L’Épave du Cynthia/Chapitre XXII

CHAPITRE XXII

le val-féray. — conclusion


Un mois plus tard, une fête intime réunissait au Val-Féray, à une demi-heure de Brest, toute la famille adoptive d’Erik, auprès de sa mère et de son grand-père. Une pensée délicate de Mme  Durrien avait voulu associer à sa profonde, à son inexprimable joie les êtres simples et bons qui lui avaient sauvé son fils. Elle avait exigé que dame Katrina et Vanda, que maaster Hersebom et Otto fussent du voyage avec le docteur Schwaryencrona et Kajsa, avec M. Bredejord et M. Malarius.

Au milieu de cette rude nature bretonne, près de cette sombre mer armoricaine, ses hôtes norvégiens se sentaient moins dépaysés qu’ils ne l’eussent été, sans doute, à la rue de Varennes. On faisait de longues promenades dans les bois, on se racontait tout ce qu’on ignorait les uns des autres, on mettait en commun les lambeaux de vérité qu’on possédait sur toute cette histoire encore obscure. Et peu à peu bien des points inexpliqués cessaient de l’être. La lueur jaillissait du rapprochement des circonstances, des longues causeries, des discussions.

D’abord, qui était ce Tudor Brown ? Quel si grand intérêt avait-il eu à empêcher qu’on fût mis, par Patrick O’Donoghan, sur la trace de la famille d’Erik ? Un mot du malheureux Irlandais suffisait à l’établir. Tudor Brown s’appelait en réalité M. Jones, seul nom sous lequel Patrick O’Donoghan le connût. Or, M. Noah Jones était l’associé du père d’Erik pour l’exploitation d’une mine de pétrole découverte par le jeune ingénieur en Pennsylvanie. Le seul énoncé du fait jetait un jour sinistre sur des événements si longtemps restés mystérieux. Le naufrage suspect du Cynthia, la chute de l’enfant à la mer, peut-être la mort du père d’Erik — tout cela, hélas ! devait avoir eu pour origine un traité d’association que M. Durrien retrouva dans ses papiers et qu’il élucida de quelques commentaires.

« Plusieurs mois avant son mariage, expliqua-t-il aux amis d’Erik, mon gendre avait découvert près de Harrisburg une source de pétrole. Il lui manquait le capital nécessaire pour s’assurer cette propriété, et il se voyait exposé à en perdre tous les avantages. Le hasard le mit en relations avec ce Noah Jones, qui se donnait pour un marchand de bœufs du Far West, mais était en réalité — on le sut plus tard — un importateur d’esclaves de la Caroline du Sud. Cet individu s’engageait à verser la somme nécessaire pour acheter la source Vandalia et l’exploiter. Il sut faire signer à Georges, en échange de son apport, un traité absolument léonin. Ce traité, j’en ignorais la teneur au moment du mariage de ma fille, et, selon toute apparence, Georges lui-même n’y songeait plus. Personne n’était moins expert que lui en pareille matière. Admirablement doué sous plus d’un rapport, mathématicien, chimiste, mécanicien hors ligne, il n’entendait absolument rien aux affaires, et avait deux fois déjà payé d’une véritable fortune ses inexpériences à cet égard. Nul doute qu’il n’ait eu avec Noah Jones son laisser-aller habituel. Très probablement il signa les yeux fermés le traité d’association qui lui fut soumis. En voici les articles principaux, extraits et résumés de la phraséologie anglo-saxonne sous laquelle ils se trouvaient enveloppés :

« … Art. 3. La propriété de la source Vandalia restera indivise entre l’inventeur, M. Georges Durrien, et le commanditaire, M. Noah Jones.

« Art. 4. M. Noah Jones aura l’administration de tous deniers par lui versés pour l’exploitation de la source. Il vendra les produits, encaissera les recettes, soldera les dépenses, à charge pour lui d’en justifier tous les ans à son associé et de partager les nets profits avec ledit associé. M. Georges Durrien dirigera les travaux d’art et les services techniques de l’exploitation.

« Art. 5. Au cas où l’un des propriétaires-associés désirerait vendre sa part, il sera tenu de donner le droit de préemption par offre formelle à son associé, qui aura trois mois pleins pour l’accepter, et deviendra propriétaire unique en payant le capital à trois pour cent du revenu net constaté au dernier inventaire.

« Art. 6. Les enfants seuls de chacun des deux associés héritent de ses droits. À défaut d’enfant de l’associé décédé, ou en cas de mort avant l’âge de vingt ans révolus de l’enfant ou des enfants de l’associé décédé, la propriété entière fait retour à l’associé survivant, à l’exclusion de tous autres héritiers du défunt.

« N. B. Le présent article est motivé par la nationalité différente des deux associés et par les complications de procédure que ne manquerait pas d’amener tout autre régime. »

« … Tel était, reprit M. Durrien, le traité qu’avait signé mon futur gendre, à une époque où il ne songeait même pas à se marier, et où tout le monde, sauf peut-être M. Noah Jones, ignorait l’immense valeur que devait acquérir plus tard la source Vandalia. On en était encore à la période des tâtonnements et des déboires. Le projet du Yankee se réduisait probablement alors à dégoûter son associé de l’affaire en exagérant les difficultés du début, de manière à s’assurer à peu de frais la propriété exclusive. Le mariage de Georges avec ma fille, la naissance de notre cher enfant et la constatation soudaine de la prodigieuse richesse de la source vinrent modifier la situation du tout au tout. Il ne pouvait plus être question de s’assurer pour un morceau de pain cette splendide propriété ; mais il suffisait, pour qu’elle fît retour à Noah Jones, que Georges d’abord, puis son unique héritier, disparussent de ce monde. Or, deux ans après son mariage, six mois après la naissance de mon petit-fils, Georges était relevé mort auprès d’un puits d’extraction, asphyxié, dirent les médecins, par des gaz irrespirables. Je n’étais déjà plus aux États-Unis, ma nomination de consul à Riga étant survenue dans l’intervalle, les affaires de la succession furent réglées par un solicitor. Noah Jones se montra de bonne composition et souscrivit à tous les arrangements pris pour ma fille. Il resta convenu qu’il continuerait à exploiter le fonds commun et payerait semestriellement à la Central Bank de New York la part de nets profits revenant à l’enfant. Hélas ! il ne devait même pas en solder le premier semestre !… Ma fille prit passage sur le Cynthia pour venir me rejoindre. Le Cynthia se perdit corps et biens dans des conditions si suspectes que la Compagnie d’assurances réussit à se faire exonérer de toute responsabilité, et, dans ce naufrage, l’unique héritier de Georges disparut. Dès lors, Noah Jones restait seul propriétaire de la source Vandalia, qui lui a donné en moyenne, depuis cette époque, cent quatre-vingt mille dollars de revenu annuel !

— N’aviez-vous jamais soupçonné son intervention dans ces drames successifs ? demanda M. Bredejord.

— Je l’avais certes soupçonnée, c’était trop naturel, et une pareille accumulation de prétendus accidents, tournant tous au même but, était malheureusement trop claire. Mais comment donner un corps à mes soupçons et surtout comment les établir en justice ? Je n’avais sur le fait que des données trop vagues. Je savais par expérience combien peu il faut compter sur les tribunaux dans les contestations internationales. Et puis, j’avais à consoler, tout au moins à distraire ma fille, et un procès n’aurait fait que raviver ses douleurs, sans compter que la cupidité seule en aurait paru le mobile ! Bref, je me résignai en silence. Ai-je eu tort ? Faut-il le regretter ? Je ne le crois pas, et je reste convaincu que je n’aurais obtenu aucun résultat. Voyez comme il nous est difficile, encore aujourd’hui, et même en réunissant toutes nos impressions, tous les faits à notre connaissance, d’arriver à une conclusion précise !

— Mais comment s’expliquer dans tout cela le rôle de Patrick O’Donoghan ? reprit le docteur Schwaryencrona.

— Sur ce point comme sur beaucoup d’autres, nous en sommes évidemment réduits aux conjectures ; mais il me semble qu’en voici une assez plausible. Cet O’Donoghan, novice à bord du Cynthia, attaché au service personnel du capitaine, était en rapports constants avec les passagers de première classe, qui mangent toujours à la table du commandant. Il savait donc certainement le nom de ma fille, il connaissait sa nationalité française et pouvait aisément la faire retrouver. Avait-il été chargé par Noah Jones de quelque mission ténébreuse ? A-t-il eu la main dans le naufrage si suspect du Cynthia, ou simplement dans la chute de l’enfant à la mer — c’est ce que nous ne saurons jamais exactement, puisqu’il est mort. Quoi qu’il en soit, il est certain qu’il connaissait l’importance qu’avait pour l’ex-associé de Georges « l’enfant sur la bouée ». De là à exploiter cette notion, il n’y a qu’un très faible intervalle pour un individu tel qu’on nous le représente, ivrogne et paresseux. O’Donoghan savait-il que « l’enfant sur la bouée » était réellement vivant ? Avait-il même aidé à le sauver, soit en le recueillant en mer, pour le laisser ensuite près de Noroë, soit par quelque autre moyen ? C’est encore un point douteux. Mais, il aura, en tout cas, affirmé à Noah Jones que « l’enfant sur la bouée » avait survécu au naufrage ; il se sera vanté de connaître le pays où il avait été recueilli ; sans doute aussi il aura donné à entendre que ses précautions étaient prises pour tout faire savoir à l’enfant, s’il lui arrivait malheur, à lui O’Donoghan. Noah Jones se sera vu obligé de payer son silence. Telle était sans doute la source des revenus intermittents que l’Irlandais touchait à New York chaque fois qu’il y revenait !

— Cela me paraît très vraisemblable, dit M. Bredejord. Et j’ajoute que la suite des événements confirme pleinement cette hypothèse. Les premières annonces du docteur Schwaryencrona sont venues inquiéter Noah Jones. Il a cru indispensable de se débarrasser de Patrick O’Donoghan, mais s’est vu obligé d’agir prudemment, précisément parce que l’Irlandais affirmait avoir pris ses précautions. Il s’est donc contenté de l’épouvanter, probablement en lui faisant craindre, grâce à ces annonces, une intervention immédiate de la justice criminelle. Cela résulte du récit même que nous a fait à New York l’aubergiste du Red-Anchor, M. Bowles, et de la hâte avec laquelle O’Donoghan a pris la fuite. Il faut évidemment qu’il se soit cru menacé d’extradition pour avoir émigré aussi loin — jusque chez les Samoyèdes, et sous un nom d’emprunt. Noah Jones, qui lui avait sans doute donné ce conseil, a dû alors se croire à l’abri de toute surprise. Mais les annonces réclamant Patrick O’Donoghan lui ont remis, comme on dit, martel en tête. Il a donc fait le voyage de Stockholm tout exprès pour nous donner l’assurance que Patrick O’Donoghan était mort, et, sans doute aussi, pour voir de ses propres yeux jusqu’où notre enquête avait été poussée. Enfin est survenue la correspondance de la Véga et le départ de l’Alaska pour les mers arctiques. Noah Jones ou Tudor Brown, se voyant alors en péril imminent — car sa confiance en Patrick O’Donoghan devait être des plus limitées —, n’a plus reculé devant aucun forfait pour s’assurer l’impunité. Par bonheur, les choses ont bien tourné ; mais nous pouvons maintenant nous dire que nous l’avons échappé belle !

— Qui sait ! peut-être ces dangers même ont-ils contribué à nous faire arriver au but ! dit le docteur. Sans l’affaire de la Basse-Froide, il est fort probable que nous aurions poursuivi notre route par le canal de Suez, et que nous serions arrivés au détroit de Behring trop tard pour y trouver la Véga. Il est au moins douteux encore que nous eussions pu tirer quelque chose d’O’Donoghan, si nous l’y avions rejoint en compagnie de Tudor Brown !… Au fond, notre voyage tout entier a été déterminé par les tragiques événements du début, et c’est uniquement au périple accompli par l’Alaska, à la célébrité qui en est résultée pour Erik, que nous devons d’avoir retrouvé sa famille !

— Oui, dit fièrement Mme  Durrien en passant sa main sur les cheveux de son fils, c’est la gloire qui me l’a rendu ! »

Et presque aussitôt elle ajouta :

« … Comme c’est le crime qui me l’avait pris — comme c’est votre bonté à tous qui me l’a conservé et qui en a fait un homme supérieur…

— Et comme c’est la scélératesse de Noah Jones qui aura abouti à faire de notre Erik un des hommes les plus riches des deux Amériques ! » s’écria M. Bredejord.

Tout le monde le regarda avec surprise.

« Sans doute, reprit l’éminent avocat. Erik n’est-il pas l’héritier de son père dans sa part de propriété de la source Vandalia ?… N’a-t-il pas été indûment privé de son revenu depuis vingt-deux ans ? Et ne suffira-t-il pas pour l’obtenir d’une simple preuve d’identité filiale à établir, avec nous tous comme témoins, depuis maaster Hersebom que voilà et dame Katrina, jusqu’à M. Malarius et nous-mêmes ? Si Noah Jones a laissé des enfants, ces enfants sont responsables de cet énorme arriéré, qui absorbera probablement toute leur part du capital social. S’il n’y a pas d’enfants de ce gredin, aux termes du traité que nous a lu M. Durrien, Erik est le seul héritier de la propriété entière. De toute façon, donc, il doit avoir en Pennsylvanie quelque chose comme cent cinquante ou deux cent mille dollars de rente !

— Eh ! eh !… dit en riant le docteur Schwaryencrona, voilà le petit pêcheur de Noroë devenu un assez beau parti !… Lauréat de la Société de géographie, auteur du premier périple circumpolaire, affligé d’un modeste revenu de deux cent mille dollars, c’est un mari comme on n’en trouve pas beaucoup à Stockholm !… Qu’en dis-tu, Kajsa ? »

La jeune fille avait vivement rougi à cette interpellation, dont son oncle ne soupçonnait assurément pas la cruauté. Kajsa était précisément en train de se dire, depuis un instant, qu’elle avait été un peu trop maladroite en rebutant un soupirant aussi distingué, et qu’il faudrait à l’avenir lui montrer plus de considération.

Mais Erik, chose singulière, n’avait plus d’yeux pour elle depuis qu’il se sentait au-dessus de ses injustes dédains. Soit que l’absence et les réflexions de ses nuits de quart lui eussent ouvert les yeux sur la sécheresse de cœur de Kajsa, soit que la satisfaction de ne plus être à ses yeux un misérable « enfant trouvé » lui suffit — il ne lui accordait plus aujourd’hui que la part de stricte courtoisie à laquelle elle avait droit comme jeune fille et comme nièce du docteur Schwaryencrona.

Toutes ses préférences étaient pour Vanda, qui véritablement devenait de plus en plus charmante, en achevant de perdre ses petites gaucheries villageoises sous le toit d’une femme aimable et distinguée. Son exquise bonté, sa grâce native, sa simplicité parfaite la faisaient aimer de quiconque l’approchait. Elle n’avait pas passé huit jours au Val-Féray, que Mme  Durrien déclarait hautement qu’il lui serait désormais impossible de se séparer d’elle.

Erik se chargea d’arranger tout en décidant maaster Hersebom et dame Katrina à laisser Vanda en France, sous la condition expresse que, chaque année, elle irait avec lui les embrasser à Noroë. Il avait bien songé à garder en Bretagne toute sa famille adoptive, et offrait même d’y faire transporter de toutes pièces, au bord de la rade de Brest, la maison de bois où il avait passé son enfance. Mais ce projet d’émigration en masse fut généralement jugé impraticable. Maaster Hersebom et dame Katrina étaient trop âgés pour un pareil changement dans leurs habitudes. Ils n’auraient pu être pleinement heureux dans un pays dont ils ne connaissaient ni la langue ni les mœurs. Force fut donc de les laisser repartir, non sans leur assurer pour leurs vieux jours une aisance que toute une vie de labeur et d’honnêteté avait été jusqu’alors impuissante à leur conquérir.

Erik aurait voulu au moins garder Otto. Mais, lui aussi, il préférait son fjord à toutes les rades de la Terre, et il ne voyait pas d’existence préférable à celle de pêcheur. S’il faut tout dire, les cheveux gris de lin et les yeux bleus de Regnild, la fille du gérant de la fabrique d’huile, n’étaient pas étrangers à cette attraction invincible que Noroë gardait pour Otto. C’est du moins ce qu’il fut permis de conclure, quand on apprit qu’il allait l’épouser à « Yule » (Noël) prochain.

M. Malarius compte bien faire l’éducation de leurs enfants comme il a fait celle d’Erik et de Vanda. Il a modestement repris sa place à l’école du village, après s’être vu associé aux honneurs décernés par la Société de géographie de France au commandant de l’Alaska. Il corrige actuellement les épreuves de son magnifique ouvrage sur la flore des mers arctiques, édité aux frais de la Société Linnéenne. Quant au docteur Schwaryencrona, il n’a pas encore mis la dernière main au grand Traité iconographique, qui doit transmettre son nom à la postérité.

La dernière affaire judiciaire dont se soit occupé M. l’avocat Bredejord a été le procès engagé par lui pour établir les droits d’Erik à la propriété entière de la source Vandalia. Il l’a gagné en première instance et en appel, ce qui n’est pas un mince succès.

Erik a profité de ce succès, et de la grosse fortune qui lui est échue, pour acheter l’Alaska, qui est devenu son yacht de plaisance. Il s’en sert tous les ans pour aller, en compagnie de Mme  Durrien et de Vanda, voir à Noroë sa famille adoptive. Quoique son état civil ait été rectifié et qu’il porte aujourd’hui légalement le nom d’Émile Durrien, il a tenu à y ajouter celui d’Hersebom, et tous les siens ont conservé l’habitude de l’appeler Erik.

Le vœu secret de sa mère est de lui voir épouser un jour Vanda, qu’elle aime comme sa fille ; et ce vœu est trop conforme à sa propre inclination pour qu’un jour ou l’autre il ne soit pas réalisé.

En attendant, Kajsa reste fille, avec le vague sentiment qu’elle a, comme on dit, « manqué le coche ». Le docteur Schwaryencrona, M. Bredejord et le professeur Hochstedt jouent toujours au whist.

Un soir que le docteur se montrait plus mauvais joueur que de raison, M. Bredejord s’est donné le plaisir de lui rappeler, en tapotant sa tabatière, une circonstance trop oubliée :

« Quel jour comptez-vous donc m’envoyer votre Pline d’Alde Manuce ? lui dit-il avec un éclair malicieux dans les yeux. Vous ne pensez plus sans doute qu’Erik soit d’origine irlandaise ? »

Le docteur resta un instant étourdi sous le coup. Mais, se remettant bientôt :

« Bah ! un ex-président de la République française descend bien des rois d’Irlande ! dit-il avec conviction. Il n’y aurait rien d’étonnant à ce qu’il en fût de même de la famille Durrien !

— Évidemment, répliqua M. Bredejord. C’est même si vraisemblable que, pour un peu, je vous enverrais mon Quintilien ! »