L’Encyclopédie/1re édition/BAHAR, BAHAIRE, ou BAIRE

Texte établi par D’Alembert, Diderot (Tome 2p. 14).
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BAHAR, BAHAIRE, ou BAIRE, s. m. (Comm.) poids dont on se sert à Ternata, à Malacca, à Achem, & en plusieurs autres lieux des Indes orientales, aussi-bien qu’à la Chine.

Il y en a de deux sortes, l’une qu’on appelle grand bahar, & l’autre que l’on nomme petit bahar. Le premier revient à 481 livres 4 onces de Paris, de Strasbourg, d’Amsterdam, & de Besançon ; & le second à 401 livres 7 onces de Paris.

Le bahar de la Chine est de 300 catis, mais qui n’en font que 200 de Malaca, chaque catis de la Chine ne contenant que 16 taëls. Le taël pesant une réale & demie de huit, est de dix mas ou mases, & chaque mas de dix condorins. Voy. Condorin, Mas, Tael.

Le bahar de Moka, ville d’Arabie, est de 420 livres. (G)