L’Âme des saisons/Le cœur a soif, le cœur a faim

Veuve Fred. Larcier, Editeur (p. 195-196).
V


Le cœur a soif, le cœur a faim
D’un peu d’aurore et de rosée,
Le cœur a soif, le cœur a faim
D’un peu de lilas et de thym.

Le cœur a peur, le cœur a froid,
Les heures blondes sont passées,
Le cœur a peur, le cœur a froid,
Le cœur se meurt d’on ne sait quoi.


Le cœur est un oiseau meurtri
Qui traîne ses ailes brisées,
Un frêle et faible oiseau meurtri
Qui rend le souffle sans un cri.