L’Idylle vénitienne/Hosanna

Georges Crès et Cie, Éditeurs (p. 77-78).
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VII

HOSANNA


Ce bouquet embaumait si fort ! Ce marasquin était si chaud ! On s’est tellement embrassés !… Peut-être, est-ce cela… ?


Cloches, sonnez en mon honneur ! Chantez ma gloire, petits anges musiciens des tableaux ! Et vous, statue d’or du grand campanile, qui veillez sur les chemins lacustres, criez aux vaporetti, aux barques, à la ville entière, que je suis heureux, et que, par ma fenêtre ouverte, vous avez vu, près de mon lit, sur un fauteuil, bien en ordre, son sac d’or, ses gants, son ombrelle, son chapeau, son corset, sa chemise…