L’Italie d’hier/Andrea Orcagna

Charpentier & Fasquelle (p. 74-75).

Andrea Orcagna. — Chez ce vieux maître, le passage Cimabue. — Des personnages d’une longueur démesurée, d’une longueur pareille à celle des statues du portail de Chartres, aux cous torves, sous de toutes petites têtes, dans des draperies, qui ont le flottement sèchement découpé des draperies de bois. Et cependant déjà chez Cimabue, la tentative de rendre la coloration tendre des chairs, de mettre la caresse d’un sourire dans les yeux, dans la bouche, et d’apporter un calque de la vie dans son dessin.