L’Idylle vénitienne/Le Distique

Georges Crès et Cie, Éditeurs (p. 39-40).


XV

LE DISTIQUE


— C’est très simple, disait-elle… vous resterez avec moi, dans le cabinet de toilette… et, quand je sortirai de l’eau, vous me tendrez le peignoir, le gant de crin, la lavande, la pierre ponce. Seulement, nous fermerons les volets, pour que vous ne puissiez rien voir !


Mais, en badinant, je lui ai traduit deux beaux vers des Héroïdes :


Unda repercussae radiabat imagine Lunae
Et nitor in tacita nocte diurnus erat.


Et, du coup, elle a eu peur et, malgré les contrevents bien clos, n’a plus voulu prendre son bain.