P. Ollendorff (p. 46-47).


Scène X


LECOINCHEUX, MADAME PÉRARD,
puis Le Brigadier et Deux Gendarmes.
MADAME PÉRARD.

Il suffit, monsieur. (Elle vient à Lecoincheux qui est remonté premier plan milieu, un peu à droite.) Voici la clef. (Elle passe devant Lecoincheux puis descend avant-scène droite.) Mais je vous déclare que si vous ouvrez cette porte, tout est fini entre nous.

LECOINCHEUX.

Quand vous connaîtrez mieux le dossier de l’homme qui est caché là, vous me remercierez de vous avoir sauvée malgré vous.

Il s’avance vers la porte de gauche, premier plan.
MADAME PÉRARD.

Et moi, je vous dis, monsieur, qu’un jeune homme si charmant est incapable d’une délicatesse.

LECOINCHEUX.

Voilà les femmes !… (Entrent le brigadier et les deux gendarmes.) Gardez les issues. (S’approchant de la porte, la clé à la main.) Allons !

LE BRIGADIER, premier plan milieu.

Monsieur le procureur du roi, on dit qu’il est armé.

LECOINCHEUX.

Le devoir avant tout ! (Ouvrant.) Au nom de la loi, je vous arrête ! (Étonné.) Mais c’est Jean !

Jean entre par la porte et descend à l’avant-scène, milieu.