L’Honneur de souffrir/XXXV. Le jour, hymne silencieux
Librairie Grasset, (p. 63-64).
XXXV
Le jour, hymne silencieux,
Dans sa pure et limpide essence
Entr’ouvre à toute connaissance
Le vide consolant des cieux.
Nul voile, en ce feu bleu d’été,
Ne peut tromper la créature,
Ni masquer la simplicité
De l’inconsciente nature.
— Mais je ne fais aucun accueil
À la volupté du ciel calme.
Je ne vois ni roses ni palmes.
La beauté du monde est dans l’œil.