L’Italie d’hier/Pietro di Cosima

Charpentier & Fasquelle (p. 92).

Pietro di Cosima — Étrange type de sainteté. Tête de femme, d’une pâleur dorée comme par une lumière de Rembrandt, sous des cheveux acajou, avec des yeux cerclés d’une cernée de bistre, qui les fait, sous l’abaissement de la paupière, à la fois profonds et étincelants, le nez petit, la bouche plus petite encore : — de la mignardise dans l’expression passionnée d’une tête exotique.



Luca Signorelli — Vierge surveillant, de ses deux mains tendues, la marche trébuchante de l’enfant Jésus. Fond d’Arcadie, où paissent des chevaux, près de pasteurs soufflant dans des flûtes de roseaux. Un paysage