P. Ollendorff (p. 1-2).

Scène première


ALFRED.
ALFRED, endormi sur le canapé et rêvant.

Mort ! je suis mort ! quel bonheur ! Les feuilletons chantent mes louanges, mes tableaux se vendent au poids de l’or ! Alfred Ducamp ! Feu Ducamp ! (Il chante.) Le jour de gloire est arrivé, (On frappe.) Qui va là ?

VOIX, à la cantonade.

Ouvrez, monsieur ! C’est moi : Angélique !

ALFRED, se levant.

Angélique ! Ah ! c’est vrai ! ma providence en jupons. (Criant.) Attendez !

VOIX, à la cantonade.

Mais ouvrez donc ! ça presse.

ALFRED, ouvrant la porte de droite.

Bonjour, Ange… élique.