L’Encyclopédie/1re édition/CAVELIN

Texte établi par D’Alembert, Diderot (Tome 2p. 785).
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CAVELIN, s. m. (Commerce.) on nomme ainsi à Amsterdam ce que nous appellons en France un lot en termes de commerce.

Dans les ventes au bassin qui se font à Amsterdam, c’est-à-dire, dans les ventes publiques où les marchandises se crient en présence des vendu-meesters ou commissaires députés des bourguemestres ; il y a certaines sortes de marchandises dont le vendeur fait les cavelins aussi grands ou aussi petits qu’il le juge-à-propos, par rapport ou à leur valeur ou à la quantité qu’il en veut vendre ; & d’autres dont les cavelins sont reglés par l’ordonnance du bourguemestre.

De la premiere sorte sont la cochenille, les soies, l’indigo, le poivre, le caffé, le sucre de Bresil, les prunes, & plusieurs autres : de la seconde sont les vins, les eaux-de-vie, le vinaigre. Ces cavelins se reglent par balles, caisses, serons, pieces, demi-pieces ; & ceux des liqueurs, par tonneaux, bariques, bottes, pipes, aams, avec tant de plokpenin, c’est-à-dire de denier à Dieu, par cavelin. Voyez-en le détail dans le Dictionn. du commerce, tome II. page 135. (G)