L’Idylle éternelle/Printemps d’exil

Paul Ollendorff, éditeur (p. 155-156).


PRINTEMPS D’EXIL


Les oisillons de mon pais
Ai ois en Bretagne.


 
Comme ce doit être idyllique
Dans les bois de notre pays !
Ô jours anciens évanouis,
De notre âme douce relique.

Votre printemps aussi s’applique
Et met des fleurs dans les taillis…
Comme ce doit être idyllique
Dans les bois de notre pays !


Mais dans l’exil tout se complique
Et ce sont des bonheurs haïs
Dont nous sommes tout éblouis.
Ô cher lointain mélancolique,
Comme ce doit être idyllique
Dans les bois de notre pays !