n’est plus largement pratiquée qu’à Constantinople, tous les cultes y ont leur église. — Les moines en costume circulent dans les rues, et nous-même nous avons assisté aux exercices des derviches hurleurs de Scutari, en compagnie de deux pères capucins, et cela en plein ramadan, où les hallucinations du jeûne amènent un redoublement de ferveur. Les Turcs, quoique se croyant en possession de la vraie foi, n’ont pas d’aversion pour les religions différentes de la leur ; ce qu’ils méprisent, ce sont les athées ou les idolâtres. L’islamisme, débarrassé de son fatras de commentaires, a la grandeur austère et un peu nue du protestantisme. Allah règne seul dans sa terrible unité au fond d’un ciel solitaire, au-dessus des houris vertes, rouges et blanches, concession de l’âpre génie de Mahomet aux sensualités asiatiques ; c’est, en dehors du christianisme, la plus pure conception de Dieu. En parcourant les mosquées, il est impossible de ne pas être frappé de cette absence de toute image humaine et de cette ornementation géométrique composée de lignes brisées, croisées, enchevêtrées, n’exprimant que l’idée abstraite. Calvin et Luther n’auraient rien à retrancher dans un temple musulman. — Quant à la morale, elle prescrit les mêmes préceptes d’humanité générale que les autres religions. Maintenant, sans que la foi soit affaiblie, l’habitude de voir des Français, des Anglais, des Allemands, a fait tomber ces habitudes farouches d’avanie et d’insulte ; un étranger d’un maintien tranquille et décent peu parcourir Constantinople en tous les sens, il y sera certes plus en sûreté et plus à l’abri des railleries grossières qu’un Turc en costume se promenant dans un faubourg de Paris. — Nous-même nous sommes entré, à toute heure de nuit et de jour, dans des cafés borgnes fréquentés par des Hammals, des matelots et de pauvres diables tout en haillons, qui se levaient pour nous faire place avec une politesse que nous n’aurions pas rencontrée aux cabarets de la Halle et de la Cité. Les Turcs sont pleins de bonhomie et de simplicité : leur loyauté est connue, la parole d’un Turc vaut toutes les signatures et tous les billets du monde. Les cruautés, nécessaires peut-être, de quelques sultans ou de quelques vizirs, dans des circonstances décisives, ont donné à la nation un aspect féroce qui n’est pas justifié par les mœurs habituelles. Abdul-Medjid est d’une douceur charmante ; quand il a ceint le glaive d’Othman à la mosquée d’Eyoub, il a refusé d’égorger le mouton traditionnel dans la cérémonie d’investiture. Ce n’est pas, du reste, une sensiblerie de parade et qui se borne aux animaux ; si vous rasez les rives du Bosphore en caïque, vous entendrez parfois sortir des fenêtres d’un délicieux palais d’été une phrase des Puritains ou de don Pasquale, jouée d’une main encore un peu timide ; c’est le frère d’Abdul-Medjid, qui charme ses loisirs par la musique : autrefois, la raison d’État lui eût passé au col le cordon des muets.

À l’histoire des Bayezid, des Amurat, des Mahomet, des Selim, des Mustapha, entremêlée de séditions, de conquêtes, de défaites, de révolutions de palais, d’étranglements, succède une description topographique de l’empire turc, si vaste encore, et qui s’étend à d’énormes distances dans les profondeurs inconnues de l’Asie, depuis ces plaines où s’écroulent les ruines des anciennes colonies grecques ou romaines, squelettes de villes dont on ne sait même plus les noms, et dont le voyageur étonné demande à Strabon et à Ptolémée l’emplacement hypothétique, jusqu’à Bagdad et aux confins de l’Inde. Ces civilisations éteintes, et dont les cendres se sont stratifiées par couches régulières, peuvent revivre dans ces admirables pays presque déserts aujourd’hui et qui pourraient nourrir une population supérieure à celle de l’Europe : là, comme le dit la Genèse, à la place où blanchit un sable brûlant, verdoyait le paradis terrestre et coulait le fleuve qui, au sortir du lieu de délices, se divisait en quatre branches : — le Phison, qui entoure toute la terre d’Hévilath, où naît l’or, où l’on trouve le bedellium et la pierre d’onyx ; le Gehon, qui traverse la terre d’Éthiopie ; le Tigre, qui coule du côté de l’Assyrie, et enfin l’Euphrate ! — Autrefois c’était de l’Orient que descendaient, comme d’un centre de lumière, vers les régions obscures de l’Occident, les religions, les sciences, les arts, toutes les sagesses et toutes les poésies. Il faut qu’un contre-courant salutaire ramène les ondes fécondantes sur cette terre épuisée, qui a été le berceau du genre humain et qui ne demande qu’à revivre.

Constantinople, que Fourier, avec son admirable instinct, proposait pour capitale de l’Omniarchat harmonien, est située providentiellement entre l’Europe et l’Asie, pour recevoir les lumières de l’une et les refléter sur l’autre. Quand les guerres seront finies et la situation de l’empire turc assurée à tout jamais, Istamboul deviendra un merveilleux centre de civilisation. Toutes les inventions de la science moderne, appliquées à la fécondation d’une terre vierge pour ainsi dire, sous un ciel magnifique, produiront des résultats merveilleux. — Ce ne serait plus seulement l’imitation maladroite de costumes en désaccord avec les mœurs et le climat, livrée du progrès qu’on doit respecter temporairement, mais qu’il faudra abandonner ; car la beauté, quoi qu’on en dise, peut très-bien s’allier à l’utilité, et le turban recouvrir une cervelle éclairée aussi bien qu’un chapeau, tout en la préservant mieux du soleil, mais bien l’assimilation et l’appropriation intelligentes des grandes découvertes au génie particulier de l’Orient : la chute du voile qui protège la blancheur délicate des femmes contre un soleil brûlant, la substitution du vin à l’eau pure, si préférable comme hygiène, ne nous paraissent pas des perfectionnements désirables. — Quant à la polygamie, n’est-elle pas préférable aux adultères et aux désordres trop fréquents dans nos sociétés monogames ? et d’ailleurs, elle demeure un luxe difficilement accessible par les sages restrictions de la loi.

On parle de la beauté de Naples et de son golfe, où abordent incessamment des migrations de touristes ; mais qu’est cela à côté de Constantinople, voluptueusement couchée sur le divan de ses sept collines, laissant tremper ses pieds dans une eau de saphir et d’émeraude, et baignant, de sa tête couronnée de coupoles et de minarets, dans un ciel rose et bleu qui semble briller derrière une gaze d’argent ? Quel panorama peut valoir au monde cette entrée de la Corne-d’Or, encombrée de pyroscaphes, de caïques, de prames, de mahonnes, d’argosils aux formes étranges et pittoresques, bordée d’un côté par les murailles crénelées, les kiosques et les cyprès du vieux sérail ; de l’autre, par les constructions de Galata et de Péra, que surmonte de son toit de cuivre vert-de-grisé la vielle tour des Génois, pendant de la tour du Séraskier, dressée sur l’autre rive ; et lorsqu’on se retourne vers Kadi-Keuï, quel superbe spectacle encore ! Au fond, l’Olympe de Bithynie, dessinant sa silhouette d’azur glacée au sommet d’une neige éternelle ; les côtes d’Anatolie aux lignes suaves estompées par une brume de lumière ; les îles des Princes, constellant les eaux étincelantes de la mer de Marmara de leur gracieux archipel ; vers la gauche, Scutari, ce faubourg asiatique de Constantinople, découpant ses maisons coloriées et les minarets blancs de ses mosquées sur l’immense rideau de cyprès de son cimetière, si beau qu’il donne envie de mourir.

Si l’on remonte le Bosphore, quelle série d’enchantements, quelle suite de tableaux magiques ! L’œil reste incertain entre la rive d’Europe et la rive d’Asie, toutes deux également belles : le palais de Tschiragan, avec ses colonnades et ses frontons classiques, œuvre du réformateur Mahmoud, qui a voulu témoigner de ses idées modernes en renonçant aux toits chinois, aux arcs en cœur, aux colonnettes capricieuses de l’architecture turque, le palais de Beschik-Tash, élevé par Abdul-Medjid, et qu’on prendrait pour un palazzo vénitien, plus riche, plus vaste, plus ciselé, plus fouillé, transporté du Grand Canal au bord du Bosphore, les konaks d’été de la sultane Validé, de Saïd-Pacha, de Reschid et autres grands dignitaires de l’empire se succèdent, espacés par des cafés, des kiosques, de riants villages et des jardins aux verdures luxuriantes qui se reflètent dans les eaux claires et rapides, et forment un spectacle dont on ne peut se lasser. Que de fois nous nous sommes promené en caïque à deux paires de rames, regardant ces fenêtres treillissées où les odalisques des pachas appuient leur front rêveur, et amusent leur oisiveté voluptueuse du passage des vaisseaux, des steamers, des barques allant et Tenant, descendant et remontant, entre-croisant leurs sillages avec une animation joyeuse sous le vol des mouettes et des chasse-vent ; que de fois nous nous sommes arrêté aux Eaux Douces d’Asie, sous les grands frênes, près de la fontaine au toit recourbé, aux délicats filigranes, qui abrite toujours quelque groupe de femmes fumant le narguilé, prenant des sorbets ou mangeant des fruits, pendant que leurs enfants se roulent et s’ébattent à leurs pieds. — Là, les plis du feredgé s’entr’ouvrent, la mousseline du yachmack s’écarte un peu, surtout si l’eunuque a le dos tourné, et l’on voit resplendir de pâles ovales avivés de fard, étinceler des yeux cernés de henné, et s’épanouir des bouches semblables à des grenades pleines de perles. — Les arabas, attelés de grands bœufs au pelage argenté, attendent à l’ombre ; les caïques amarrés à la berge, bercent le sommeil ou le kief des Caïdjis. — À chaque pas, ce sont des tableaux tout faits, auxquels il ne manque que le cadre ; comme on regrette alors de n’être ni Decamps, ni Marilhat, ni Delacroix, et de n’avoir à son service, pour rendre ses impressions, au lieu d’un pinceau aux mille nuances, qu’un bec de plume aride trempé dans une goutte d’encre bourbeuse ! Et si, remontant plus haut, on descend en face de Thérapia, sur la rive asiatique, on assiste aux jeux des jeunes Grecques, dansant la romaïque, l’imagination se reporte à des souvenirs classiques devant ces profils réguliers, ces formes de déesse copiées par Phidias et Cléomène, que nous autres, habitants déshérités des contrées du Nord, nous prenons pour le beau idéal, et qui ne sont que le type de la plus parfaite race humaine : mais qu’avons-nous besoin de retracer ici tous ces tableaux ? souvenirs déjà lointains pour nous, quoique toujours vivants, lorsqu’en tournant ces feuilles on va les retrouver dessinés en détail, coloriés soigneusement, placés dans leur bordure, exacts, complets, avec les figures, les costumes, les mœurs, les particularités intéressantes, les usages étranges, les fêtes, les cérémonies, toute la vie de l’Orient ayant pour fond les mosquées, les bazars, les kiosques, les konaks, les cafés, les cimetières, les rues, les places, les fontaines, les jardins, les villages, les bois de platanes et de cyprès. Nous n’essaierons donc pas dépeindre cette population bigarrée et pittoresque de Turcs, de Grecs, d’Arméniens, d’Albanais, d’Arnautes, de Syriens, de Bulgares, de Circassiens, de Valaques, de Palikares, qui fait de toute place de Constantinople la salle du bal masqué de Gustave ; et nous mettrons seulement au bas de ces pages[2], puisqu’on nous en prie, notre nom de voyageur, pour attester la vérité du livre, et non pour le compléter. — Aux paresseux qui redoutent une traversée d’une dizaine de jours, ce volume servira de voyage en Turquie, et, après l’avoir lu, ils en sauront plus que nous qui n’avons pas dépassé l’entrée de la mer Noire, et dont le pied n’a foulé que quelques heures, sur la rive de Smyrne, cette terre où marchait le divin aveugle accompagnant sur sa lyre les récits de l’Iliade et de l’Odyssée.

  1. Cette étude servait de préface à la Turquie pittoresque, par W. Duckett, publiée en 1855.
  2. Préface de la Turquie pittoresque, par W. Duckett, 1 vol. in-8o, illustré. Paris, Lecou, 1855.