L’Encyclopédie/1re édition/CALLAF

Texte établi par D’Alembert, Diderot (Tome 2p. 561).
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* CALLAF, (Hist. natur. botan.) arbrisseau fort bas, dont le bois est uni, la feuille semblable à celle du cerisier, dentelée par les bords, & placée à l’extrémité des branches qui sont droites, jaunes, & sans nœuds ; & les fleurs qui viennent avant les feuilles, en grand nombre, sont disposées à égale distance les unes des autres ; ce sont de petites spheres oblongues, cotoneuses, jaunes, ou d’un jaune blanchâtre, & d’une odeur agréable. On en prépare à Damas une eau excellente pour fortifier, d’une agréable odeur, si pénétrante, qu’elle suffit pour dissiper la défaillance. Les Maures s’en servent tant intérieurement qu’extérieurement dans les fievres ardentes & pestilentielles. Elle humecte & rafraichit. On en tire une huile qu’on employe à plusieurs usages. Prosper Alpin.