L’Enfer (1908)
G. Crès (p. 271-284).

XV


C’est la première fois qu’elle m’apparaît en deuil, et dans ce noir, sa jeunesse resplendit plus que jamais.

Le départ est proche. Elle regarde, de côté et d’autre, si elle n’a rien oublié dans la chambre remise en état pour d’autres, la chambre déjà informe, déjà quittée.

La porte s’est ouverte, et tandis que la jeune femme, arrêtée dans sa légère occupation, a levé la tête, un homme est apparu dans l’entre-bâillement ensoleillé.

— Michel ! Michel ! Michel ! crie-t-elle.

Elle a tendu les bras, et, le geste flottant, toute la figure fixée sur lui, elle est restée quelques secondes immobile comme la lumière.

Puis, malgré le lieu où elle est, et la pureté de son cœur, et la pudeur de toute sa vie, ses jambes de vierge palpitent et elle va tomber.

Il a jeté son chapeau sur le lit en un large geste romantique. Il remplit la chambre de sa présence, de sa pesanteur. Ses pas font crier le parquet. Il est déjà sur elle, et la tient. Si grande qu’elle soit, il la domine de presque toute la tête. Ses traits accentués sont durs et admirables ; sa figure, surmontée d’une lourde chevelure noire, est claire, nette et comme neuve. Des moustaches d’un noir profond, un peu tombantes, ombragent la bouche rouge vif, glorieuse comme une belle blessure naturelle. Il met ses mains sur les épaules de la jeune femme, il la regarde, préparant, ouvrant son étreinte affamée.

Ils se serrent, chancelants… Ils ont dit en même temps un même mot : « Enfin ! » C’est tout ce qu’ils ont dit, mais, pendant un moment, ils ont répété ce mot à demi-voix, ils l’ont chanté. Leurs yeux se disent le doux cri, leurs poitrines se le communiquent. On dirait qu’ils s’attachent avec ce mot et s’en pénètrent. Enfin ! leur longue séparation est finie, leur amour est vainqueur ; enfin, ils sont là tous les deux !… Et je la vois trembler de la nuque aux talons, je vois combien tout son corps l’accueille, tandis que ses yeux s’ouvrent, puis se referment sur lui.

À grand’peine ils essayent de se parler, puisqu’il faut bien se parler… Les lambeaux de paroles qu’ils échangent les retiennent un instant debout.

— Quelle attente, quel espoir ! bégaye-t-il, éperdu. J’ai toujours pensé à toi, je t’ai toujours vue !

Il ajoute plus bas, d’une voix plus chaude :

— Parfois, au milieu d’une conversation banale, ton nom brusquement prononcé venait me fouiller le cœur.

Sa voix, sourde, halette ; elle a de brusques sonorités qui éclatent. Il semble ne pas savoir parler bas.

— Combien de fois, sur la terrasse de la maison, du côté du détroit, je m’asseyais sur la balustrade de briques, la figure dans les mains ; je ne savais même pas de quel côté du monde tu étais, et si loin de toi pourtant, je ne pouvais pas ne pas te voir !

— Souvent, dans des chaudes soirées, je me suis mise, à cause de toi, à la fenêtre béante, fit-elle, en baissant la tête… Parfois, l’air était d’une douceur suffocante, — comme il y a deux mois à la villa des Roses. J’avais les larmes aux yeux.

— Tu pleurais ?

— Oui, fit-elle à voix basse, je pleurais de joie.

Leurs bouches se sont jointes, leurs deux bouches petites et pourprées, exactement de la même couleur. Ils sont presque indistincts, tendus dans le silence créateur du baiser, qui les réunit intérieurement, en fait un unique et sombre fleuve de chair.

Puis il s’est un peu reculé d’elle pour la mieux voir. Il l’a prise par la taille, d’un bras, toute serrée, côte à côte, la tête tournée vers elle. Alors il pose sa main libre sur son ventre. On voit la forme de ses deux jambes et de son ventre ; on la voit toute dans le geste brutal mais superbe dont il la sculpte.

Ses paroles, martelées, tombent sur elle, plus lourdes.

— Là-bas, parmi les innombrables jardins de la côte, je voulais enfoncer mes doigts dans la terre sombre. Errant, j’essayais de me figurer ta forme et je cherchais le parfum de ta chair. Et je tendais les bras vers le plein espace, pour toucher le plus possible de ton soleil.

— Je savais que tu m’attendais et que tu m’aimais, dit-elle, en une harmonie plus douce mais aussi profonde… Dans ton absence, je voyais ta présence. Et souvent, lorsqu’un rayon d’aurore entrait dans ma chambre et m’atteignait, je pensais que j’étais immolée à ton amour, et je tendais ma gorge au soleil.

Puis elle dit :

— Le soir, dans ma chambre, parfois, en pensant à toi… je m’admirais…

Frissonnant, il sourit.

Il redisait toujours la même hantise avec à peine d’autres mots : comme s’il ne savait rien de plus. Il avait une âme puérile et un esprit borné, derrière la sculpture parfaite de son front et ses immenses yeux noirs où je voyais distinctement la blanche figure de la femme toute proche flotter comme un cygne.

Elle l’écoutait dévotement, la bouche entr’ouverte, la tête légèrement renversée en arrière. S’il ne l’avait tenue, elle aurait glissé à genoux devant ce dieu aussi beau qu’elle. Déjà, elle avait les paupières meurtries de sa forte présence.

— Ton souvenir attristait mes joies ; mais il consolait mes tristesses.

Je ne savais pas lequel avait murmuré cela…

Ils s’embrassèrent violemment. Ils tourbillonnaient ; on eût dit deux flammes hautes.

Sa figure brûlait.

— Je te, veux… Ah ! pendant mes nuits d’insomnie et de désir, étendu, les bras grands ouverts devant ton image, comme ma solitude était crucifiée ! Sois à moi, Anna !

Elle voulait, elle voulait. Elle était, toute, un consentement radieux. Pourtant son regard défaillant considéra la chambre.

— Respectons cette chambre… murmura le souffle de sa voix.

Puis elle a eu honte d’avoir refusé. Elle balbutia tout de suite : Pardon !

Sa chevelure et sa jupe, dénouées, ruisselaient et glissaient autour d’elle.

L’homme, arrêté dans l’élan trouble de son désir, a considéré la chambre. Son front s’est froissé d’un pli de méfiance ombrageuse, sauvage, et dans l’œil a transparu la superstition de la race.

— C’est ici… la mort ?…

— Non, dit-elle, en se berçant sur lui.

Ce fut la première fois qu’il fut presque question du mort dans la simplicité de leur rapprochement. L’amoureux, emporté par l’amour, n’avait jusque-là parlé que de lui-même.

Non seulement elle cède, mais elle essaye d’accorder ses gestes aux siens, de faire ce qu’il veut, balançant, tombant avec lui, attentive à son désir d’homme. Mais elle ne sait que se presser et que l’attirer, et cette scène silencieuse est plus pathétique que les pauvres paroles qu’ils se tendent.

Soudain, elle l’a vu à demi-dévêtu, le corps changé de forme ; son visage s’est marqué d’une telle rougeur qu’il m’a semblé un instant couvert de sang, mais ses yeux sourient d’espoir terrifié, et acceptent. Elle l’adore, elle l’admire entièrement, elle le veut. Ses mains pétrissent les bras de l’homme. Toute la vague tentation obscure sort d’elle et monte à la lumière. Elle avoue ce que taisait le virginal silence ; elle montre son brutal amour.

Puis elle a pâli, et elle est restée un instant immobile comme une morte cramponnée. Je la sens en proie à une force supérieure qui tantôt la glace et tantôt la brûle… Son visage, un des plus beaux ornements du monde, si lumineux qu’il semble s’avancer vers le regard, se crispe convulsivement, se désordonné ; une grimace le cache ; l’harmonie ample et lente de ses gestes s’égare et se rompt.

Il a porté sur le lit la grande et suave jeune fille… On voit ses deux jambes écartées ouvrant la nudité fragile et sensible de son sexe.

Il s’est mis sur elle, s’est attaché à elle, avec un grondement, cherchant à la blesser tandis qu’elle attend, offerte de tout son poids.

Il veut la déchirer, s’appuie sur elle, sa tête rayonne d’une sombre rage près de la tête pâle aux yeux clos et bleuâtres, à la bouche entr’ouverte sur les dents comme sur la frange du squelette. On dirait deux damnés occupés à horriblement souffrir, dans un silence haletant d’où va s’élever un cri.

Elle gémit tout bas : « Je t’aime » ; c’est tout un cantique d’actions de grâces ; et alors qu’il ne la voit pas, moi, moi seul, ai vu sa main blanche et pure guider l’homme vers le milieu saignant de son corps.

Enfin le cri jaillit de ce travail de viol, de cet assassinat de sa résistance passive de femme vierge et fermée.

— Je t’aime ! a-t-il hurlé avec une joie triomphante et frénétique.

Et elle a hurlé : « Je t’aime ! » si fort que les murs en ont doucement remué.

Ils s’enfoncent l’un dans l’autre, et l’homme se précipite vers le plaisir. Ils se soulèvent comme des vagues ; je vois leurs organes pleins de sang. Ils sont indifférents à toutes les choses du monde, indifférents à la pudeur, à la vertu, au souvenir poignant du disparu, écrasant tout, couchés sur tout.

J’ai vu l’être multiple et monstrueux qu’ils font. On dirait qu’ils cherchent à humilier, à sacrifier tout ce qui était beau en eux. Leurs bouches se convulsent en s’exposant à la morsure, leurs fronts ont les lignes noires de la fureur et de l’effort désespéré. Une des jambes magnifiques s’étend hors de la couche, le pied se crispe, le bas a glissé sur la belle chair de marbre doré, la cuisse est tachée d’écume et de sang. La jeune femme tout entière a l’air d’une statue jetée à bas de son piédestal et mutilée. Et le profil mâle, à l’œil acharné, semble celui d’un fou criminel dont la main est altérée de sang.

Ils sont aussi rapprochés qu’on peut l’être : ils se tiennent par les deux mains, par la bouche et par le ventre, serrant l’une sur l’autre leurs deux figures qui ne se voient plus, s’aveuglant de leurs yeux trop proches, puis, tordant leurs cous, ils détournent leurs yeux dans ce moment où ils se servent le plus l’un de l’autre.

Ils sont, par hasard, heureux en même temps, ralentis dans les accords plus longs de l’extase. Tout le tour de la bouche de la femme est mouillé et étincelle, comme si les baisers en coulaient et en rayonnaient.

— Ah ! je t’aime, je t’aime ! chante-t-elle, roucoule-t-elle, râle-t-elle. Puis, ce sont des bruits inarticulés, qu’elle laisse tomber en une sorte d’éclat de rire. Elle dit : « Chéri, chéri, mon petit chéri ! » Elle bégaye d’une voix brisée comme en pleurant : « Ta chair, ta chair ! », et une suite de phrases tellement incohérentes que je n’ose même pas me les rappeler.

Et après, comme les autres, comme toujours, comme eux-mêmes le feront souvent dans l’étrange avenir, ils se relèvent lourdement et disent : « Qu’avons-nous fait ! » Ils ne savent pas ce qu’ils ont fait. Leurs yeux se ferment à demi — se détournent vers eux-mêmes comme s’ils se possédaient encore. La sueur roule comme des larmes et creuse son sillon.

Je ne la reconnais pas. Elle ne se ressemble plus. Son visage est flétri et ruiné. Ils ne savent plus comment reparler d’amour ; pourtant ils se sont regardés, pleins, en même temps, d’orgueil et de servilité, puisqu’ils sont deux. Il y a plus de trouble sur la femme que sur l’homme, malgré leur égalité : elle est définitivement marquée, et ce qu’elle a fait est plus grand que ce qu’il a fait. Elle serre et tient l’hôte de sa chair, tandis que la buée de leur souffle et de leur chaleur les entoure.

L’amour ! Cette fois, il n’y a pas eu, pour pousser l’un sur l’autre ces deux êtres, de stimulant équivoque. Il n’y a pas eu de voile, de nuit, de subtilité coupable. Il n’y a eu que deux corps jeunes et beaux comme deux magnifiques animaux pâles, qui se sont rejoints avec les cris simples et les gestes de toujours.

S’ils ont violé des souvenirs et des vertus, c’est par la force même de leur amour, et leur ardeur a tout purifié comme un bûcher. Ils furent innocents dans le crime et dans la laideur. Ils n’ont pas, ceux-là, de regret, de remords ; ils continuent à triompher. Ils ne savent pas ce qu’ils ont fait ; ils croient qu’ils se sont unis.

Ils sont assis au bord du lit. Malgré moi, je rentre le cou avec angoisse, à les voir si proches de moi et si terribles. J’ai peur de l’être énorme et tout-puissant, qui m’écraserait s’il savait que nous sommes face à face.

Il lui dit, la tête préoccupée par l’acte accompli, montrant, par ses vêtements entr’ouverts, sa grande poitrine de marbre, et ayant cueilli dans sa main sombre la douce main calmée, endormie :

— Maintenant, tu es à moi pour toujours. Tu m’as fait connaître l’extase divine. Tu as mon cœur et j’ai ton cœur. Tu es mon épouse éternelle.

Elle dit :

— Tu es tout.

Et ils s’appuient plus encore l’un sur l’autre, chargés d’augmentante et d’exigeante adoration.

Comme ils n’ont pas su ce qu’ils faisaient, ils ne savent pas ce qu’ils disent, avec leurs bouches mouillées l’une de l’autre, leurs yeux fixes et éblouis qui ne leur servent qu’à s’embrasser, leurs têtes pleines de mots d’amour.

Ils partent pour la vie comme un couple de légende, inspirés et vermeils : le chevalier qui n’a de ténébreux que le marbre noir de ses cheveux, et qui arbore sur son front des ailes de fer ou une crinière de bête, et la vague prêtresse fille des dieux païens, ange de la nature.

Ils brilleront au soleil ; ils ne verront rien autour d’eux, aveuglés par le jour, et ils ne subiront de lutte que celle de leurs deux corps, dans les colères superbes de leur passion, ou que l’affût de leurs jalousies, car deux amants sont beaucoup plus deux ennemis que deux amis. Ils n’auront de souffrance que la tension aiguë de leur désir, lorsque le soir oppressera leur corps d’une tiédeur aussi forte que celle d’un lit.

Il me semble qu’à travers les apparences du décor et de l’époque, je les suis des yeux à travers la vie qui n’est pour eux que des plaines, des montagnes, ou des forêts ; je les regarde, voilés d’une lumière, protégés pour un temps contre les magies affreuses du souvenir et de la pensée, défendus contre l’importance de l’ombre et les embûches infinies du grand cœur qu’ils portent malgré tout.

Et ces préludes de leur destinée, je les lis dès ce premier enlacement, dont ma haute contemplation a respecté tous les détails, que j’ai vu dans sa grandeur et dans ses petitesses, et que j’ai bien fait de voir ainsi.

Il y a une forme féminine au fond de la chambre grise. Une autre femme ? Il me semble que c’est toujours la même…

Dans la pénombre, elle est dévêtue, blanche, pâle, avec des bandelettes sanglantes près d’elle. Le dos courbé, la tête penchée, elle saigne… Attentive à sa faiblesse et tout attristée, elle se regarde saigner comme une urne penchée.

Je n’ai jamais eu à ce point l’impression de la pauvreté sacrée des êtres humains. Ce n’est pas une maladie, c’est une blessure, un sacrifice. Ce n’est pas plus une maladie que son cœur. Elle en est empourprée comme une impératrice.

… Pour la première fois que je suis ici, un mouvement de piété me fait détourner les yeux.

Le règne obscur du croyant a ses récompenses, on admire tout ce qu’on se donne la peine d’approfondir. Notre mère n’est, pour chacun de nous, qu’une femme mieux comprise.

Je ne regarde plus. Je m’assois et je m’accoude. Je pense à moi. Où en suis-je maintenant ? Je suis bien seul. Ma situation est perdue. Bientôt je n’aurai plus d’argent. Qu’est-ce que je vais faire dans la vie ? Je ne sais pas. Je chercherai ; il faudra bien que je trouve.

Et tranquillement, et lentement, j’espère.

… Il ne faut plus de tristesse, il ne faut plus d’angoisse et de fièvre… Loin, loin de toutes ces affreuses choses si graves, dont la vue est terrible à supporter, si le restant de ma vie s’écoulait dans le calme, dans la paix !

J’aurai quelque part une existence sage, occupée — et que je gagnerai régulièrement.

Et toi, tu seras là, ma sœur, mon enfant, ma femme.

Tu seras pauvre pour ressembler davantage à toutes les femmes. Afin que nous puissions vivre, je travaillerai toute la journée, et je serai par là ton serviteur. Tu travailleras affectueusement pour nous dans cette chambre où, durant mon absence, tu n’auras près de toi que la pure et simple présence de ta machine à coudre… Tu pratiqueras l’ordre si bon, qui n’oublie rien, la patience longue comme la vie, et la maternité lourde comme le monde.

Je rentrerai, j’ouvrirai la porte dans l’ombre. De la chambre voisine d’où tu porteras la lampe, je t’entendrai venir : une aube t’annoncera. Tu m’intéresseras par l’aveu paisible, et sans autre but que de me donner ta parole et ta vie, de ce que tu auras fait pendant que je n’étais pas là. Tu me raconteras tes souvenirs d’enfance. Je ne les comprendrai guère, car tu ne pourras, forcément, m’en donner que des détails insuffisants ; je ne les saurai pas, je ne pourrai pas les savoir, mais j’aimerai cette si douce langue étrangère que tu murmureras.

Nous parlerons de l’enfant futur, et sur cette vision, tu pencheras ton front et ton cou blancs comme le lait, et nous entendrons d’avance le berceau se balancer avec un bruit d’ailes. Et fatigués, et même vieillis, nous ferons des rêves frais avec la jeunesse de notre enfant.

Après cette rêverie, nous ne penserons pas loin, mais tendrement. Le soir, nous penserons à la nuit. Tu seras pleine d’une pensée heureuse ; la vie intérieure sera gaie et lumineuse non par ce que tu verras, mais par ton cœur ; tu rayonneras comme un aveugle.

Nous veillerons l’un en face de l’autre. Mais peu à peu, à mesure que l’heure s’avancera, les paroles deviendront plus vagues, plus clairsemées. C’est le sommeil qui effeuillera ton âme. Tu t’endormiras sur la table, tu me sentiras veiller de plus en plus…

La tendresse est plus grande que l’amour. Je n’admire pas l’amour charnel, là où il est seul et nu ; je n’admire pas son paroxysme désordonné et égoïste, si grossièrement bref. Et pourtant, sans l’amour, l’attachement de deux êtres est toujours faible. Il faut que l’amour s’ajoute à l’affection, il faut ce qu’il apporte à une union, d’exclusivité, de rapprochements et de simplicité.